THE CEIMSA DOSSIER

UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3

(2004)

 

DOCUMENT #57

Lettre (avec 11 documents attachés) envoyé par le Professor Francis Feeley au Tribunal Administratif, Grenoble, le 15 décembre 2004.

 

  

M. Francis FEELEY

Professeur d’Etudes Américaines

                                                                                   

à

 

M. le Président

Tribunal Administratif

BP1135

2, Place de Verdun

38022 Grenoble CEDEX

                       

Grenoble, le 13 Décembre 2004

 

 

 

Sujet: référé de libertés fondamentaux

 

Monsieur :

J’ai l’honneur de vous écrire de préciser la nature des délits flagrants dont je suis victime de la part de l’administration à l’Université Stendhal-Grenoble3.

 

En septembre 2000, j’étais nommé par l’autorité du Conseil Scientifique à l’Université Stendhal comme le directeur du centre de recherches CEIMSA (Centre d’études des institutions et des mouvements sociaux américains) à Grenoble 3.

 

Pendant l’été de 2004, ce centre était mis « en extinction » par un acte administratif et son site Internet sur le serveur universitaire était fermé.

 

 

Les Dates précises :

Le 19 septembre 2000, la création du Centre d’Etudes des Institutions et des Mouvements Sociaux Américains (CEIMSA) par un vote majoritaire du Consiel Scientifique à l’Université Stendhal. [voir ci-jointe la document #1]

 

En février 2003, CEIMSA a reçu un avis défavorable du ministère, avec la proposition de faire un appel immédiat en montrant la création d’un réseau inter-universitaire entre CEIMSA et d’autres spécialistes en Etudes Américains à autres universités. [voir ci-jointes les documents #2, #3, et #4]

 

Le 23 mars, le Conseil Scientifique a voté de ne pas m’accorder une subvention pour l’année 2004. [voir la document #5]

 

Le 11 juin 2004, j’ai reçu une communication du Vice-Président M. Michel Lafon qui m’annonçait «l’extinction» du Centre d’Etudes des Institutions et des Mouvements Sociaux Américains (CEIMSA). [voir la document #6]

 

Le 28 juin 2004 la Vice-Président Odile Lagacherie m’écrit que le site WEB du CEIMSA sera fermé le 30 juin. [voir la document #7]

 

1 juillet 2004, le site Internet de mon centre, CEIMSA, a été fermé au milieu d’un de mes cours, qui durait jusqu’au 7 juillet, mes étudiants n’ont donc pas pu suivre le cours normalement jusqu’a son terme.

 

6 juillet 2004, les étudiants dans mon cours ont fait un appel à la présidence en forme d’une pétition pour avoir accès au site Internet du CEIMSA. [voir la document #8]

 

 

Le 18 juin 2004, M. Lafon a refusé de m’accorder l’opportunité de faire appel de cette décision devant le Conseil Scientifique, dont je suis membre élu, aux réunions du juillet,  septembre, et même en octobre, en utilisant le prétexte que les ordres du jours étaient déjà trop chargés pour les prochaines réunions. [voir la document #9]

 

Le 8 juillet 2004, rendez-vous avec le Président M. Patrick Chezaud. [voir la document #10]

 

Le 18 novembre 2004, j’ai écrit le Conseil d’Administration à l’Université Stendhal, en faisant un appel de corriger l’erreur fait par le Conseil Scientifique quand il a voter à la réunion du 19 octobre d’accepter le compte rendu de la réunion précédent du 16 septembre, malgré le fait que ce compte rendu a eu beaucoup des erreurs préjudiciaux contre moi, et malgré le fait que mes demandes de rectifier ce document à la réunion du CS en octobre était refusé par le Vice-Président M. Michel Lafon et le Président M. Patrick Chezaud. [voir la document #11]

 

 

Pourquoi j’agis :

Je suis professeur de civilisation américaine, et directeur du CEIMSA à l’Université Stendhal depuis septembre 2000, dont la création était l’une des conditions explicites de mon recrutement. Jusqu’à sa suppression des centaines de mes étudiants utilisaient ce centre régulièrement, et certains y publiaient les résultats de leurs recherches. Il est donc de mon devoir d’assurer la disponibilité de cet instrument pédagogique.

 

 

Quelles motivations légales:

1) La décision de supprimer mon centre de recherches a été prise sans jamais me consulter, malgré le fait que je suis membre du Conseil scientifique à l’Université Stendhal et était présent quand le vote me privant d’une subvention pour mon colloque d’avril 2004 a eu lieu, ce qui ne m’a pas dérangé, n’étant pas informé de la signification de ce vote, a savoir que le fait d’être privé de subvention «entraînerait automatiquement», selon l’administration, la suppression de mon centre de recherche.

 

2) On m’a refusé le droit faire appel devant mes collègues du conseil scientifique pour défendre l’existence de mon centre de recherche avant le fin de l’année 2003/2004 et même au début du prochain semestre,me forçant à accepter cette décision administrative comme un fait accompli.

 

3) J’ai été privé de la liberté d’expression universitaire par la suppression du site web du CEIMSA alors que mon cours sur l’histoire des Etats-Unis pour les étudiants de l’Université du Texas était en cours; le 1 juillet, et mes étudiants américains ont été privé d’un de leurs principaux outils de recherches avant le fin du cours en juillet, et, en plus, mes étudiants français de troisième cycle à l’Université Stendhal-Grenoble3 n’ont plus accès au site web du CEIMSA pour leurs recherches cet été, alors que certains d’entre eux doivent soutenir leurs mémoires en septembre 2004.

 

Pour ces raisons, je vous demande, Monsieur, un recours pour excès de pourvoir et un référé immédiat de suspension de l’acte afin de restaurer dans lesmeilleurs délais mon centre de recherches et son outil pédagogique, le site web associé:

<http://www.u-grenoble3.fr/ceimsa>.

 

 

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

 

Francis McCollum Feeley

Professeur de civilisation américaine/

Directeur de recherches

Université Stendhal-Grenoble3

 

_________

cc: M. Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil Régional Rhône-Alpes.

    

 

11 Appendices





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DOCUMENT #1

La création du CEIMSA par le Conseil Scientifique à l’Université Stendhal : “Compte Rendu” de la réunion du CS, le 19 septembre 2000 :

 

Conseil scientifique - 19 septembre 2000

 

[Le vice-président] Pierre Morère fait remarquer que toutes les commissions concernent les sciences dures, à lexception d'une intervention «sous réserves» de l'université ouverte de Catalogne.

 

Georges Tyras demande que le Conseil intervienne auprès du Conseil régional pour demander qu'une partie du programme sois réservée, dans l'avenir, aux sciences

humaines.

 

Françoise Létoublon signale que le Conseil scientifique international du Pôle europeen pense installer un Centre international de rencontres pluridisciplinaires où les sciences humaines pouffaient trouver leur place.

Elle demande au Conseil scientifique de désigner son représentant.

Le Conseil propose au Pôle européen la candidature de Françoise Létoublon.

 

4.             CNRS : examen à mi-parcours

 

Une rencontre est prévue entre la Présidence, le chargé de mission (Monsieur Durand) du suivi de la contractualisation à la Direction des relations avec l'enseignement supérieur du

CNRS et le Délégué régional du CNRS le 7 décembre 2000.

 

5.             Colloques : appel à projets pour la période avril 2001-mars 2002

 

Une lettre-circulaire a été adressée dans ce sens à l'ensemble des Directeurs d'UFR. Les propositions sont à remettre au secrétariat du Service de la recherche avant le 16 octobre.

 

Georges Tyras indique que la ville de Grenoble organise deux séances d'examen des dossiers. L'une à l'automne, l'autre au printemps. H pense qu'il faudrait répartir les

demandes de subvention sur les deux sessions.

 

** 6.       Demande de financement dans le cadre du BQR**

 

Francis McCollum Feeley, professeur de civilisation nord-américaine à l'UFR d'Etudes anglophones, présente son projet de création d'un Centre d'information et d'études sur les stratégies internationales des mouvements et sociétés anglophones (CIESIMSA).

 

Il propose, en outre, de lancer un site internet avec les étudiants et les chercheurs spécialisés dans ce domaine.

 

A cet effet, Francis Feeley demande au Conseil scientifique de pouvoir bénéficier d'une subvention pour les deux années restant à courir dans le cadre du présent contrat quadriennal.

 

Pierre Morère lui suggère vivement de faire une demande de jeune équipe pour son centre dans le cadre du prochain contrat quadriennal. fi lui précise que la demande de création de site qu'il présente au Conseil scientifique devrait faire l'objet d'une décision d'équipe présidentielle, le Conseil scientifique ne faisant que donner un avis scientifique.

 

Pierre Morère propose d'accorder une subvention de 10 000 francs par an au CIESIMSA jusqu'à la fin du contrat quadriennal. Ces crédits seront prélevés sur le BQR.

 

Cette proposition est acceptée à l'unanimité moins 4 abstentions.

 

 

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DOCUMENT #2

from the Ministry of Education, Paris :

February 2003

 

 

Dossier numéro : 20032215

 

Avis: défavorable

 

L'équipe est composée de 3 enseignants-chercheurs permanents administrativement en activité : PR scientifiquement actif, 2 MCF sans publication dans des revues a comité au cours de dernier contrat. Elle comprend en outre un doctorant. Le projet liste également un nombre important d'associés. Le projet scientifique "Les entreprises multinationales américaines" est une bonne idée. C'est un sujet important susceptible de mobiliser des américanistes, des économistes, des sociologues, des historiens, des politologues, notamment. Malheureusement la déclaration de politique scientifique ne permet pas de se faire une idée du contenu envisage ni de mesurer l'originalité de l'approche par rapport à l'état de la recherche dans ces différents domaines. Depuis l'arrivée de son nouveau directeur en 2000, le CEIMSA a organise plusieurs colloques qui témoignent du dynamisme du directeur et d'un souci de visibilité. Cependant en l'état actuel la création d'une JE paraît prématurée. Il conviendrait de construire un projet qui associerait plusieurs spécialistes de l'Amérique du nord se trouvant dans différentes universités rhone-alpines dont la tête de réseau serait constituée d'un groupe d'enseignants-chercheurs permanents, administrativement et scientifiquement en activité.

 

 

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DOCUMENT #3

from Mme. Lise Dumasy, former president of Stendhal University :

February 2003

 

Subject: URGENT : reconnaissance du CEIMSA pour le quadriennal

 

Cher Collègue,

 

Je viens d'apprendre que la demande de reconnaissance du CEIMSA en tant qu'équipe d'accueil a reçu un avis défavorable.

Afin de tenter d'obtenir une révision de cet avis négatif, j'ai besoin pour jeudi 20 février 2003 à 12 heures au plus tard d'un argumentaire de votre part portant notamment, sur les points suivants (sur lesquels s'appuie l'avis défavorable) :

- votre équipe a été jugée trop petite : repréciser les membres de cette équipe, et si vous avez des doctorants ;

- préciser quelles sont les équipes avec lesquelles vous êtes en réseau, car votre projet a été jugé intéressant mais votre équipe estimée trop petite pour le porter : le projet doit apparaître comme porté par plusieurs équipes

en réseau.

