Battlefields in the War for De-Privitization
Documents from the Student Strike in Grenoble
November 2007

 

1. (de SNEsup)
Date: Thu, 8 Nov 2007 12:19:04 +0100
From: Odile Lagacherie <odile.lagacherie@u-grenoble3.fr>
Subject: [Forum-superieur] communiqué SNESUP: amplifions la mobilisation

Pour info

Il y a aujourd'hui une AG des étudiants. J'irai, avec JF Daian du Snesup aussi.

Une réunion FSU est prévue sur le site aujourd'hui ou demain, avec pour ordre du jour : l'action et la mobilisation en vue du 20/11, la position de la FSU vis à vis du mouvement étudiant qui démarre ici, et la question de l'évolution du site grenoblois après la 4ème réunion du groupe inter-CA avec les Présidents des universités
Bref résumé de cette réunion : on nous a encore affirmé qu'il n'y a pas de salut hors l'EPCS, la proposition alternative que nous avons élaborée a été balayée d'un revers de manche. Situation bloquée et refus des Présidents, pour l'instant de réunir les CA des 4 universités sur ce sujet (pour aboutir à un vote dans chaque CA sur la question). On dirait que cela leur fait peur.Discussion très difficile et déni de démocratie.
Il apparaît que le pilotage du site soit celui de l'INP, grand établissement désormais et qui ne souhaite pas visiblement se regrouper avec qui que ce soit au sein d'une université de Grenoble de plein exercice et qui ne soit pas un simple titre que l'on plaque sur le PRES version EPCS. Pardon pour le jargon, nous pourrons nous en expliquer lors d'une prochaine réunion de section. Il faudra demander que la question de l'avenir du site soit posée au CA de Stendhal avec vote sur l'EPCS.
A bientôt, bien cordialement
Odile


From: "Enclos Philippe" <philippe.enclos@free.fr>
To: <Forum-superieur@list.snesup.fr>
Date: Wed, 7 Nov 2007 23:49:48 +0100
Subject: [Forum-superieur] communiqué SNESUP: amplifio
        ns la mobilisation

SYNDICAT NATIONAL DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
78, rue du Faubourg Saint-Denis
75010 - PARIS
Tél. : 0144799621
Fax : 0142462656
Courriel : sg@snesup.fr
 
 
A Mesdames et Messieurs les Journalistes
 
LE SNESUP APPELLE A L'AMPLICATION DE LA MOBILISATION
 
Le mouvement contre la loi LRU (« libertés et responsabilités des universités ») s'intensifie dans de nombreux établissements universitaires. Étudiants et personnels manifestent collectivement leur profonde inquiétude et leur refus de la loi : assemblées générales de plus en plus nombreuses à Rouen, Paris 1, Toulouse 2, Rennes 2, Aix-Marseille 1, Tours..., réunions intersyndicales, rassemblements interuniversitaires. Face au mépris affiché par le gouvernement qu'expriment aussi le projet de budget 2008 et celui du démantèlement du CNRS, la colère grandit dans l'ensemble de la communauté universitaire.

 
Le SNESUP est dans l'action dans tous les établissements pour faire entendre les revendications en matière de réussite des étudiants, de lisibilité des formations, d'articulation forte entre recherche et enseignement,  de collégialité et de démocratie, de reconnaissance des statuts et de revalorisation des carrières des personnels. Depuis le début de l'élaboration de la loi en mai, le SNESUP récuse la logique du gouvernement et revendique le développement d'un service public d'enseignement supérieur et de recherche démocratique. Les motions votées par les conseils d'administration et les 3 conseils en congrès d'une trentaine d'universités en juin et juillet trouvent aujourd'hui un véritable écho dans les établissements universitaires.
 
Le SNESUP appelle à l'amplification de la mobilisation pour mettre en échec la loi LRU, obtenir son abrogation et pour participer à l'élaboration d'une loi programme universitaire répondant aux
Véritables besoins du pays, des étudiants et des personnels.
 
Des manifestations sont prévues dans de nombreuses villes de France ce jeudi 8 novembre : Paris, Lille, Toulouse, Rennes, ... Étudiants, enseignants-chercheurs, chercheurs, et personnels BIATOSS y feront entendre collectivement leur voix.
 
