THE CEIMSA DOSSIER
UNIVERSITE STEHDHAL-GRENOBLE 3
(2004)
Lettre
(avec 11 documents attachés) envoyé par le Professor
Francis Feeley au Tribunal Administratif, Grenoble,
le 15 décembre 2004.
M. Francis
FEELEY
Professeur
d’Etudes
Américaines
à
M. le
Président
Tribunal
Administratif
BP1135
2, Place de
Verdun
38022
Grenoble CEDEX
Grenoble,
le 13 Décembre 2004
Sujet:
référé de libertés fondamentaux
Monsieur
:
J’ai
l’honneur de vous écrire de préciser la nature des
délits flagrants dont
je suis victime de la part de l’administration à
l’Université
Stendhal-Grenoble3.
En
septembre 2000, j’étais nommé par l’autorité du
Conseil
Scientifique à l’Université Stendhal comme le directeur
du centre de
recherches CEIMSA (Centre d’études des institutions et des
mouvements
sociaux américains) à Grenoble 3.
Pendant
l’été de 2004, ce centre était mis « en
extinction » par un
acte administratif et son site Internet sur le serveur universitaire
était
fermé.
Les Dates
précises :
Le
19 septembre 2000, la création du Centre d’Etudes
des Institutions et des Mouvements Sociaux Américains (CEIMSA)
par un vote
majoritaire du Consiel Scientifique
à
l’Université Stendhal. [voir
ci-jointe la document
#1]
En
février 2003, CEIMSA a reçu un avis défavorable
du ministère, avec la
proposition de faire un appel immédiat en montrant la
création d’un
réseau inter-universitaire entre
CEIMSA et
d’autres spécialistes en Etudes
Américains à
autres universités. [voir
ci-jointes les documents
#2, #3, et
#4]
Le
23 mars, le Conseil Scientifique a voté de ne pas m’accorder une
subvention pour l’année 2004. [voir
la
document #5]
Le
11 juin 2004, j’ai reçu une communication du Vice-Président
M. Michel Lafon qui m’annonçait
«l’extinction» du Centre d’Etudes
des
Institutions et des Mouvements Sociaux Américains (CEIMSA). [voir
la
document #6]
Le
28 juin 2004
1
juillet 2004, le site Internet de mon centre, CEIMSA, a
été fermé au milieu
d’un de mes cours, qui durait jusqu’au 7 juillet, mes étudiants
n’ont donc pas pu suivre le cours normalement jusqu’a son terme.
6
juillet 2004, les étudiants dans mon cours ont fait un appel
à la présidence en
forme d’une pétition pour avoir accès au site Internet du
CEIMSA. [voir la document
#8]
Le
18 juin
Le
8 juillet 2004, rendez-vous avec le Président M. Patrick Chezaud.
[voir la document
#10]
Le
18 novembre 2004, j’ai écrit le Conseil d’Administration
à
l’Université Stendhal, en faisant un appel de corriger l’erreur
fait par le Conseil Scientifique quand il a voter à la
réunion du 19 octobre
d’accepter le compte rendu de la réunion précédent
du 16 septembre,
malgré le fait que ce compte rendu a eu beaucoup des erreurs
préjudiciaux
contre moi, et malgré le fait que mes demandes de rectifier ce
document à la
réunion du CS en octobre était refusé par le Vice-Président
M. Michel Lafon et le Président M.
Patrick Chezaud. [voir
la document
#11]
Pourquoi
j’agis :
Je
suis professeur de civilisation américaine, et directeur du
CEIMSA à
l’Université Stendhal depuis septembre 2000, dont la
création était
l’une des conditions explicites de mon recrutement. Jusqu’à sa
suppression des centaines de mes étudiants utilisaient ce centre
régulièrement,
et certains y publiaient les résultats de leurs recherches. Il
est donc de mon
devoir d’assurer la disponibilité de cet instrument
pédagogique.
Quelles motivations légales:
1) La
décision de supprimer mon centre de
recherches a été prise sans jamais me consulter,
malgré le fait que je suis
membre du Conseil scientifique à l’Université Stendhal et
était présent
quand le vote me privant d’une subvention pour mon colloque d’avril
2) On m’a
refusé le droit faire appel
devant mes collègues du conseil scientifique pour
défendre l’existence de
mon centre de recherche avant le fin de l’année 2003/2004 et
même au
début du prochain semestre,me
forçant à accepter cette décision administrative
comme un fait accompli.
3) J’ai
été privé de la liberté
d’expression universitaire par la suppression du site web du CEIMSA
alors
que mon cours sur l’histoire des Etats-Unis
pour les étudiants de l’Université du Texas était
en cours; le 1 juillet,
et mes étudiants américains ont été
privé d’un de leurs principaux outils
de recherches avant le fin du cours en juillet, et, en plus, mes
étudiants
français de troisième cycle à l’Université
Stendhal-Grenoble3 n’ont
plus accès au site web du CEIMSA pour leurs recherches cet
été, alors que
certains d’entre eux doivent soutenir leurs mémoires en
septembre 2004.
Pour
ces raisons, je vous demande, Monsieur, un recours pour excès de
pourvoir et un
référé immédiat de suspension de l’acte
afin de restaurer dans lesmeilleurs
délais mon centre de recherches et son outil
pédagogique, le site web associé:
<http://www.u-grenoble3.fr/ceimsa>.