Je vous remercie d'avance,

Très cordialement,

 

Lise DUMASY,

Présidente de l'Université Stendhal

 

 

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DOCUMENT #4

from Francis Feeley, director of CEIMSA :

February 2003

 

 

A Madame Dumasy,

 

Chère collègue,

Je vous remercie de m'avoir envoyé la réponse du ministère à la demande que je lui avais adressée afin que le centre de recherches CEIMSA soit reconnu comme "jeune équipe".

Etant donné le peu de temps dont je dispose pour rédiger une réponse aux arguments du ministère nous refusant la qualification de "jeune équipe", voici ce que je peux dire pour que le ministère revienne sur sa décision de ne pas nous accorder d'aide financière, et que nous puissions continuer de fonctionner en tant que centre actif international de recherche.

 

l) Notre équipe se compose maintenant de 4 personnes et non de trois enseignants-chercheurs permanents administrativement à Grenoble:

moi-même, professeur de civilisation américaine, Mathieu O'Neil, Maître de

conférences, Jean Derioz, Maître de conférences, Angeline Durand, Maître de

conférences et Patrick Moreno, Prag.

J'ai publié 5 livres et une quinzaine d'articles sans compter une cinquantaine de communiqués et 13 bulletins sur notre site Internet CEIMSA:

cf www.u-grenoble3.fr/ciesimsa/. Mathieu O'Neil, qui est un tout jeune enseignant dans le système universitaire français, a moins publié : 3 articles et deux bulletins. Jean Derioz a contribué aux activités du centre en nous aidant à organiser des rencontres internationales et locales.

Angeline Durand a participé à plusieurs conférences internationales et révise actuellement un article qui va paraître dans la Revue française d'Etudes américaines. Elle a aussi un contrat pour publier un livre aux éditions Bellin sur le mouvement féministe américain. Patrick Moreno a été un membre actif lors de conférences organisées par notre centre et fera sa première communication sur le sujet "Contemporary Outsider Art : the Portrayal of the Dominant/minority Culture Dynamics" au Congrès annuel de l'Association française d'Etudes américaines à Rouen, au printemps.

 

2) Le centre de recherche de Grenoble devait servir de centre international de recherche. Plus de 10 chercheurs de réputation internationale ont assisté au colloque sur les multinationales du 11-12 janvier 2001 à l'Université Stendhal. Ils venaient de plusieurs régions des Etats-Unis, d'Italie, d'Inde, de Biélorussie et de Belgique. Ce colloque international a attiré plus de 1 200 étudiants français, mais aussi italiens, espagnols, allemands et suisses.

 

3) Ce colloque de janvier 2002 n'a été qu'en début. Au printemps 2003, nous avons invité l'enseignant-chercheur en histoire américaine, Howard Zinn, qui jouit d'une excellente réputation et dont le livre"l'Histoire populaire des Etats-Unis" vient d'être traduit en français, à venir parler dans notre centre. Nous attendons à cette occasion 2000 étudiants. L'année prochaine, au 2e semestre de 2004, le critique Michael Parenti, bien connu pour ses nombreuses publications, a accepté de venir parler à notre centre international de Grenoble. De plus, le célèbre historien américain, John Gerassi, de Queens College à New York, a accepté de venir enseigner l'histoire économique américaine à l'Université Stendhal l'année prochaine.

 

4) Dans ma demande il y a un an,j'ai mentionne plus de 20 spécialistes associés à notre centre. Des universitaires de réputation internationale comme Noam Chomsky(MIT), Howard Zinn(Boston University), Edward Herman(Université de Pennsylvanie) Ronald Takaki(UC-Berkeley), Fred Lonidier(UC-San Diego) Douglas Dowd(Johns Hopkins University), Richard Du Boff(Bryn Mawr college) etc..Ce qui est nouveau depuis ma demande de l'an dernier, c'est que les liens entre ces universitaires et notre centre se sont renforcés : par exemple, le professeur Fred Lonidier suit de très près le travail de Patrick Moreno-notre Prag- sur l'art des Chicanos. Richard Du Boff, Edward Herman et Ronald Takaki nous ont envoyé plusieurs articles pour qu'ils soient publiés sur notre site. Parce que notre centre a suscité l'intérêt des étudiants pour la recherche américaine, nous avons pu organiser le voyage dune vingtaine d'étudiants à Genève lorsque Noam Chomsky y est venu pour parler des media américains. L'été dernier, j'ai pris contact avec deux centres américains de recherche qui ont accepté de coopérer avec le CEIMSA sur des projets d'intérêt commun:le professeur Miles Kahler, directeur de l'"Institute for International, Comparative, and Area Studies(IICAS)"  à UCSD et le Professeur Andrew Ross, Directeur de 3e cycle d'Etudes américaines à l'Université de New York vont inviter des membres de notre centre à participer à des colloques internationaux dans les années à venir. Pour que se développent ces échanges, il faudra un financement.

 

5)Sur notre site, nous avons publié plus de 250 articles d'universitaires, d'étudiants et de reporters. De plus, nous avons publié plus de 50 communiqués et 15 bulletins. Finalement, la publication des Actes du colloque de janvier 2001 qui représentent environ 500 pages d'analyses de grande qualité, ont été publiées sur notre site. Toutes ces publications-y compris certaines d'étudiants de DEA de l'Université Stendhal-sont accessibles aux lecteurs d'Internet. De plus en plus d'Américains s'intéressent aux publications de notre site.

 

6)Notre centre a un rôle important à Grenoble et nous aimerions être reconnus comme "jeune équipe" et encouragés à continuer de servir la communauté grenobloise en attirant des universitaires dans la région et en envoyant de nos jeunes chercheurs à l'étranger. Plus important que de fournir des réponses à des problèmes politiques, nous tentons de soulever de nouvelles questions, d'ouvrir de nouveaux champs d'investigation et d'encourager de nouvelles méthodes de recherche. Pour cela, nous avons besoins de financement.

 

7) Notre intention est d'encourager de nouvelles conférences internationales, des programmes d'échanges d'enseignants et d'étudiants, et à la longue, des publications avec des chercheurs américains. Nous sommes dans une phase de développement. Trois étudiants de DEA cette année vont être dans le programme doctoral l'an prochain. Plus de 15 étudiants de maîtrise complètent des mémoires en civilisation américaine cette année et quelques-uns d'entre eux continueront en DEA l'an prochain. Le lancement de programmes de doctorats va certainement encourager plus d'étudiants sérieux à rejoindre notre centre de recherche dans les années à venir. Nous avons besoin de ce soutien financier du ministère à ce stade pour nous développer.

 

8)Les problèmes que nous rencontrons comme nouveau centre de recherche sont les suivants :

-beaucoup de collègues s'intéressent à notre travail, mais ne peuvent pas

nous rejoindre parce qu'ils sont depuis longtemps inscrits dans d'autres

centres et hésitent à rompre les liens avec ces institutions et les amis

qu'ils se sont faits, ce qui est compréhensible.

-Beaucoup s'intéressent à notre approche comme le nombre impressionnant

d'étudiants au colloque de janvier 2002 l'a montré, mais le développement de

notre centre ne peut être rapide.

Parmi les étudiants de doctorat, pas moins de trois sont venus solliciter conseils et renseignements pour leurs recherches, mais étant donné leur désir d'être associés à une institution parisienne plus prestigieuse qu'une université de province, ils ont refusé notre invitation à rester à Grenoble et à travailler sous notre direction. En dépit de leur refus, nous avons choisi de les aider, de les conseiller quand ils le demandaient même s'ils sont inscrits dans d'autres universités. En établissant la réputation de notre centre international de recherche à Grenoble,  nous espérons qu'avec le temps il sera plus facile à de bons étudiants de rester à Grenoble et de travailler en vue de leur doctorat à l'Université Stendhal plutôt qu'à Paris. Pour cela, nous avons besoin de l'aide du ministère particulièrement à ce stade crucial de notre développement.

 

Refuser un soutien financier pendant les 4 années à venir serait saboter nos efforts et par conséquent encourager le départ d'étudiants de Grenoble et de la région Rhône-Alpes.

 

Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous vous demandons votre aide pour faire que l'Université Stendhal soit un endroit que de très bons étudiants choisissent pour terminer leurs études doctorales en civilisation américaine.

 

 

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DOCUMENT #5

COMPTE RENDU CONSEIL SCIENTIFIQUE

SEANCE PLENIERE DU MARDI 23 mars 2004

 

5. Réflexions sur le budget de la recherche:

 

Le Conseil ne juge pas opportun de rétablir un barème de subventions pour les colloques; il préfère se réserver la possibilité d'attribuer une subvention exceptionnelle à un colloque d'une dimension exceptionnelle.

 

Indépendamment de cette procédure, le Conseil se réserve également la possibilité d'attribuer une subvention exceptionnelle à une équipe présentant une demande spécifique.

 

 

6. Dotation du CEIMSA pour l'année 2004

 

Francis Feeley, Directeur du CEIMSA, présente la situation de son équipe, qui est financée par le BQR depuis l'exercice 2000.

Le CEIMSA n'ayant pas été reconnu par le Ministère, le Conseil ne juge plus opportune de le financer par prélèvement sur le BQR.

Francis Feeley annonce qu'il réfléchit à l'intégration du CEIMSA au sein d'une équipe de l'Université.

Vu les dimensions du CEIMSA, cette intégration est la seule solution possible; une existence autonome du CEIMSA n'a plus de raison d'être: le Conseil en prend acte.

 

 

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DOCUMENT #6

Copy of e-mail message from Michel Lafon, Vice-President of the "Conseil Scientifique" at Stendhal University-Grenoble3, announcing the liquidation of CEIMSA by executive order (11 June 2004) :
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From: "Michel Lafon" <michelmllafon@wanadoo.fr>

To: Francis Feeley <francis.feeley@u-grenoble3.fr>

Date: Fri, 11 Jun 2004 10:01:29 +0200

Subject: ta demande d'intégration à l'ilcea

 



Cher Francis,

 

à l'issue d'une longue réflexion et d'une concertation sérieuse, je t'informe

qu'il n'est pas possible pour l'ILCEA de t'accueillir en son sein ; j'en suis

désolé pour toi, mais l'équipe que je dirige est lourde, complexe et difficile

à gérer : nous avons cinq composantes, très diverses ; nous pensons

sincèrement que ton intégration compliquerait sérieusement la situation de

l'équipe, qui a plutôt pour objectif, dans les prochaines années, de réduire

encore, si possible, le nombre de ses composantes, d'harmoniser ses

pratiques scientifiques (ton fonctionnement très atypique ne me semble

pas compatible avec le nôtre, je te le dis très sincèrement) et de simplifier

et clarifier au maximum son organisation.

 

Je t'incite donc à chercher une autre solution pour toi.

 

J'en profite pour t'informer que nous t'enverrons prochainement, le

Président et moi, une lettre prenant acte de "l'extinction" du CEIMSA et te

demandant d'en tirer toutes les conséquences institutionnelles.

 

Amitiés,

 

Michel

 

 

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DOCUMENT #7

from Odile Lagacherie, vice-president of the "Conseil d'administration" at Stendhal University, Grenoble3 :

 

28 juin 2004

Odile LAGACHERIE

Vice-Présidente du Conseil d'Administration

à

 

Francis FEELEY

Professeur

 

Monsieur le Professeur,

Conformément à la décision du Conseil Scientifique du 23 mars 2004, concernant le CEIMSA, il ne sera plus possible que le site institutionnel héberge votre site, à compter du 1er juillet, conformément à la décision du Président de l'Université. Je pense que vous avez dû faire le nécessaire pour qu'il puisse migrer vers un autre support. Pour cela, vous pouvez prendre contact avec Gérard Wagner du CRAI qui est à votre disposition.