Le SNESUP s'inscrit pleinement dans ces manifestations et dans leur convergence avec l'appel à la grève du 20 novembre lancé par l'ensemble des fédérations de fonctionnaires, par les fédérations syndicales de l'éducation et les organisations syndicales étudiantes.
 
Paris, le 7 novembre 2007



2. (du SNEsup)
Date: Wed, 14 Nov 2007 12:19:55 +0100 (CET)
Subject: Les CRS dans Stendhal hier soir !
From: "Odile Lagacherie" <Odile.Lagacherie@u-grenoble3.fr>


Le président Chézaud a fait appel aux forces de l'ordre hier soir pour évacuer un hall occupé par les étudiant-e-s. 3 étudiants ont passé la nuit en garde à vue.

On pense ce qu'on veut des modalités d'action choisies par les étudiants, mais elles ont été adoptées par une forte majorité de l'AG. Et il n'y a aucune agressivité de leur part. D'ailleurs les étudiants sont partis sans opposer de résistance, et après avoir reçu quand même des gaz lacrymogènes.

Le président de l'UPMF menace de recourir à la force si son université est bloquée. Celui de l'UJF a déclaré aux étudiants s'y refuser. Par ailleurs les presidents de Stendhal et de l'UPMF ont décidé hier "préventivement" de fermer  la BU Droit-Lettres, alors que les étudiants n'ont jamais occupé les BU lors du mouvement anti-CPE et qu'ils avaient dit qu'ils n'en feraient rien - et contre l'avis des conservateurs, qui protestent.

L'INTERVENTION DES FORCES DE L'ORDRE DANS NOTRE UNIVERSITÉ EST INADMISSIBLE.
LE SNESUP LA DÉNONCE VIGOUREUSEMENT.

Nous demandons au président de ne pas recourir à des pratiques policières et de refuser d'entrer dans une logique de durcissement du conflit, dont nous voyons bien qu'elle est le choix opéré par la CPU et le ministère pour mettre fin au mouvement des étudiants - et aussi à celui des personnels, ne nous y trompons pas.

UNE AG DES PERSONNELS DEVRA AVOIR LIEU DÈS QUE POSSIBLE.

Nous vous tiendrons au courant.

Snesup Stendhal


3. (du Président Chezaud)
Date: Thu, 15 Nov 2007 11:21:43 +0100
From: Actualités Stendhal <actualites@u-grenoble3.fr>
Subject: Information pratique

Information pratique

Les accès aux bâtiments de l'université Stendhal situés sur le site de Saint Martin d'Hères sont bloqués ce jeudi 15 novembre.

Les cours sont annulés aujourd'hui sur ce site.

La situation est évolutive au jour le jour.
Patrick Chézaud
Président de l'université Stendhal


4. (du Président Chezaud)
Date: Thu, 15 Nov 2007 12:52:22 +0100
From: Actualités Stendhal <actualites@u-grenoble3.fr>
Subject: Point sur les faits de mardi dernier à l'université

(In original fonts)
Ce qui s’est passé mardi soir à l’Université Stendhal...

Mardi 13 novembre vers 18h un groupe d’une centaine d’étudiants est entré dans le hall Nord et s’y est installé pour tenir une réunion sur la suite des actions à mener ; les étudiants se sont assis dans le hall, et quelques-uns se sont livrés à des provocations envers les gardiens présents.
Un peu plus tard, vers 18h30, le groupe s’est rendu dans le hall Sud et a investi sans autorisation l’amphi 11.
Après un moment de discussion très difficile, nous avons accordé aux étudiants la libre disposition de l’amphi jusqu’à 21h (rien ne serait fait jusqu’à ce moment-là pour les empêcher de tenir leur réunion).

Pendant que se tenaient les discussions dans l’amphi, plusieurs étudiants sont allés chercher à l’extérieur des parpaings, des caddies et divers matériels pour bloquer les portes de l’intérieur, ainsi que de la nourriture et des boissons alcoolisées : c’est d’ailleurs à ce moment-là qu’une patrouille de police a interpellé, loin de l’amphi 11, trois étudiants qui transportaient du matériel pris sur un chantier.