Avec mes sincères salutations,

 

Odile LAGACHERIE

(signature)

 

 

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DOCUMENT #8

Petition signed by American Students from The University of Texas-Austin students who are taking a course in "US Foreign Policy since the Normandy Invasion" offered by The Université Stendhal this summer, and taught by Professor Francis Feeley.

 

This Petition was addressed to M. Patrick Chezaud, President of the Université Stendhal, and was delived on 6 July to the following administrators at the Université Stendhal :

 

M. Patrick Chezaud, Président,

M. Michel Lafon, Vice-Président Recherche,

M. George Tyras, Vice-Président aux Relations Internationales,

Mme. Odile Lagacherie, Vice-Président aux Affaires Générales ,

Mme. Françoise Papa, Vice-Président aux Affaires Pédagogiques,

Mme. Dominique Abry, Directrice du Centre Universitaire d'Etudes Françaises,

Mme. Susan Blattes, Directrice of the UFR d'Anglais, Université Stendhal,

M. Ramon Alverez, Responsable au Centre de ressources informatique réseaux,

M. Gerald Wagner, Web Master at Stendhal University, Centre de ressources et assistance informatique,

M. Marc Troisvalles, Secretary of the teachers' union local, SNEsup, on Stendhal Campus.

 

 

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PETITON TO M. PATRICK CHEZAUD, PRESIDENT OF THE UNIVERSITY STENDHAL

(July 6, 2004)

 

We the undersigned visiting students from The University of Texas-Austin respectfully request that Stendhal University restore access to the CEIMSA web site, which was provided as a research tool in order to complete our course in U.S. Foreign Policy this summer with Professor Feeley.

 

Signed by :

Leandro Garcia.................Senior at The University of Texas-Austin.

Farah Ghazi.....................Junior at The University of Texas-Austin.

Shelia Manek...................Senior at The University of Texas-Austin.

Jaclyn Randall..................Senior at The University of Texas-Austin.

Christopher Schaefer.........Senior at The University of Texas-Austin.

Darren Smedstad..............Senior at The University of Texas-Austin.

Jennifer Tobais..................Junior at The University of Texas-Austin.

Judy Tu............................Sophomore at The University of Texas-Austin.

Christina Wile...................Senior at The University of Texas-Austin.

 

 

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DOCUMENT #9

from Francis Feeley, a response to M. Michel Lafon, requesting an opportunity to defend at a "Conseil Scientifique" meeting the right for CEIMSA to continue all of its pedagogical activities, including it web site publications and the periodic international conferences held on the Stendhal campus.

 

11 juillet 2004

M. Francis Feeley

Professeur de civilisation américaine

Membre du Conseil Scientifique

Université Stendhal

Grenoble

     à

M. Michel Lafon

Vice-Président Recherche

Président du Conseil Scientifique

Université Stendhal

Grenoble

 

Cher collègue,

après votre refus de me permettre de défendre l'existence du CEIMSA dans

notre université devant les collègues du Conseil scientifique en juin, en

juillet et en septembre comme l'ordre du jour de ces réunions était trop

chargé, je vous prie de bien vouloir mettre cette question à l'ordre du jour

de la réunion d'octobre du Conseil scientifique.

 

Merci d'avance pour l'attention que vous porterez à ma demande urgente.

 

Francis Feeley

Professeur de civilisation américaine

Université Stendhal

 

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DOCUMENT #10

La rencontre avec le Président de l'Université Stendhal, M.P.Chezaud était fixé à 10.30, le 8 juillet 2004. Cette rencontre  a été précédée par une réunion du Conseil de l'UFR d'anglais qui a débuté à 9 heures.

Après avoir assisté pendant plus d'une heure à la réunion du conseil de l'UFR, je me suis excusé à 10.15 en expliquant que je me rendais pour voir le Président Chezaud à propos des tentatives actuelles de fermeture du Centre de Recherche de l'UFR d'anglais, le CEIMSA. J'ai annoncé que j'avais l'intention d'essayer de négocier avec le Président  de l'Université afin d'arriver à un compromis qui permettrait au CEIMSA de continuer d'exister en tant que petit centre local de recherche, et à son site Internet d'être réouvert (http://www..u-grenoble 3.fr/ceimsa <http://www.u-grenoble 3.fr/ceimsa> ) J'ai déclaré à mes collègues au Conseil de l'UFR d'anglais avant de partir qu'"une université doit représenter sur son campus tout ce qui constitue l'univers des idées" et que les activités pédagogiques et de recherche du CEIMSA constituent des occasions de présenter des aspects importants de la société américaine contemporaine qui ne sont pas bien connus et pas complètement compris par beaucoup d'Européens. La Directrice de notre UFR, Mme Susan Blattes et mes autres collègues (parmi lesquels beaucoup avaient déjà signé des pétitions en faveur de la liberté d'expression à l'université et de la poursuite des activités du CEIMSA, partie utile de notre programme d'études de l'UFR d'anglais) sont tombés d'accord qu'une Assemblée générale devrait être convoquée en début de semestre à l'automne où tous ceux directement ou indirectement impliqués dans cette crise pourraient parler de la liberté d'expression et du droit du CEIMSA d'exister.

Je me suis rendu au bureau du Président à 10.25 avant la fin de la réunion du Conseil de l'UFR.

Deux représentants de mon syndicat, le SNESup, étaient d'accord pour assister à cette rencontre : Marc Troisvallets (Professeur  et président de la section locale du SNESup) et Jean Derioz (ancien directeur de l'UFR d'anglais et membre du SNESup).  Après les avoir rejoints, nous avons croisé Mme Odile Lagacherie (Vice-Présidente de l'Université Stendhal et membre du SNESup). Nous nous sommes salués et elle m'a alors informé qu'elle n'avait pas aimé que je dise qu'aucune raison n'avait été donnée pour la suppression du site Internet du CEIMSA. "L'Université a des règles, m'a t-elle dit, et il faut les respecter." Selon moi, je n'avais transgressé aucune règle et ce que j'avais dit était la vérité, à savoir qu'aucune raison n'avait été donnée pour la suppression du site internet du CEIMSA, et que j'était en train de l'utiliser dans un cours d'été que je donnais sur l'histoire de la politique étrangère des Etats-Unis à des étudiants de l'Université du Texas d' Austin. Alors que Mme Odile Lagacherie s'éloignait, je lui ai rappelé que "cette université existe pour nous, et que nous n'existons pas pour cette université."

Marc Troisvallets, Jean Derioz et moi-même sommes alors allés rencontrer le Président de l'Université. En nous recevant, il nous a annoncé que 1)Le Vice-Président du Conseil scientifique, M.Michel Lafon, n'assisterait pas à cette rencontre

comme il était prévu, et que 2) il n'y aurait pas de négociation visant à changer la décision de liquidation du CEIMSA.

 

Quand j'ai demandé la raison pour laquelle M.Lafon n'assisterait pas à la réunion pour parler de l'avenir du CEIMSA, le Président m'a répondu que M.Lafon simplement ne souhaitait pas y assister.(Durant la réunion qui dura une heure et demie, le Président Chezaud a mentionné plusieurs fois qu'il souhaitait que Michel Lafon soit présent pour répondre à nos questions)

 

Avant de nous permettre d'entrer, le Président a déclaré que la réunion concernait Feeley et lui-même, que les représentants du SNEsup pouvaient le rencontrer plus tard s'ils le souhaitaient. Marc Troisvalets a protesté poliment disant qu'il pensait que le SNESup pouvait contribuer à résoudre ce conflit en négociant une solution aux problèmes créés par la fermeture du CEIMSA et de son site Internet. C'est alors que le Président Chezaud a déclaré de façon catégorique : 'Il n'y aura pas de négociations!" Cette décision, a t-il ajouté, a été prise au niveau administratif et elle ne peut  donner lieu à des négociations.

 

Je me suis retourné et j'étais sur le point de refuser d'entrer dans son bureau quand le Président Chezaud est revenu sur sa décision de ne pas laisser entrer les représentants du SNESup: "Eh bien, entrez tous les deux avec Feeley et écoutez ce que j'ai à lui dire. Je n'ai pas à vous faire entrer, mais je vais le faire; cela ne me dérange pas." Nous sommes entrés dans son bureau.

 

Le Président Chezaud a commencé par dire que la décision d'éliminer le CEIMSA avait été prise lors d'une réunion du 23 mars du Conseil scientifique (C.S.) à laquelle nous avions lui et moi assisté et qu'il n'y avait pas moyen de changer cette décision.

 

Marc Troisvalets a alors défendu poliment les activités du CEIMSA durant les trois années passées et mentionné qu'il était important de ne pas priver les enseignants de leurs outils pédagogiques (le site CEIMSA). Le Président Chezaud a répondu : "Oui, mais il n'y a rien que je puisse faire".

 

Au cours de la discussion, j'ai expliqué que le vote au cours de la réunion du Conseil scientifique du 23 mars concernait explicitement la demande officielle du CEIMSA d'un BQR (une subvention de l'Université) 1 000 euros pour le colloque prochain du 22-23 avril 2004 auquel était invité Jim Hightower. La discussion au Conseil scientifique n'avait jamais concerné l'"extinction" du CEIMSA comme l'avaient prétendu par la suite le Président Chezaud et le Vice-président Lafon. Il n'y avait pas eu de discussion à propos de la fermeture du CEIMSA et de son site Internet.

 

Pendant la discussion au Conseil scientifique à propos des 1 000 euros et du colloque Hightower, j'ai reconnu que le CEIMSA était un petit centre de recherche (nous n'avions que 4 enseignants de l'Université Stendhal alors et c'était moi qui faisais paraître le plus d'articles), mais j'ai ajouté que ce centre avait attiré l'attention d'un  grand nombre d'étudiants et de chercheurs, parmi lesquels beaucoup faisaient partie des plus de 1 000 participants à chacun des trois colloques internationaux organisés durant les trois années de l'existence du CEIMSA. De plus, le CEIMSA avait publié les recherches de douzaines de chercheurs français et américains ainsi que des essais remarquables d'étudiants grenoblois.

 

J'ai conclu ma présentation au Conseil scientifique en disant que j'étais surpris que la proposition BQR soit à l'ordre du jour du CS en mars, un mois avant le colloque du CEIMSA étant donné que j'avais appris que je ne recevrai pas de BQR et que je n'en avais pas demandé récemment. J'ajoutais que si on m'en accordait un de 1 000 euros, je pourrais inviter alors l'ancien Sénateur Jim Abourezk du Sud Dakota qui était d'accord pour venir si on couvrait les frais de son déplacement, et peut-être la Parlementaire Barbara Lee du Nord de la Californie.

 

J'ai rapidement ajouté, cependant, que si le CS décidait de ne pas accorder au CEIMSA le BQR de 1,000 euros, le colloque serait simplement plus réduit. Ce colloque plus petit était rendu possible grâce à une subvention d'Un Tramway Nommé Culture".