A 21h, les étudiants ont annoncé leur demande : pouvoir disposer de façon continue et illimitée d’un lieu de discussion (l’amphi 11) et d’un lieu de vie (le hall sud) pour mettre en application le mot d’ordre d’occupation de l’université voté par l’AG de midi. Nous leur avons répondu qu’un point n’était pas négociable, pour des raisons évidentes de sécurité : l’installation pour la nuit dans l’université, ce à quoi les étudiants ont répondu qu’ils ne partiraient pas ce soir-là et que pour eux aussi ce point n’était pas négociable.

Les discussions ont continué et à la suite du refus définitif des étudiants, nous avons décidé de requérir l’usage de la force publique. A l’arrivée des véhicules de policiers et de CRS (ces derniers n’en sont jamais descendus), nous avons renouvelé aux étudiants l’invitation à sortir en les assurant que s’ils sortaient calmement la police n’interviendrait pas : nouveau refus et d’ailleurs pendant ce temps les étudiants (une petite cinquantaine à ce moment-là, sur la centaine du début) avaient barricadé de l’intérieur la sortie de secours et une des 2 grandes portes de l’amphi 11.

Le directeur départemental de la Sécurité est alors entré dans l’amphi et a expliqué aux étudiants qu’ils devaient sortir : il a fait les sommations légales et les policiers sont entrés pendant que quelques étudiants commençaient à sortir : les étudiants ont été poussés vers la sortie calmement mais fermement et il n’y a eu aucune violence. A la sortie des bâtiments de Stendhal, les étudiants ont été accompagnés par les policiers jusqu’à l’arrêt de tram Condillac, toujours sans aucune violence. Un journaliste du Dauphiné se trouvait sur les lieux, mais bien entendu ce n’est pas l’université Stendhal qui l’avait appelé.

Voilà les faits dans leur simplicité : tout le reste (gaz lacrimogènes, CRS lancés contre des étudiants pacifiques,...) n’est que pure invention, colportée par des personnes qui à aucun moment n’ont été présentes sur les lieux des faits.

Patrick Chézaud, Président
Roger Bellon, vice-président du CA




5. (de SNEsup)
From: papaf <Francoise.Papa@u-grenoble3.fr>
Subject: Intervention des forces de l'ordre à Stendhal
Date: Thu, 15 Nov 2007 12:15:00 +0100

chers collègues,
un petit message pour vous informer de la situation à Stendhal.
après l'évacuation par les forces de l'ordre de l'amphi occupé par une quarantaine d'étudiants mardi soir, le Président Chézaud a réitéré ces menaces et a signifié aux étudiants qui bloquaient l'entrée de l'Université ce matin qu'il ferait à nouveau appel aux CRS pour débloquer. Bien que les étudiants aient proposé (comme lors 
des précédents conflits) de laisser ouvertes les issues latérales pour permettre aux personnels de circuler, P Chézaud a exigé que la porte principale soit dégagée ce que les étudiants ont refusé. Il a donc préféré lock outer les personnels ce jour.
Il est maintenant clair que la stratégie est celle de l'affrontement : nous (SNESUP) avons hier demandé un RV à P Chézaud ainsi que la réunion extraordinaire d'un CA. Nous avons évidemment condamné le recours aux forces de l'ordre (un communiqué de presse a été rédigé au nom du SNesup Stendhal un autre devrait suivre pour 
l'intersyndicale de site).
Nous n'avons aujourd'hui aucune réponse à nos demandes de RV et de CA extraordinaire.
L'intersyndicale de site se réunit cet après midi pour organiser les actions des jours qui viennent.
Une diffusion est prévue demain entre midi et 2 au RU; une assemblée générale devrait également être fixée avant les manifestations et grèves prévues.

Ce message n'a d'autre objectif que vous demander d'être vigilant et prêts à vous mobiliser dans les heures qui viennent : nous vous tiendrons bien sûr informés mais en tout état de cause, que tous ceux et celles qui sont disponibles nous contactent soit par mail soit par téléphone.

FP

Je vous informe de la dernière déclaration du SNESUP (secrétariat général) :

A Mesdames et Messieurs les Journalistes

Le  SNESUP appelle de longue date à une transformation des universités et  à  la  constitution  d’un  vaste  système  public  d’enseignement supérieur  largement  accessible  aux  étudiants,  et  répondant  aux nombreux besoins de formation et de recherche de la société.

Il  a, dès avant l’été, dit son opposition à la loi LRU, demandant son abrogation  depuis  sa  promulgation  en  août.  Il réclame la mise en chantier  d’une  loi  programme  en  concertation  avec les personnels universitaires  et  les  étudiants qui permette d’améliorer le service public   d’enseignement  supérieur  et  de  recherche  qui  subit  un sous-financement  chronique  depuis  de  très  nombreuses  années. Les gouvernements  successifs ont pris la responsabilité d’accumuler ainsi dysfonctionnements  et  colères  des  étudiants  et  des  personnels.

Au  moment où la mobilisation grandit avec des prises de conscience et des interventions des étudiants, la volonté du gouvernement de jouer à la  fois  de  la  provocation  policière  et  de l’éclatement du front solidaire  des  opposants à la loi LRU est inadmissible. Les questions en  débat,  qui,  pour le SNESUP, imposent l’abrogation de la loi LRU, appellent  une  négociation  globale entre le gouvernement et tous les acteurs.  L’initiative  de  la Ministre de l’Enseignement Supérieur de convoquer  les  présidents  d’université  et  les seules organisations étudiantes   le   15   novembre,   à  la  veille  de  rassemblements, manifestations  et grèves prévues pour le 16, jour de débat budgétaire à  l’Assemblée Nationale, et de l’ouverture du préavis de grève déposé par  le  SNESUP  du  16  au  23  novembre,  relève  d’une  provocation
supplémentaire.   L’attitude   du   gouvernement  est  irresponsable.

Le  SNESUP  appelle  ses  sections  syndicales à réunir des assemblées générales  de  personnels  pour  prendre  des  décisions d’actions, de grèves,  dans l’unité des personnels (enseignants, chercheurs, BIATOS) et des étudiants à partir du 16 novembre.

Paris, le 14 novembre 2007 - 18 h 30



6. (de SNEsup)
Date: Thu, 15 Nov 2007 21:25:16 +0100 (CET)
Subject:
From: "Odile Lagacherie" <Odile.Lagacherie@u-grenoble3.fr>

Bonsoir,
Permettez-moi de faire le point ce soir :
l'intersyndicale s'est tenue en fin d'après-midi, tous les syndicats du site étaient représentés. Le Snesup des 3 universités en particulier (3 personnes pour Stendhal)
nous avons rédigé un communiqué de presse qui sera aussi diffusé dans les établissements au sujet des décisions de lock-out et d'interventions policières, voire de recours à des vigiles avec des chiens non muselés contre les étudiants. Des personnes du campus ont d'ailleurs été molestés - et pas par des étudiants !

A propos de la journée d'action du 20/11 : Un tract sera diffusé sur le mail - comment faire quand on est dans l'impossiblité d'entreredans la fac ? A l'UPMF et à l'UJF les personnels et les enseignants peuvent accéder à leurs bureaux, la Présidence n'ayant pas tout fermé et refusé de traiter avec les étudiants comme à Stendhal. La diffusion se fera aussi devant  Diderot lundi à partir de 11 h 30.

Un Assemblée des personnels se tiendra à l'amphi Weil (sauf contre-ordre) à l'appel de l'intersyndicale,  le 19/11 à 13 heures. Je dépose auprès du Président une demande pour une heure d'information syndicale afin de permettre aux personnels de venir.

Il me semble qu'il faut profiter de cette AG pour nous retrouver entre membres de la section Snesup de Stendhal - cela peut-être juste après. Même si ce n'est que pour définir une date et une heure de réunion de la section. On toruvera bien un endroit pour se poser !

C'est une proosition que je fais , qu'en pensez-vous ? Il va falloir préparer un CA (le 23/11) où nous devrons intervenir au nom du Snesup sur l'intervention policière, le lock-out, et aussi la question de l'avenir du site (EPCS... les présidents proposent au vote un texte qui ne cotrrespond pas à la position du groupe inter CA).

A bientôt, merci d'avance pour vos réponses.