 

Ma seconde déclaration à la réunion du 23 mars 2004 a concerné l'avenir du CEIMSA : ma préférence, ai-je dit à mes collègues du CS, était qu'il reste un petit centre indépendant jusqu'à ce que je puisse recruter plus de membres actifs et créer un réseau avec d'autres centres de recherche de la région comme l'avait suggéré le Ministère de l'Enseignement l'année précédente en janvier 2003. Cependant, j'ai continué en disant que j'étais aussi prêt à demander à Michel Lafon la permission de rejoindre sa très grande équipe et de travailler à l'intérieur de la structure universitaire de cette façon. (Je me rappelle que Michel Lafon m'a souri et dit "S.O.S., n'est-ce pas Francis?") Il n'y a eu aucune discussion concernant la fermeture du CEIMSA à cette réunion et à ma connaissance aucun vote sur cette question.

 

Après avoir rappelé au Président Chezaud la discussion à cette réunion du CS devant mes camarades du SNESup (aucun des deux n'avait assisté à cette réunion) j'ai poursuivi en rappelant qu'il y a trois semaines quand j'avais rencontré le Président Chezaud et M.Lafon dans un couloir près du bureau du Président, j'avais demandé à M.Lafon de me mettre sur l'ordre du jour du prochain Conseil scientifique, fixé au 22 juin, afin que je puisse défendre le CEIMSA menacé de liquidation. Il a répondu que l'ordre du jour du 22 juin était chargé et que ce n'était pas possible, et lorsque je lui ai demandé de défendre le CEIMSA à la réunion de septembre du CS, il m'a répondu que l'ordre du jour était trop chargé pour me permettre de défendre alors le CEIMSA. Finalement, nous nous sommes entendus pour nous rencontrer le 8 juillet dans le bureau du Président.

 

Michel Lafon, Vice-Président  chargé de la recherche, a laissé passer presque trois mois après la réunion du CS de mars avant de décider de me dire qu'il ne permettrait pas au CEIMSA de se joindre à son équipe.. Dans le même message par lequel il rejetait ma demande, il me disait le 12 juin que lui et le Président Chezaud m'informeraient de l'extinction du CEIMSA. Le site du CEIMSA qui contenait plus de 3 000 pages  de communications a disparu le 1 juillet 2004 et ne peut plus être consulté par les étudiants et les chercheurs.

 

Il était clair à la rencontre avec le Président Chezaud hier 8 juillet que la chronologie des événements n'était pas contestée, mais que la signification de ces événements est la suivante:

 

1) Le Président Chezaud prétend que le CS a clairement voté l'extinction de mon centre de recherche. Je prétends que le CS a voté de ne pas subventionner le colloque Hightower, ce que je ne demandais plus depuis longtemps avant la réunion de mars.

 

2) le Président Chezaud prétend que le centre de recherche, CEIMSA, n'existe plus, qu'il n'y a pas de raison d'en défendre l'existence. Je prétends qu'après le refus de Michel Lafon le 12 juin d'inclure le CEIMSA dans son équipe, le CEIMSA doit avoir le droit de continuer à fonctionner jusqu'à ce que je trouve une solution. C'était l'esprit de la décision prise par l'ancienne Présidente Lise Dumasy en janvier 2003 et je ne demande rien de plus que la possibilité d'en parler avec mes collègues du CS à une réunion durant le premier semestre de l'année 2004-2005.

 

3) Le Président Chezaud prétend que le grand nombre de participants aux colloques internationaux du CEIMSA tend à prouver que le travail de ce centre de recherche n'est pas "scientifique". Je prétends que les sujets portant sur la civilisation américaine et en particulier sur l'histoire contemporaine, attirent un large public à cause des media. Les chercheurs, les étudiants et les militants se retrouvent en grands nombres pour entendre des analyses et des rapports de chercheurs (historiens, sociologues, politologues...)sur des sujets dont ils ont déjà entendu parler. Bref, c'est à cause d'un intérêt populaire, et non à cause d'une démagogie  non scientifique, que ces colloques internationaux ont attirée tant de personnes.

 

4) Le Président Chezaud prétend que la disparition du CEIMSA du serveur de l'Université Stendhal ne prive pas les étudiants et les chercheurs d'un accès parce que je peux aisément acheter les services d'un serveur privé (comme Wanadoo.fr). Je prétends qu'en tant que chercheur et professeur dans l'université française, mon travail devrait être associé à l'Université Stendhal, que le site Internet du CEIMSA devrait se trouver sur le serveur de l'Université Stendhal "u-grenoble3.fr".

 

La présence et les brèves interventions des représentants du SNESup ont aidé toutes les personnes présentes à cette réunion à mieux comprendre la procédure qui menace d'extinction notre centre de recherche.

 

Avant de quitter le bureau du Président, je lui ai dit que 1) au moment de la discussion du BQR à la reunion du CS le 23 mars 2004, le centre de recherche CEIMSA a eu comme membres 4 enseignants à l'Université Stendhal, non 1 seul comme a prétendu M. Chezaud dans son communication daté le 7 juillet, 2) Le CEIMSA a reçu une subvention pendant 3 ans (2000-2001, 2001-2002, et 2002-2003) dans le forme du BAR accordé par le CS, et non pendant 4 ans, comme M. Chezaud a écrit dans le même communication du 7 juillet, adressé aux étudiants et aux spécialistes qui ont contesté la décision de liquider CEIMSA et son site web, 3) dans la discussion au CS le 23 mars au tour de CEIMSA la question de l'extinction de CEIMSA n'était jamais adressée (plutôt, la discussion s'adressait autour des questions (a) d'une subvention en le forme d'un BQR pour le Conférence International avec Jim Hightower, et (b) la possibilité de intégrer CEIMSA dans l'équipe de Michel Lafon, qui plus que deux mois plus tarde (le 12 juin) m'a écrit qu'il n'était pas d'accorde d'intégrer CEIMSA dans son équipe, dans la même mèle électronique ou il a annoncé la fameuse phrase : "J'en profite pour t'informer que nous t'enverrons prochainement, le Président et moi, une lettre prenant acte de ' l'extinction ' du CEIMSA et te demandant d'en tirer toutes les conséquences institutionnelles."

J'ai continué à dire au Président Chezaud que : 4) je ne voulais pas que le CEIMSA soit marginalisé par l'Université Stendhal, 5) que le site iternet du CEIMSA devait être rétabli immédiatement afin que mes étudiants de maîtrise et de doctorat puissent continuer à l'utiliser pour leurs recherches cet été et que 6) je souhaitais présenter une défense devant le CS, avoir une discussion ouverte et démocratique suivie d'un vote sur les questions importantes soulevées, qui comprennent les libertés universitaires traditionnelles et la liberté d'expression. (La règle « pas de BQR égale pas de centre » était fait sans discussion ouverte dans le Conseil Scientifique, et l’élimination du CEIMSA était accomplis par le refus de M. Lafon après la fin de l’année scolaire en 12 juin, et sans discussion dans le C. S.)

Le Président Chezaud a répondu : 1) que depuis la réunion du 23 mars un membre du CEIMSA avait démissionné pour rejoindre son centre de recherche, le CEIMRA, 2) qu'il avait été contre la subvention accordée par le CS pour le colloque international du 11-12 janvier 2002, et 3) qu'un centre était automatiquement dissous si un BQR n'était pas accordé par le CS. (**)
Il a ajouté 4) que le CEIMSA n'existait plus et que le site Internet ne serait pas rétabli et 5) que si je voulais réellement que la question du CEIMSA soit à l'ordre du jour du Conseil scientifique à l'automne, il me fallait contacter Michel Lafon à propos duquel  il avait dit à plusieurs reprises "je regrette que il ne soit pas venu à cette réunion".


________________

(**) NOTE :

En février 2004, j'avais renoncé à demander un BQR pour le colloque Hightower parce que depuis juin 2003 quand j'avais commencé à préparer mon troisième colloque, M.Lafon m'avait dit que je devrais remettre ma demande pour des raisons politiques peu claires. En novembre j'ai finalement décidé de faire la demande d'un BQR pour le colloque pour m'entendre dire qu' on regrette, mais que la date limite était passée pour l'attribution de BQR. J'y ai renoncé et organisé un plus petit colloque. J'ai été surpris quand la question d'un BQR pour le CEIMSA a été mise à l'ordre du jour en mars, un mois avant le colloque Hightower, mais il n'était pas trop tard pour inviter alors le Sénateur Abourezk à ce colloque. Ainsi donc, j'ai essayé d'obtenir l'argent, mais sans succès. Je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle le Président Chezaud et le Vice-Président Lafon avaient mis cette demande de subvention à l'ordre du jour de la réunion du 23 mars.
(En fait, c'était une manoeuvre pour éliminer mon centre; je n'avais pas alors compris que le refus d'un BQR signifiait la fermeture de mon centre.)

 

 

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DOCUMENT #11

Lettre du 19 novembre adressée aux membres du Conseil De L’Administration à l’Université Stendhal : « UNE DEMANDE URGENTE AU NOM DE LA JUSTICE » .

 



                                                        Francis McCollum Feeley
                                                        Professeur de civilisation américaine
                                                        Université Stendhal-Grenoble3

                                                                        aux

                                                        Membres du Conseil d'administration
                                                        Université Stendhal-Grenoble3

                                                        Grenoble, 19 novembre 2004


Chers Collègues,
je vous envoie ce document en faisant appel à votre raison, et non à vos sentiments, à propos des injustices et des actions illégales commises par l'administration de notre université depuis la fermeture arbitraire du centre de recherches en Etudes américaines, le CEIMSA, l'été dernier, et de son site internet sur le serveur de l'Université Stendhal.

Cette fermeture est une violation de la promesse de l'ancienne Présidente, Lise Dumasy, faite il y a un an - que le CEIMSA se verrait accorder 2 ans de plus pour développer un réseau régional regroupant des Américanistes d'autres universités du Sud-Est, et finalement pour former un réseau international qui inclurait des chercheurs de plusieurs universités américaines. Le président Chezaud et son équipe présidentielle ont non seulement violé la promesse de Madame Lise Dumasy, mais ils n'ont pas pu donner une justification crédible pour leurs actions, à savoir :1) fournir leurs critères pour la décision de supprimer le CEIMSA prématurément, et 2)justifier l'élimination du site Internet du CEIMSA au moment où il était utilisé dans un cours d'été sur le campus de l'Université Stendhal, entraînant l'impossibilité d'accéder à 3000 pages de documents et de publications scientifiques, disponibles aussi aux étudients de TER et de DEA qui travaillaient à leurs mémoires et thèses et à moi même pour terminer un livre sur George W. Bush. A cause de cet acte arbitraire de la part de l'administration, mon livre n'etait pas publié, et beaucoup de ces publications par mes collégues au site de CEIMSA ne sont toujours pas disponibles aujourd'hui sur les moteurs de recherche Internet (plus de quatre mois plus tard).

Mais l'histoire ne s'arrête pas là : la fermeture arbitraire du CEIMSA, la liquidation de son site Internet ont été suivies par une tentative pour étouffer l'affaire. Les administrateurs au Conseil scientifique ont déformé le "compte rendu" de la réunion du 16 septembre en rapportant des discussions qui n'ont jamais eu lieu et en omettant des déclarations importantes qui y ont été faites. Ce soi-disant "compte rendu" n'est rien de moins qu'une tentative tardive pour "justifier" la fermeture du CEIMSA après coup. En tant que membre élu du CS, j'étais présent et j'ai participé aux discussions de cette réunion de septembre. Ce que j'ai lu dans le  compte rendu" officiel est une falsification de ce qui a été dit, et aussi une présentation totalement déformée de ce que le CEIMSA a accompli durant les trois dernières années à l'Université Stendhal avec l'autorisation du CS.

Mais les falsifications et les erreurs du compte rendu de la réunion de septembre du CS ne sont pas la fin de l'histoire d'un abus arrogant de pouvoir à l'Université Stendhal. Quand j'ai assisté à la rencontre d'octobre du CS, j'ai demandé poliment la possibilité de corriger le"compte rendu" avant le vote d'approbation. Le Vice-Président Lafon m'a refusé cette possibilité.

J'ai alors demandé que ma défense en 25 points, qui visait à corriger les erreurs et les déformations de ce "compte rendu" utilisées pour justifier la suppression du CEIMSA, soit incluse dans le "compte rendu" en tant que réponse aux accusations portées contre ma conduite professionnelle en tant que directeur du CEIMSA. Cela m'a été aussi refusé. Le rapport officiel de la réunion du CS de septembre montre que ces accusations très dures contre moi et ma conduite professionnelle ont été faites à la réunion du CS en ma présence et sans que j'aie pu me défendre. Seulement un point de vue sur cette sordide affaire a été enregistré dans le "compte rendu" officiel de l'Université Stendhal, puis silence... Le vote pour accepter ce "compte rendu" de la réunion du CS de septembre a été presque unanime à la réunion d'octobre.

Je m'adresse à vous, mes collègues au Conseil d'administration, en vous demandant de bien vouloir corriger cette faute avant que la même chose vous arrive et que vous regrettiez votre inaction.

Je m'adresse à des collègues qui, j'en suis sûr pour les raisons historiques, ne veulent pas être associés à des pratiques totalitaires. Je vous invite à lire le texte écrit pour assurer ma défense en réponse au "compte rendu" falsifié de la réunion du CS de septembre, et de voter contre la politique adoptée par le CS à sa réunion d'octobre.


Veuillez croire, mes chers collègues, à mes sentiments dévoués

Francis Feeley
Professeur de civilisation américaine
Grenoble3



Ci-dessous veuillez-vous trouver le document en question :

__________________________________________

COMPTE RENDU CONSEIL SCIENTIFIQUE
SEANCE PLEMERE DU
JEUDI 16 SEPTEMBRE 2004

&

A CRITICAL COMMENTARY                     UN COMMENTAIRE CRITIQUE
                   BY                                                   PAR
           PROFESSOR                                    LE PROFESEUR
FRANCIS McCOLLUM FEELEY                 FRANCIS McCOLLUM FEELEY
        UFR D’ANGLAIS                                     UFR D’ANGLAIS
UNIVERSITE STENDHAL-GRENOBLE 3               STENDHAL UNIVERSITY
          (19 October 2004)                                        (19 octobre 2004)


 

___________________________
1.      Informations générales

a)      Disparition de Victor del Litto
Victor del Litto, grand spécialiste de l'oeuvre de Stendhal et ancien Doyen de la
Faculté
des Lettres de Grenoble, a disparu au cours de l'été 2004. Le Conseil
Scientifique rend hommage à sa mémoire. Des hommages officiels seront rendus par
la ville de Grenoble et par l'Université dans les mois à venir.

b)      Distinctions
Bernard  Miège, Professeur à l'UFR  des Sciences de l'Information et de  la Communication, a été fait Docteur honoris causa de l'Université de Bucarest.
Gilles Philippe,  Professeur à l'UFR de Lettres, vient de se voir attribuer une délégation à l'Institut Universitaire de France.
Le Conseil Scientifique se réjouit de ces distinctions et adresse à ces deux collègues ses chaleureuses félicitations.

c)      Affaire F. Feeley
Le Président et le Vice-Président souhaitent informer les membres du Conseil des développements de l'affaire en cours.

Rappel: à sa séance du 23 mars 2004, où le renouvellement de la dotation financière annuelle du Ceimsa (par prélèvement sur le BQR) était à l'ordre du jour, le Conseil a décidé, après en avoir débattu, de ne pas renouveler ladite dotation pour 2004. Cette décision s'appuie notamment sur l'expertise négative du Ministère. Il s'avère clairement qu'au bout de quatre ans le Ceimsa n'a pas réussi à progresser, notamment en termes d'effectifs ; ses effectifs sont même en chute.



(1)

**(See Document #1.a in Newsletter Number 22, which contains the complete archives of the CEIMSA Crisis, “Scandal at Stendhal,” at http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/. In this document (dossier numéro 20032215 from the Ministry of Education) a positive evaluation of CEIMSA is given, despite the formal “avis défavorable” because of its size. As a solution to this problem of size, the Ministry encouraged CEIMSA to develop a network with other French universities within 15 days, in order to gain immediate approval from the Ministry. My attempt to develop this network on short notice was delivered to former President Lise Dumasy, but my appeal was never sent to the Ministry [please see Doc.#1.c].  Subsequently, I was presented with three options by former President Dumasy : a) to join the research center CEMRA, which was directed by Patrick Chezaud in the UFR d’Anglais, b) to affiliate CEIMSA with the equip Institut des Langues et Cultures de l’Europe (ILCE), which was headed by Michel Lafon, or c) to remain a local, autonomous research center and make a new appeal to the Ministry in two years, after building a network with Americanist scholars in other French universities, as the Ministry itself had suggested.)**


**(se référer au Document #1.a dans la Newsletter Number 22, qui contient toutes les archives de la crise du CEIMSA "Scandale à Stendhal" à l'adresse http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/. Dans ce document (dossier N°20032215 du Ministère de l'Education) on relève plusieurs appréciations positives du CEIMSA, en dépit de l'avis défavorable émis du fait de sa taille insuffisante. Pour résoudre ce problème de taille, le Ministère encourage le CEIMSA à créer un réseau avec d'autres universités. Si un tel réseau avait pu être créé avant 15 jours, le Ministère aurait pu donner immédiatement son agrément. J'ai tenté de proposer un tel réseau dans une brève note transmise à la Présidente Dumasy, mais elle ne fut jamais transmise au Ministère (voir document #1.c). En conséquence, Lise Dumasy me proposa trois options: a) me rattacher au CEMRA, dirigé par Patrick Chézaud à l'UFR d'Anglais, b) affilier le CEIMSA à l'Institut des Langues et Cultures de l'Europe, sous la responsabilité de Michel Lafon, ou d) rester un centre de recherche local et autonome et le présenter à nouveau au Ministère dans deux ans, après avoir créé un réseau avec des Américanistes d'autres universités, ainsi que le Ministère lui-même l'avait suggéré)**

 

Francis Feeley, présent ce jour-là, ne conteste pas le bien-fondé de cette décision,

 

(2)

**(This decision concerned the BQR only. The «extinction» of CEIMSA was never discussed at this meeting. On the contrary, there was the discussion of CEIMSA being affiliated with the large multi-center equipe directed by Vice-President Lafon and which had recently changed its name to from Institut des Langues et Cultures de l’Europe (ILCE) to Institut des langues et des cultures d'Europe et d'Amérique (ILCEA) and declared its new objectives as follows: “Ces recherches sont menées dans les différentes aires (géographiques, historiques, politiques, culturelles et linguistiques) représentées au sein de l’ILCEA, qui englobent, au-delà de l’Europe, les mondes anglo-américain et hispano-américain. Elles orientent les différentes publications de l’ILCEA, ainsi que les thèses inscrites en son sein.)**
**(Cette décision concernait seulement le BQR. La "mise en extinction" du CEIMSA n'a jamais été discutée lors de cette réunion. Au contraire, il a été évoqué au cours du débat que le CEIMSA pourrait s'affilier à la fédération d'équipes de l'ILCE dont le responsable Michel Lafon avait récemment changé l'intitulé en ILCEA (Institut des langues et des cultures d'Europe et d'Amérique) en affichant ainsi ses nouveaux objectifs: "Ces recherches sont menées dans les différentes aires (géographiques, historiques, politiques, culturelles et linguistiques) représentées au sein de l’ILCEA, qui englobent, au-delà de l’Europe, les mondes anglo-américain et hispano-américain. Elles orientent les différentes publications de l’ILCEA, ainsi que les thèses inscrites en son sein.)**

 il reconnaît qu'il est quasiment le seul membre de son centre et qu'il n'a qu'un ou deux doctorants. Il annonce qu'il réfléchit à une intégration au sein d'une équipe. L'existence en tant qu'équipe émergente autonome du Ceimsa n'a plus de raison d'être  le Conseil en prend acte.

 

(3)

**(Again, there was never a discussion at the 23 March meeting of the CS of the question of whether or not to close CEIMSA, but rather to save it by integrating it into another equip, such as the Institut des langues et des cultures d'Europe et d'Amérique (ILCEA), the equip headed by Vice-President Lafon, which contains the following 5 centres fédérés :


Centre d’études et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC)
Centre d’études et de recherches hispaniques de l’université Stendhal (CERHIUS)
Centre d’études slaves contemporaines (CESC)
Groupe de recherche multilingue en traduction spécialisée (GREMUTS)
Groupe de recherche sur la régulation, économie et civilisation (GRREC)
but which does not yet have Center focusing on North America.)**


**(A nouveau je maintiens que la question de dissoudre ou non le CEIMSA n'a jamais été discutée lors de la réunion du 23 Mars du CS, mais au contraire il a été question de le sauvegarder en l'intégrant dans une autre équipe, telle que l'ILCEA, qui comprenait les cinq centres de recherche fédérés suivants:


Centre d’études et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC)
Centre d’études et de recherches hispaniques de l’université Stendhal (CERHIUS)
Centre d’études slaves contemporaines (CESC)
Groupe de recherche multilingue en traduction spécialisée (GREMUTS)
Groupe de recherche sur la régulation, économie et civilisation (GRREC)
mais ne comprenait pas de centre de recherche sur l'Amérique du Nord

 

Quelques mois plus tard, M.Feeley se lance dans une campagne de «défense du Ceimsa», de dénigrement de l'Université
et d'attaque du Président et de l'équipe présidentielle. Dans un article du Dauphiné libéré du 7 septembre 2004, intitulé «Polémique internationale à l'Université Stendhal », il dénonce même la «haine idéologique».