Amicalement
Odile Lagacherie


7. (du Président Chezaud)
Date: Fri, 16 Nov 2007 12:43:08 +0100
From: Actualités Stendhal <actualites@u-grenoble3.fr>
Subject: Information pratique

Situation de blocage de l'université

Contrairement à une information qui circule depuis hier, le Président de l'université Stendhal n'a pris aucune décision de lock-out* de l'université.

A l'exception des sites de l'Institut de la communication et des médias (Echirolles) et du pôle Latour Maubourg (Valence), l'université est totalement bloquée de l'extérieur et par des éléments extérieurs depuis le mercredi 14 novembre 2007.

Le Président n'a plus aucun interlocuteur représentatif pour dialoguer et négocier.

Les cours sont annulés aujourd'hui encore, vendredi 16 novembre, sur le site de Saint Martin d'Hères.

La situation est évolutive au jour le jour.

Patrick Chézaud
Président de l'université Stendhal

*Lock-out : fermeture temporaire d'une entreprise à l'initiative de l'employeur. Le lock-out constitue une réponse patronale à une grève. (Petit Larousse 2003)


8. (du Président Chezaud)
Date: Fri, 16 Nov 2007 12:59:29 +0100
From: Actualités Stendhal <actualites@u-grenoble3.fr>
Subject: Informations sur la situation actuelle de blocage

Informations sur la situation actuelle

Jeudi 15 novembre à 14h00, le Président a convoqué une réunion extraordinaire du bureau de l'université Stendhal.
Un point complet de la situation a été fait, à la suite de quoi une position commune s'est dessinée en faveur du maintien du statu quo pour vendredi, compte tenu de l'impossibilité d'assurer notamment la sécurité du personnel.
Aucun moyen d'action n'a été exclu pour sortir de cette situation lundi.
La réunion ordinaire du bureau prévue lundi 19 novembre est maintenue.

Patrick Chézaud, Président de l'université
Roger Bellon, vice-président du CA


9. (de SNEsup)
Date: Fri, 16 Nov 2007 13:55:26 +0100 (CET)
Subject: ASSEMBLEE DES PERSONNELS
From: "Infos Syndicales" <Infos.Syndicales@u-grenoble3.fr>
To: info.syndicales@u-grenoble3.fr


URGENT

Une assemblée des personnels des universités du site se tiendra lundi 19/11 de 13 à 15 à l'amphi Weil. L'autorisation d'absence a été accordée par la Présidence de Stendhal

Section Snesup-FSU


Informations syndicales de l'Université Stendhal

Vous pouvez demander à être désabonné-e de la liste, un certain délai sera nécessaire à la prise en compte de votre demande. Merci de votre compréhension

10. (du Président Chezaud)
Date: Mon, 19 Nov 2007 13:36:00 +0100
From: Actualités Stendhal <actualites@u-grenoble3.fr>
To: destinataires inconnus:
Subject: Information sur la situation de blocage


Information sur la situation de blocage de l'université

Contrairement à une information qui circule depuis quelques jours, le Président de l'université Stendhal n'a pris aucune décision de lock-out de l'université.
A l'exception des sites de l'Institut de la communication et des médias (Echirolles) et du pôle Latour Maubourg (Valence), l'université est totalement bloquée de l'extérieur et par des éléments extérieurs depuis le mercredi 14 novembre 2007.

Les cours sont annulés aujourd'hui, lundi 19 novembre, sur le site de Saint Martin d'Hères.

Des propositions ont été faites au comité de mobilisation.
Une réponse est attendue mardi 20, dans la matinée.

La situation est évolutive au jour le jour.

Patrick Chézaud
Président de l'université Stendhal

 


11. (du Professeur Francis Feeley à ses étudiants)
Date: Wed, 21 Nov 2007 10:39:20 +0100
From: Francis FEELEY <francis.feeley@u-grenoble3.fr>
Subject: CONTINUING YOUR HIGHER EDUCATION TODAY.

21 November 2007
Grenoble

Dear Students,

Several of you have contacted me asking if there will be classes this week and if I will have my office hours today, Wednesday, 21 November, at the usual time.

As you probably know the University has been closed by striking students and by the Stendhal University president, who decided to lockout the clerical workers, preventing them from entering their offices and thus cutting off all contact between students and university personnel.

I plan to attend the Assemblée Générale ("ouverte à toutes et tous") today (Wednesday, 21 November) at 12h at the Amphitheater Wiel, which is located on the UMF campus, across the street from the IEP building. If you would like to see me at this time, I invite you to come to this meeting at noon today.

Meanwhile, a reliable source of information concerning Grenoble student strike activities (as well as national coverage) can be found at the Indymedia-Grenoble address :

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=89329

Good luck with continuing your higher education,
F. Feeley

 

12. (La présidence de l’Université d’Avignon et les représentants élus des étudiants condamnent l’occupation illégale d’un amphithéâtre sur le campus centre ville.)

Un message que je viens d'envoyer à tous les personnels de l'Université d'Avignon.
Pierre Jourlin.

Liste de discussion Forum-superieur

Pour envoyer un message: Forum-superieur@list.snesup.fr


Cher président, cher collègues,

Avec un collègue enseignant, j'étais hier soir au coté des étudiants qui occupaient l'amphithéâtre AT02. M. Philippe Prost, secrétaire général, venu discuter avec ces mêmes étudiants un peu avant 20H, nous a désigné nommément devant ces mêmes étudiants comme responsables de tout incident ayant lieu sur le campus pendant l'occupation de ce même amphithéâtre.

J'ai évidemment du mal à accepter la responsabilité d'un mouvement qui ne m'a pas lui-même proposé d'assumer ce rôle. Aussi, comme Monsieur Prost semble très attaché au respect de la loi, je me permet ce petit rappel :
La diffamation est définie (article 29 de la Loi de 1881) comme "toute allégation ou imputation d'un fait qui
porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé". Elle est
punissable (12.000 euros d'amende) dès l'instant où elle est commise envers les particuliers par, notamment,
tout moyen de communication au public par voie électronique (articles 23 et 32 de la loi de 1881), même si elle
est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, dès lors que
l'identification est rendue possible par les termes employés. Peut importe, de même, qu'elle ne soit que la
reproduction d'une allégation préexistante;


Ce petit rappel juridique sera probablement également utile à Monsieur Ethis, qui sous-entend par amalgame que des dégradations ont été commises par le groupe d'étudiants qui a occupé l'amphithéâtre "AT02" hier soir. Après cette petite mise au point, je tiens à répondre précisément au message de M. le président de l'UAPV :



Légalité

Oui, l'occupation des locaux de l'université sans accord de la direction de cette université est probablement un acte illégal. Mais j'ose à peine imaginer ce que serait le monde d'aujourd'hui si les mouvement sociaux s'étaient strictement cantonnés au cadre légal existant : pas d'abolition de l'esclavage, pas de révolution française, pas de commune de Paris, pas de Mai 36, pas de libération nationale, pas de décolonisations, pas de mai 68, pas d'autorisation de l'IVG, et aucun mouvement anti-LRU dans les universités aujourd'hui (sur la quarantaine d'universités en mouvement, je n'en connais aucune où le cadre légal ait été strictement respecté). Bref : à moins de souhaiter un retour à l'antiquité, quand on soutient un mouvement ou une cause, on ne peut pas conditionner son soutien au strict respect du règlement mis en place par le pouvoir que l'on conteste.



Démocratie

Heureux de partager le souci de démocratie de M. Ethis, je profite de l'occasion pour rappeler à tout le monde qu'en 2006 un traité constitutionnel européen a été rejeté en France par 56% des voix lors d'un référendum.  Or le "mini-traité" que tout le monde - de gauche ou de droite - s'accorde à dire qu'il reprend les principaux points du traité moribond sera adopté, le 13 décembre, sans nouvelle consultation référendaire et sans le moindre mouvement de protestation de la part de nos députés.Ces faits permettent de relativiser un peu les hurlements de celles et ceux qui voudraient que les 53% de Monsieur Sarkozy suffisent à museler la contestation et dont j'espère, vous ne faîtes pas partie.