 

(4)

**(My efforts to defend CEIMSA began after M. Lafon informed me on 11 June that CEIMSA would be formally “mis en extinction” by order of a letter from him and President Chezaud (please see Document #1.d) and subsequently rejected my requests to appeal this decision at the next CS meeting on 22 June, and, at the same time, he refused my request that a review of this decision be put on the agenda for the CS meeting in September. After M. Lafon refused all of these requests, only then did I  inform him that many people would be upset by this decision to close CEIMSA. I at once informed the many supporters of CEIMSA of what had happened and began gathering documentation for the Center’s archives, urging supporters of CEIMSA to petition the Stendhal University administration in a polite and well-reasoned manner to reopen this discussion and reconsider their decision to close CEIMSA.)**


**(Mes efforts pour défendre le CEIMSA ont commencé après que Michel Lafon m'eut informé le 11 Juin que le CEIMSA serait officiellement "mis en extinction" par une lettre de lui et du Président Chézaud (voir Document #1.D) et qu'il eut rejeté mes demandes d'en appeler de cette décision lors de la réunion du CS du 22 Juin, tout en refusant également de mettre ce problème à l'ordre du jour de la réunion du CS en septembre. C'est seulement après que Michel Lafon eut refusé toutes ces demandes que je l'ai informé que de nombreuses personnes seraient perturbées par la décision de dissoudre le CEIMSA. J'ai alors immédiatement informé tous ceux qui étaient en contact professionnel avec le CEIMSA, en particulier les étudiants et la communauté universitaire française et étrangère, de ce qui était arrivé et j'ai commencé à demander aux utilisateurs du CEIMSA et de ses fonds documentaires de demander aux responsables de l'Université, dans les formes requises, de reconsidérer la décision de dissoudre le CEIMSA et de supprimer les accès à son site web)**

Le «droit de réponse » ci-dessous a été adressé au Dauphiné:

«La Présidence de I 'Université Stendhal tient à rappeler que la fermeture du CEIMSA résulte de procédures d'évaluation internes et nationales, qui s'appliquent à tous les centres et
laboratoires de recherche du pays.

(5)

**(The internal and national proceedure for evaluation of CEIMSA was never completed. At the national level, the Ministry of Education’s suggestion that CEIMSA appeal the “avis défavorable” within 15 days was acted on, but this appeal was never critiqued locally nor was it ever sent to the Ministry for a final decision. And at the local level, I was not permitted to appeal the decision to close CEIMSA before the end of the promised two-year period for that would enable me to create a network with other universities. In both cases, Stendhal University administrators prevented the completion of the procédures d'évaluation.)**

**( A ma connaissance, aucune procédure d'évaluation scientifique des activités du CEIMSA interne ni nationale n'a jamais été conduite. Ou si elle l'a été, je n'ai été informé ni des noms du ou des évaluateurs parmi les pairs de ma discipline ni de l'existence d'un rapport d'évaluation. An niveau national, le Ministère de l'Education, après son avis défavorable basé sur la taille du centre, a suggéré qu'une nouvelle demande lui soit soumise sous 15 jours, mais celle-ci n'a pas été évaluée localement et n'a pas non plus été transmise au Ministère pour décision finale. Au niveau local, je n'ai pas été autorisé à faire appel de la décision de mettre le CEIMSA en extinction avant la fin de la période de deux ans qui m'avait été promise pour créer un réseau de recherche avec d'autres universités. Dans les deux cas, les responsables de l'université ont évité de recourir à une procédure d'évaluation scientifique standard.)**

Elle signale au passage que la décision d'accorder ou de ne pas accorder «soutiens et crédits» à un centre de recherche ne relève pas de l'arbitraire «du Président et de son équipe», mais de la responsabilité du Conseil Scientifique de l'Université, instance démocratiquement élue. Le directeur de lex-CEIMSA est membre de ce Conseil, il était présent le jour où cette décision a été prise et il ne l'a nullement contestée ce jour-là, tant elle est apparue parfaitement fondée à tous.

 

(6)

**(Once again the extinction of CEIMSA was never discussed at the 23 March meeting of the CS, only the refusal of a BQR a sum of money which would have enabled US Senator James Abourezk to speak at the International Conference with James Hightower on April 22-23 at Stendhal University-Grenoble3. Also discussed was the possibility of attaching the center CEIMSA to M. Lafon’s large equip, ILCEA, as it sixth center.)**

**(Encore une fois, la "mise en extinction" du CEIMSA n'a jamais été discutée lors de la réunion du CS du 23 Mars. Seule a été refusée une subvention du BQR que j'avais demandée pour couvrir le coût de la participation du Sénateur US James Abourezk qui devait intervenir lors de la Conférence Internationale organisée les 22 et 23 Avril à l'université Stendhal avec James Hightower. Il fut aussi discuté lors de cette séance du CS la possibilité de rattacher le CEIMSA à la fédération d'équipes ILCEA, comme sixième équipe de cette fédération.)**

La recherche universitaire ne se décrète pas dans les médias ni à la criée. Elle est une
activité sérieuse et collective, financée par les deniers publics, qui doit répondre à une série de critères d'excellence, réunir un nombre minimal d'enseignants-chercheurs et de doctorants, produire des travaux utiles à la communauté scientifique, reconnus par elle, et se soumettre à des expertises rigoureuses, à commencer par celles du Ministère. Le CEIMSA, né en 2000 à l'initiative d'un enseignant-chercheur, n'a malheureusement jamais réussi à atteindre, pas plus en termes d'effectifs qu'en termes d'orientations scientifiques, les niveaux minimaux permettant une reconnaissance institutionnelle officielle, et ce malgré l'aide constante que lui a apportée I 'Université pendant quatre ans.

(7)

**(«Les termes d’orientations scientifiques» de CEIMSA was never the subject of debate in the CS, as the comptes rendus since September 2000 will clearly show. No criteria and no evaluation of CEIMSA was ever provided by the CS before M. Lafon’s June 11, 2004 announcement of his intention to close the center permanently. Also, the promised letter from Vice-President Lafon and President Chezaud announcing the “extinction” of  CEIMSA was never sent to me.)**

**(Les "orientations scientifiques" du CEIMSA n'ont jamais fait l'objet de débats au sein du CS, comme le montrent clairement les comptes rendus de ses réunions depuis septembre 2000. Aucun critère d'évaluation scientifique du CEIMSA n'a jamais été avancé par le CS avant que Michel Lafon annonce le 11 Juin 2004 son intention et celle du Président Chézaud de "mettre en extinction " le CEIMSA. Je précise également que la lettre promise par Michel Lafon et annonçant cette décision ne m'a jamais été adressée.)**

Ni «haine idéologique», ni «polémique internationale», ni «autodafé électronique », nulle menace sur «la liberté d'expression», et pas davantage d'«inondation de pétitions et de mails de soutien» (l'outrance de ces termes prêterait à sourire, s'ils ne constituaient, pour la plupart d'entre eux, des accusations d'une extrême gravité), mais une réalité élémentaire et incontestable l'Université Stendhal n'a pas vocation, pas plus d'ailleurs qu'aucune autre université française, à promouvoir au rang de centre de recherches les activités d'un seul de ses membres, aussi véhément et soucieux de publicité soit-il
Fin du communiqué.

 

(8)

**(I did not seek out the interview with Dauphiné libéré and when the journalist telephoned me at my home and asked me why CEIMSA had been closed, I replied that I honestly did not know. I never accused the President of “haine ideologique,” and no reasonable person could hold me responsible for the opinions of other supporters of CEIMSA. I simply answered the journalist that I had received no explanation as to why the new President has suddenly reversed the promise of former President Dumasy, who had promised that I could have two more years (until spring 2005) to establish a network with other Americanist scholars working at universities in the Rhone-Alpes region of France.
Moreover, is it not a serious violation of Academic Freedom to suppress all public access to several years of research presented by scholars associated with CEIMSA at conferences financed by Stendhal University and subsequently published on the CEIMSA web site which was located on the Stendhal University server?  )**

**(Je ne suis pas à l'origine de l'interview du Dauphiné Libéré et lorsque la journaliste a téléphoné chez moi et m'a demandé pourquoi le CEIMSA avait été fermé, j'ai répondu honnêtement que je ne savais pas. Je n'ai jamais accusé le Président de "haine idéologique" et aucune personne responsable ne peut me tenir responsable des opinions émises par ceux qui défendent le CEIMSA. J'ai seulement répondu à la journaliste que personne ne m'avait expliqué pourquoi le nouveau Président était soudainement revenu sur la promesse de la précédente Présidente Lise Dumasy de me donner deux ans de délai pour créer un réseau de recherche avec d'autres Américanistes des universités du sud est de la France.
Par
ailleurs n'est-ce pas une atteinte à la liberté d'expression de supprimer tout accès public à l'ensemble des résultats de recherche des collaborateurs du CEIMSA et notamment des trois conférences internationales organisées à Grenoble avec un financement de l'université?)**

Michel Lafon rappelle à nouveau qu'il n'est pas du pouvoir d'un Président d'Université (ni de son équipe) de créer ou de dissoudre une équipe de recherche:
c'est la fonction du Conseil Scientifique, instance élue, qui a pleinement joué son rôle, en toute connaissance de cause, en fondant ses décisions sur des motifs purement scientifiques, évidence que personne n est fondé à contester, et surtout pas un membre de ce Conseil.

 

(9)

**(Again, I have not to this day received an answer to my question: Why was the promise for a two-year extention, to give more time to CEIMSA to establish a network, suddenly reversed when President Chezaud replaced out-going President Dumasy?)**

**(A nouveau je précise que jusqu'à aujourd'hui je n'ai reçu aucune réponse à ma question: pourquoi est on soudainement revenu sur la promesse de m'accorder deux années pour créer un réseau de recherche lorsque le Président Chézaud a remplacé la précédente Présidente Lise Dumasy ?)**

Il lit ensuite un courrier envoyé par le Secrétaire général du SNCS au Président le 26 août 2004, dénonçant un «autodafé électronique» et annonçant l'envoi d'un communiqué de presse à l'AFP (qui, s'étant informée de la réalité de l'affaire, a renoncé à publier ce communiqué).
Un courrier sera adressé à ce syndicat.

Sur l'« autodafé electronique » (sic) : lorsqu'une équipe cesse d'exister, elle ne peut pas continuer à avoir un site hébergé sur le serveur de l'Université. Plus de trois mois après la décision du CS, la Vice-Présidente du CA a demandé à l'intéressé de chercher une solution d'hébergement de son site sur un serveur gratuit extérieur à l'Université, s'il souhaitait le conserver, et de se rapprocher pour ce faire du webmestre de l'Université, avec qui un rendez-vous a été pris, pour établir un lien entre sa page personnelle et ce site. L'intéressé a refusé cette solution et a choisi de faire héberger le site du «Ceimsa en exil » (sic) sur le serveur d'une université nord-américaine

(10) 

**(Why did it take three months before I was notified that the CEIMSA web site would be closed, after the administrative decision to close CEIMSA? Also, does there really exist a free server which can house more than 3000 pages of scientific documentation? I believe that it is indefensible to argue that when a research center is closed the University cannot continue to provide public access to the scientific publications and discussions which were produced over a period of several years, and which include scholarly publications by members of the Stendhal University faculty, outstanding student research, not to mention the participation of internationally recognized specialists in the field of American studies.
And finally, I point out that my professional duties at Stendhal University require that I provide pedagogical services and research opportunities to my students and it is obvious that the CEIMSA web site constitutes an essential pedagogical tool allowing me to fulfill my duties as a research director and a teacher. Do university administrators have the right to deprive me of these tools? Is it defensible to argue that such pedagogical tools must be removed to a private internet server? )**

**(Pourquoi a-t-on attendu trois mois après la supposée décision administrative de clore le CEIMSA pour m'annoncer la suppression du site WEB ? D'ailleurs existe-t-il un serveur gratuit pour héberger une documentation de 3000 pages?  De toute manière je ne crois pas qu'on puisse soutenir que lorsqu'une équipe cesse d'exister, l'université ne peut pas continuer à assurer un accès public aux travaux de recherche qu'elle a réalisés: retire-t-elle les actes des séminaires et des colloques de ses bibliothèques ou les thèses soutenues par les étudiants qui ont travaillé dans cette équipe ? Enfin je signale que mes missions d'enseignant chercheur me font obligation d'assurer un service pédagogique et un service de recherche et il est évident que le site du CEIMSA constitue pour moi un outil de travail essentiel pour remplir ces deux missions. L'université a-t-elle le droit de m'en priver ? Peut-elle soutenir -comme certaines personnes me l'ont suggéré- que cet outil de travail devrait être implémenté sur un serveur privé ? )**

http ://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/index.html

 

(11)

**(The CEIMSA web site is an academic and scientific project which appropriately belongs on a university web site. Faculty at the University of California in San Diego, have recognized this fact and have offered temporary housing for CEIMSA so that it can continue its scientific and pedagogical work until academic freedom is restored at Stendhal University Grenoble 3 (I hope). In addition no access to a “page personnelle,” even for very short items like CVs and bibliographies, exists on the Stendhal University server.)**

**(Le site web du CEISMA est un instrument de travail à la fois pédagogique et de recherche qui trouve sa place normale sur un serveur du service public universitaire. Les partenaires réguliers du CEIMSA à l'université de Californie à San Diego ont tenu compte de cette réalité en offrant un hébergement que j'espère temporaire, qui est pour moi une aide précieuse pour me permettre de continuer mes activités de professeur avec efficacité en attendant que les libertés académiques soient rétablies, en ce qui me concerne, à l'université Stendhal. J'ajoute qu'il n'existe aucun accès à des "pages personnelles" pour les universitaires sur le serveur de l'université Stendhal, même pour des informations très brèves telles que les CV ou les bibliographies des enseignants chercheurs )**

 

Sous le titre général « Scandale à Stendhal », ce site comporte notamment :


(12)

**(This title is not a general title of the the web site. It is no more than the subject of the most recent of 22 Newsletters published by CEIMSA, and this could have been easily verified. This most recent Newsletter # 22, dated 1 September 2004, offers the many associates of CEIMSA in France and in the United States a complete set of documents on the crisis CEIMSA is now facing.)**

**(Ce titre n'est nullement le titre général du site. Il est facile de le vérifier. C'est celui de la plus récente des 22 Newsletters, datée du 1er septembre 2004, qui met à la disposition des usagers une liste complète de documents sur la crise à laquelle les collaborateurs du CEIMSA, en France et à l'étranger, sont confrontés.)**

- la liste des membres d'un «Comité de direction» du Ceimsa, qui est, pour partie ou en totalité, un faux

 

(13)

**(Not true. Each atelier director at CEIMSA was recruited by me and gave his/her permission to be included on this List. Occasionally, members have requested to be removed from this list, and when that happened their names were removed immediately.)**

**(Cette affirmation ne reflète en rien la réalité. Chaque directeur d'atelier au CEIMSA a été nommé par moi après m'avoir donné l'autorisation de l'inclure dans la liste. Il est arrivé que certains d'entre eux demandent à être déchargés de cette fonction, et dans ce cas leurs noms ont été immédiatement retirés de la liste.)**

- des mails personnels, publiés sans l'autorisation de leurs auteurs et longuement commentés;

 

(14)

**(This also is a false. All addresses listed on the CEIMSA web site are professional addresses and were listed only with the knowledge and permission of the parties involved. There is simply no evidence offered to support this accusation.)**

**(Cette affirmation est également contraire à la vérité. Le texte ne peut donner aucun exemple précis car tous les textes et toutes les adresses cités dans le site du CEIMSA sont des documents professionnels -y compris ceux relatifs à la crise du CEIMSA- et ils n'y figurent qu'avec la permission des personnes concernées.)**

- des documents comparant, implicitement et parfois même explicitement, l'action supposée du Président et de son équipe à des pratiques nazies.

 

(15)

**(In the many discussions about this crisis at CEIMSA some comparisons have been made with Stalinist Russia and Nazi Germany, but nowhere have I made such a comparison. At the Conseil Scientifique meeting last month, when the term autodafé was being discussed, I made the historical observation that the autodafé was not the systematic destruction of every copy of specific books; it was sufficient to destroy only those copies in selected libraries to introduce the desired censorship.)**

**( Au cours de nombreuses discussions sur la crise du CEIMSA certains ont fait des comparaisons avec la Russie stalinienne et l'Allemagne nazie, mais je n'en suis pas responsable. Lors de la réunion du CS le mois dernier, lorsque le terme autodafé électronique a été discuté, j'ai fait la remarque qu'un autodafé n'était pas la destruction systématique de tous les exemplaires d'un livre donné: la destruction des exemplaires dans certaines bibliothèques suffisait à imposer la censure recherchée.)**

Plusieurs points sont évoqués en séance :

- La perte ou destruction des documents du Ceimsa (3000 pages): M.Feeley reconnaît qu'aucun document n'a été perdu, que pas une des 3000 pages n'a été détruite.

 

(16)

**(I am simply not responsible for all the opinions of those people defending the CEIMSA web site. The National Association of Scientific Researchers in France (SNCS) is understandably concerned with the manner in which the CEIMSA web site was closed. Their communiqué of 30 July refered to the “electronic autodafé” at Stendhal University and concluded with the observation that the CEIMSA web site can be reinstalled on a web site immediately. At no time did anyone pretend that the archives of CEIMSA had been totally destroyed, and to state this idea is intentionally misleading.

 

There were four very negative consequences from the closing of the CEIMSA web site: a) it disrupted my summer course on American Foreign Policy because the web site provided students with necessary documents required in order to complete this course, b) it deprived my DEA and TER students of research materials during the summer, in preparation for the jury defense of their memoires in September, c) it deprived me of materials and exchanges necessary for the completion of my book on President Bush, for which I had signed a contract and the terms of which I now can not satisfy, and d) it resulted in the systematic removal from the Google Search Engine and all other internet search engines of all references to the dozens of authors and titles of essays and articles published on the CEIMSA web site.

 

NOTE : As anyone knowledgeable of the internet can attest, the mere fact that a CD rom with the entire CEIMSA web site copied on it was given to me in July by Stendhal University Web Master, M. Gerard Wagner, simply does not represent a solution to the above four problems caused by the removal of the CEIMSA web site from the Stendhal University server.)**
 

**( Je ne suis pas responsable du communiqué du syndicat des chercheurs qui parle d'autodafé électronique. Mais ce communiqué se termine par les phrases suivantes: "Dieu merci, contrairement à une bibliothèque brûlée, un site WEB jeté à la corbeille peut être remis en ligne sans délai..." En fait, personne n'a jamais prétendu que les fonds documentaires du CEIMSA avaient été totalement détruits et il n'y a donc pas lieu de faire croire que de telles allégations ont été proférées.

 

Cependant, la destruction de ce site sur le serveur de l'université et par conséquent la suppression de toute possibilité d'y accéder a eu des conséquences graves:
        a) elle a interrompu mes cours d'été sur la politique étrangère américaine puisque le site fournissait aux étudiants les documents nécessaires pour qu'ils suivent ce cours,
        b) elle a empêché mes étudiants en DEA et TER d'accéder aux documents nécessaires à leurs recherches au cours de l'été, en vue de préparer la défense de leurs mémoires devant leur jury en septembre,
        c) Elle m'a privé des matériaux et des possibilités d'échanges professionnels nécessaires pour achever mon ouvrage sur le Président Bush, pour lequel j'avais signé un contrat dont je n'ai pu honorer les termes ,
        d) Elle a entraîné l'élimination systématique sur le moteur de recherche Google et sur tous les autres moyens de recherche sur internet de toutes les références aux douzaines d'auteurs et aux titres d'ouvrages et d'articles publiés sur le site du CEIMSA, et finalement
        e) elle a brutalement coupé tout accès aux fonds documentaires constitués par le CEIMSA pour les nombreux usagers grand public intéressés par des informations sur la civilisation et la vie culturelle et politique actuelle des USA.

Comme tout utilisateur moyen des ressources d'internet peut en témoigner, le simple fait que le webmaster de l'université Stendhal, M.Gérard Wagner, m'ait donné en Juillet un CD avec la copie du site entier du CEIMSA ne pouvait fournir aucune solution à ces graves conséquences provoquées par la destruction du site sur le serveur de l'université.)**

- Le «Comité de direction» du Ceimsa: M.Feeley finit par expliquer qu'il s'agit de collègues qui avaient accepté de diriger un atelier à un colloque.

 

(17)

**(This is also False. Le Comité de direction at CEIMSA is a group of scholars who have generously agreed to donate their time and their considerable expertise to occasionally send CEIMSA articles,  and also to periodically review the texts which have been posted on the permanent ateliers located on the CEIMSA web site, of which there are twenty, and of which each Director has editorial control over one or more. Thus, a rich variety of texts are made available on the CEIMSA web site, selected and reviewed  by established French and American scholars for use by Grenoble students of contemporary American society. We are indeed very fortunate to have the expertise editorial service at no cost to Stendhal University.)**

**( Cette affirmation est également erronnée. Le Comité de Direction du CEIMSA est un groupe de scientifiques qui ont généreusement accepté de donner leur temps et leurs connaissances pour envoyer occasionnellement des articles au CEIMSA, et pour effectuer périodiquement une évaluation des textes publiés dans les ateliers permanents accessibles sur le site du CEIMSA. Ces ateliers sont au nombre de vingt et chaque membre du Comité Directeur a le contrôle éditorial d'un ou plusieurs d'entre eux. C'est pourquoi une très riche variété de textes sont disponibles sur le site du CEIMSA, sélectionnés et approuvés par des scientifiques reconnus français et américains à l'usage des étudiants sur la société américaine contemporaine. Nous sommes vraiment très favorisés de disposer de cette importante expertise éditoriale à un coût nul pour l'université Stendhal.)**

- La perte d'un contrat éditorial pour un livre «contre Bush »: sommé d'en faire la preuve, M. Feeley se réfracte.

 

(18)

**(At no time did I describe the book which I had contracted with a publisher in 2004 as “contre Bush”. It was to be a scientific analysis of George W. Bush’s career, seen by a Texan (myself), who is familiar with the political culture of Texas. It was this aspect that interested the publisher, and this was the reason that he signed a contract to complete the book before the middle of August and publish it before the elections in November. The fact that the CS recording secretary wrote her opinion of this unpublished book in her compte rendu of the September CS meeting is indicative of the prejudicial atmosphere created at this meeting.)**

**( A aucun moment je n'ai présenté le livre pour lequel j'avais signé un contrat de publication en 2004 comme un livre "contre Bush". Il devait s'agir d'une analyse scientifique de la carrière de Georges W. Bush vue par un texan (moi-même) familier de la culture politique de l'Etat du Texas. C'est l'aspect qui intéressait l'éditeur et c'est pourquoi il avait signé un contrat prévoyant de terminer l'ouvrage vers la mi Août afin de le publier avant les élections de novembre. Le fait que c'est une opinion personnelle sur ce livre non publié qui figure dans le compte rendu de la réunion de septembre du CS est significatif de l'atmosphère de partialité qui a dominé cette réunion.)**

- La divulgation et l'exploitation de mails privés : pas de réponse de l'intéressé.