Le mouvement étudiant

Un peu plus de 200 étudiants ont participé à la manifestation d'hier. L'AG qui a suivi, largement annoncée, a attiré environ 300 étudiants. Ces étudiants se sont prononcés à une très large majorité pour l'occupation permanente de cet amphithéâtre. La réunion "interluttes" (je vous assure n'avoir aucun pouvoir sur le choix des termes employés par nos étudiants), n'était pas annoncée comme une AG décisionnaire. Elle a eu du coup une audience bien inférieure à celle du midi.

Le "syndicat de la droite étudiante", qui avait perdu le vote à l'AG de midi, constatant leur supériorité numérique à 18H ont cherché à imposer un vote auquel ils ont été les seuls à participer, puisque l'AG de 18H n'était pas annoncée comme décisionnaire.

Hier soir, le groupe d'étudiant qui a occupé l'amphithéâtre AT02 et que vous présentez comme un groupe de vandales, hors-la-loi et totalitaires ne faisait donc qu'appliquer pacifiquement les décisions prises dans un cadre parfaitement conventionnel lors d'un mouvement social.

Ce même groupe a par ailleurs ce midi proposé une motion demandant la levée de l'occupation de l'amphithéâtre AT02 et le maintien des AG du midi et des réunions de 18H. Cette motion a obtenu 156 voix, contre 132 pour la motion proposée par l'UNI (fin du mouvement) et 85 pour la motion soutenu par la direction de l'UNEF (poursuite du mouvement et condamnation de l'occupation "minoritaire").

En conséquence, je demande à tous les personnels opposés à la loi LRU d'affirmer leur soutien au mouvement étudiant actuel et d'éviter de juger trop rapidement les formes de luttes décidées démocratiquement lors des assemblées générales.

Très cordialement,

Pierre Jourlin.

 

13.(de SNEsup)
29 novembre 2007
Grenoble, France

Cher(e)s Collègues et des Ami(e)s du CEIMSA,

Ci-dessous veuillez-vous trouver un Communiqué de l'intersyndicale des Universités de Grenoble et un appel urgent à une Assemblée Générale de personnels Vendredi 30 à 11 heures Amphi Weil.

Cordialement,
Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research
Université Stendhal - Grenoble 3
http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/


NON AUX VIOLENCES POLICIERES DANS NOS
UNIVERSITES
NI LRU, NI STATU QUO !


Des forces de police et des gendarmes mobiles sont intervenus sur le campus jeudi 29 novembre dès 7 heures trente à l’appel de la présidence de l’université Pierre Mendes France pour imposer par la force l’ouverture des locaux et la reprise des cours.

L’intervention policière a causé plusieurs blessés nécessitant l’appel aux services de secours. Les personnels des universités témoignent des violences policières exercées à l’encontre des étudiants : étudiants jetés du haut des escaliers, utilisation de gaz lacrymogènes, coups de pieds, coups de matraque. Rien dans l’attitude des étudiants ne justifiait un assaut d’une telle violence : ni armés ni protégés, les étudiants n’opposaient qu’une résistance symbolique.

A l’institut d’Etudes Politiques, le directeur a tenté d’imposer de lui-même l’ouverture et a participé physiquement au déblocage, se heurtant aux étudiants présents. A l’UJF, le président malgré les blocages persistants a demandé aux enseignants de rendre effective la réouverture et la reprise des cours, ce qui n’est nullement leur rôle et qui ne peut être que générateur d’incidents.

L’intersyndicale rappelle son opposition à l’entrée des forces de l’ordre dans les universités. Elle condamne la présente intervention et les  brutalités qui l’ont accompagnée. Une nouvelle fois, elle exige que les Présidents prennent enfin les voies de la négociation avec les
représentants des étudiants. L’obstination du gouvernement à ne pas répondre aux revendications des étudiants et des organisations syndicales de personnels, en particulier l’abrogation de la loi LRU, et à refuser l’ouverture de toute négociation, le rend responsable de la situation actuelle.

Nous appelons l’ensemble des personnels à participer à une . . .


ASSEMBLEE GENERALE
VENDREDI 30 de 11 h à 12 heures 30
AMPHI WEIL
Ordre du jour :
Point sur la situation des différents établissements
Suites de l’action

Les autorisations d’absence ont été déposées dans les trois universités
Grenoble le 29 novembre 2007
Snesup-FSU ; Snasub ; FercSup CGT ; SNPREES-FO ; SUD