 

(19)

**(This accusation is totally False; no “private mail,” in any meaningful sense of the term, has been posted on the CEIMSA web site. Once again, not one example was offered in support of this accusation. Vital public issues remain the subject of this web site and all mail relates either to scholarly discussions of contemporary political culture in the United States or to the survival of this scientific Center of information and analysis of American society.)**

**(Cette accusation est absolument fausse: aucun "mail privé" dans quelque sens de ce terme n'a été divulgué sur le site du CEIMSA. Comme précédemment, le texte ne peut fournir aucun exemple précis fondant cette calomnie. Les problèmes publics essentiels sont les seuls sujets traités sur ce site et tous les mails cités concernent soit des discussions scientifiques sur la culture politique contemporaine aux Etats Unis soit les efforts déployés pour la survie de ce centre de recherche d'information et d'analyse de la société américaine.)**

- La gestion financière hasardeuse du Ceimsa pendant ses quatre années d'existence; M.Feeley précise que la subvention que lui avait attribuée le Conseil Régional pour publication papier des actes d'un colloque n'était pas de 20.000 francs mais de 30.000 francs.

 

(20)

**(The accusation that CEIMSA managed its finances in a dubious fashion [gestion financière hasardeuse] is advanced, once again, without slightest effort to provide supporting evidence. This is a very serious accusation whose sudden appearance could be considered libelous. Charges of this kind represent an attempt to intimidate by threatening innuendo rather than to impress by a frank discussion of the facts.

We are prepared to respond in writing to all written accusations of this nature. If the authors of this accusation are referring to the multiple difficulties and the heavy weight of administrative and financial management, which is the common lot of all teachers who are seriously attempting to achieve the stated mission of this University despite the obstacles which they encounter, they should look at the inadequate material support and the lack of human resources made available to universities. If university teachers were provided with more professionally trained administrative personnel, and with resources adequate to support the normal function of their pedagogical services, including their research activities, there would be many fewer administrative problems at universities. )**

**( L'expression "gestion financière hasardeuse" avancée une fois de plus sans aucune preuve, est une accusation très grave qui surgit soudainement dans cette affaire et peut être considérée comme diffamatoire. Comme souvent, un tel comportement cherche à impressionner par des sous-entendus menaçants mais ne s'appuie sur rien de concret.
Nous sommes prêts à répondre, par écrit, à toute accusation précise sur ce terrain. Si les rédacteurs de ce texte font référence aux multiples difficultés et lourdeurs de gestion administrative et financière qui sont le lot commun de tous les enseignants chercheurs qui s'efforcent de faire vivre les missions de l'université malgré les obstacles qu'ils rencontrent, ils se trouveront rapidement et facilement renvoyés à la faiblesse désolante des moyens matériels et humains affectés aux universités. Si les enseignants chercheurs disposaient d'un personnel administratif suffisant et bien formé ainsi que des ressources nécessaires à un fonctionnement normal de leurs recherches et de leur enseignement, il y aurait beaucoup moins de difficultés de gestion.)**

- Les difficultés de M.Feeley à fédérer les recherches des nord-américanistes de l'Université.

 

(21)

**(The agreement between CEIMSA and President Lise Dumasy was that the network with scholars of North American studies at other universities should be made before the end of two years (by spring 2005), in order to reapply for recognition from the Ministry of Education in Paris. However, after the election of M. Partick Chezaud as the new university President, CEIMSA was closed and its web site was removed from the Stendhal University server in July 2004, at the end of only the first year of the promised two-year period for establishing an interuniversity network.
Among the participants at CEIMSA’s Third International Conference, in April 2004, four scholars from other universities came to present papers and to discuss the possibility of participating in a network of Anglo-American scholarship. These specialists coming from Montpellier, Chambéry, Lyon, and California- were interested in helping CEIMSA create the necessary network by spring 2005. But the abrupt closure of CEIMSA and its web site last June seriously threatens this project, which had been  conducted in “good faith” for nearly a year. This action violated the agreement made in February 2003, despite the fact that M. Chezaud as candidate for the office of University President had promised to continue the policies of President Dumasy, in exchange for her support of his candidacy at university president.)**

**( L'accord passé entre le CEIMSA et la Présidente Lise Dumasy prévoyait qu'un réseau de recherche devait être créé avant deux ans avec des Américanistes d'autres universités, afin de renouveler une demande de reconnaissance par le Ministère. Cependant, après l'élection de M. Patrick Chézaud à la Présidence le CEIMSA a été "mis en extinction" et son site web détruit sur le serveur de l'université dès Juillet 2004, soit un an avant l'échéance convenue.
Cependant, parmi les participants à la troisième Conférence Internationale d'Avril 2004, quatre chercheurs d'autres universités ont présenté des communications et ont discuté la possibilité de participer à un réseau sur les recherches nord américaines. Ces chercheurs venus de Montpellier, de Chambéry, de Lyon et de Californie ont manifesté leur intention de contribuer à créer un tel réseau avec le CEIMSA avant le printemps 2005. Toutefois la brutale dissolution du CEIMSA et de son site WEB au cours du mois de juin menace sérieusement la réalisation de ce projet, préparé de bonne foi depuis pratiquement une année. Cette dissolution a suspendu l'accord passé en fécrier 2003, en dépit du fait que M. Chézaud, lors de sa candidature à la Présidence, s'était engagé à poursuivre la politique de Lise Dumasy.)**

- Sa méconnaissance des règles régissant la vie universitaire et, notamment, la recherche (attributions et rôle respectifs d'un Président d'Université et du Conseil Scientifique, fonctionnement des Equipes, montage d'un dossier scientifique, différence entre un programme de colloque et un programme de recherche, différence entre une subvention pour colloque et une dotation annuelle, etc.)

 

(22)

**(It is quite true that I have not yet mastered all the rules which govern French universities. For this reason I wish someone would explain to me why, immediately after the new university President assumed office, CEIMSA was deprived of the annual subsidy (BQR) which the Conseil Scientifique had awarded me over the past three years and with which I had conducted research and organize international conferences, where the reports on scientific research were presented to large  groups of students, scholars and citizens of Grenoble. Suddenly, and without apparent cause, this subsidy was discontinued at a time when I was seriously following the Ministry’s directive by building an interuniversity network of Americanist scholars. This abrupt change in policy at the CS corresponded with the election of the new President of Stendhal University.)**

**( Il est vrai que je ne maîtrise pas parfaitement les règles régissant la vie universitaire en France. C'est pourquoi j'aurais souhaité qu'on m'explique pourquoi, à l'occasion de l'élection d'un nouveau Président, le financement par le BQR qui m'était accordé depuis trois ans pour l'organisation de conférences internationales et pour mes activités de recherche a brusquement cessé et pourquoi on met un terme aux activités du CEIMSA alors que je m'efforce de mener à son terme un processus de création de réseau de recherche conforme aux voeux du Ministère..)**

A l'issue de la discussion, le CS adopte la motion suivante :

«Le Conseil Scientifique de l'Université Stendhal, réuni le 16 septembre 2004, tient à rappeler :
- que c'est en toute connaissance de cause, après évaluation par les instances compétentes et à l'issue d'un débat, qu'il a décidé de ne pas renouveler la dotation financière annuelle du Ceimsa, lors de sa séance du 23 mars 2004 et, par conséquent, de mettre fin à l'existence de ce centre comme équipe émergente autonome; (le responsable du Ceimsa, présent à ce Conseil, n'a pas contesté la décision, a reconnu qu'il était quasiment le seul membre de son équipe et qu'il réfléchissait à son intégration au sein d'une équipe reconnue);

 

(23)

**(Again, the extinction of CEIMSA was never discussed at the 23 March meeting of the CS, as is documented in the Compte rendu of this meeting.)**

**( A nouveau je maintiens que la "mise en extinction" du CEIMSA n'a jamais été discutée lors de la réunion du CS du 23 Mars, comme on peut le constater dans le compte rendu de cette réunion.)**


- que cette décision relève du Conseil Scientifique, instance constituée d'élus du personnel et des étudiants de l'Université Stendhal, et pas du Président de l'Université ni de l'équipe présidentielle;

 

(24)

**(We must simply take a look at the facts: It was not the Conseil Scientifique which closed CEIMSA. Such a discussion never took place before CEIMSA was closed, as is shown in the Minutes of the 23 March meeting. (see Document #1.d on the CEIMSA-IN-EXILE web site) Rather, it was Vice-President Michel Lafon who announced in his email communication of 11 June, and Vice-President Odile Lagacherie who announced the removal of the CEIMSA web site from the university server in her letter of 28 June.
Again, this sudden and unexpected decision occurred very soon after the election of President Chezaud.)**

**( Il faut pourtant regarder les faits en face: ce n'est pas le Conseil Scientifique qui a mis en extinction le CEIMSA, une telle décision aurait été consignée dans le compte rendu de sa réunion du 23 Mars. C'est le Vice Président Michel Lafon qui me l'a annoncé dans un mèle électronique du 11 juin et c'est la Vice Présidente Odile Lagacherie qui m'a annoncé la destruction du site WEB sur le serveur dans sa lettre du 28 juin.)**

- que M. Feeley est parfaitement libre de continuer à mener ses recherches selon les modalités qui lui conviennent et d'héberger sa documentation sur un serveur de son choix, le serveur institutionnel de l'Université ne pouvant héberger que les sites de ses composantes scientifiques.

Le Conseil signale au passage que pas une page de cette documentation n'a été perdue ni «brûlée» : l'accusation d' «autodafé électronique», parmi d'autres, est particulièrement mensongère et injurieuse. S'indignant de la campagne de désinformation menée depuis plusieurs mois par M.Feeley contre l’Université Stendhal, le Conseil Scientifique tient à exprimer sa solidarité et son soutien sans réserve au Président et à son équipe. Le Conseil Scientifique considère que cette mise au point clôt définitivement toute polémique. Cela implique que l'intéressé mette immédiatement et clairement fin à cette campagne et à toutes les actions qui lui sont liées.»

 

(25)

**(Once again, I must repeat that no one has accused Stendhal University of permanently loosing or burning the archives of CEIMSA. But the reality is that by removing this site from the university server, all public access to these documents and publications were eliminated, and, due to the nature of the internet search engines, they remain unavailable to the public to this day.
It should be clear to any reasonable person that there are many hundreds of people interested in the CEIMSA affaire today, and that I have no authority over them or their legally protected rights to freedom of speech under the laws of the
Ve Republic.)**

**( Encore une fois, je répète que personne n'a accusé l'université d'avoir perdu ou brûlé les fonds documentaires du CEIMSA. Mais la réalité est qu'elle a détruit ces fonds sur son serveur et supprimé ainsi toute possibilité d'accès public à cette documentation. C'est pourquoi il devrait être clair pour toute personne raisonnable que plusieurs centaines d'usagers de ce site sont aujourd'hui concernés par "l'affaire du CEIMSA" et que je n'ai aucune autorité sur eux pour restreindre leur liberté de parole sous les lois de la Vème république.)**

 

Cette motion est adoptée par 16 voix pour, 2 contre et une abstention.

Le Conseil d'Administration de l'Université Stendhal, réuni le 20 septembre 2004, a tenu à approuver cette motion (à l'unanimité moins une abstention).