Veuillez
agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments
distingués.
Francis
McCollum Feeley
Professeur
de civilisation américaine/
Directeur
de recherches
Université
Stendhal-Grenoble3
_________
cc: M.
Jean-Jack Queyranne, Président du
Conseil Régional Rhône-Alpes.
11
Appendices
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DOCUMENT #1
La création du CEIMSA par le Conseil
Scientifique à
l’Université Stendhal : “Compte Rendu” de la réunion
du
CS, le 19 septembre 2000 :
Conseil
scientifique - 19 septembre 2000
[Le
vice-président] Pierre Morère
fait remarquer que
toutes les commissions concernent les sciences dures, à l’exception
d'une intervention «sous réserves» de
l'université ouverte de Catalogne.
Georges
Tyras demande que le Conseil intervienne
auprès du Conseil
régional pour demander qu'une partie du programme sois
réservée, dans l'avenir, aux sciences
humaines.
Françoise
Létoublon signale que le Conseil
scientifique international
du Pôle europeen pense installer un
Centre
international de rencontres pluridisciplinaires où les sciences
humaines
pouffaient trouver leur place.
Elle
demande au
Conseil scientifique de désigner son représentant.
Le
Conseil
propose au Pôle européen la candidature de
Françoise Létoublon.
4.
CNRS : examen à mi-parcours
Une
rencontre est
prévue entre
CNRS
et le
Délégué régional du CNRS le 7
décembre 2000.
5.
Colloques : appel à projets pour la période avril
2001-mars 2002
Une
lettre-circulaire a été adressée dans ce sens
à l'ensemble des Directeurs
d'UFR. Les propositions sont à remettre au secrétariat du
Service de la
recherche avant le 16 octobre.
Georges
Tyras indique que la ville de Grenoble
organise deux
séances d'examen des dossiers. L'une à l'automne, l'autre
au printemps. H pense
qu'il faudrait répartir les
demandes de subvention sur les deux
sessions.
**
6.
Demande de financement dans le cadre du BQR**
Francis
McCollum Feeley, professeur de civilisation
nord-américaine à l'UFR d'Etudes
anglophones,
présente son projet de création d'un Centre d'information
et d'études sur les
stratégies internationales des mouvements et
sociétés anglophones (CIESIMSA).
Il
propose, en
outre, de lancer un site internet avec les étudiants et les
chercheurs
spécialisés dans ce domaine.
A cet
effet,
Francis Feeley demande au Conseil
scientifique de
pouvoir bénéficier d'une subvention pour les deux
années restant à courir dans
le cadre du présent contrat quadriennal.
Pierre
Morère lui suggère vivement
de faire une demande de jeune
équipe pour son centre dans le cadre du prochain contrat
quadriennal. fi lui précise que la
demande de création de site qu'il
présente au Conseil scientifique devrait faire l'objet d'une
décision d'équipe
présidentielle, le Conseil scientifique ne faisant que donner un
avis
scientifique.
Pierre
Morère propose d'accorder une
subvention de 10 000 francs
par an au CIESIMSA jusqu'à la fin du contrat quadriennal. Ces
crédits seront
prélevés sur le BQR.
Cette
proposition est acceptée à l'unanimité moins 4
abstentions.
---------------------
DOCUMENT
#2
from the Ministry of
Education,
February 2003
Dossier numéro : 20032215
Avis: défavorable
L'équipe est composée de 3
enseignants-chercheurs
permanents administrativement en activité : PR scientifiquement
actif, 2 MCF
sans publication dans des revues a
comité au cours de
dernier contrat. Elle comprend en outre un doctorant. Le projet liste
également
un nombre important d'associés. Le projet scientifique "Les
entreprises
multinationales américaines" est une bonne idée. C'est un
sujet important
susceptible de mobiliser des américanistes, des
économistes, des sociologues,
des historiens, des politologues, notamment. Malheureusement la
déclaration de
politique scientifique ne permet pas de se faire une idée du
contenu envisage
ni de mesurer l'originalité de l'approche par rapport à
l'état de la recherche
dans ces différents domaines. Depuis l'arrivée de son
nouveau directeur en
2000, le CEIMSA a organise plusieurs colloques qui témoignent du
dynamisme du
directeur et d'un souci de visibilité. Cependant en
l'état actuel la création
d'une JE paraît
prématurée. Il conviendrait de
construire un projet qui associerait plusieurs spécialistes de
l'Amérique du
nord se trouvant dans différentes universités rhone-alpines
dont la tête de réseau serait constituée d'un
groupe d'enseignants-chercheurs
permanents, administrativement et scientifiquement en activité.
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DOCUMENT #3
from Mme. Lise
Dumasy, former president of
February 2003
Subject:
URGENT : reconnaissance du CEIMSA pour le quadriennal
Cher Collègue,
Je viens d'apprendre que la demande de
reconnaissance du
CEIMSA en tant qu'équipe d'accueil a reçu un avis
défavorable.
Afin de tenter d'obtenir une révision de
cet avis négatif,
j'ai besoin pour jeudi 20 février 2003 à 12 heures au
plus tard d'un
argumentaire de votre part portant notamment, sur les points suivants
(sur
lesquels s'appuie l'avis défavorable) :
- votre équipe a été
jugée trop petite : repréciser les
membres de cette équipe, et si vous avez des doctorants ;
- préciser quelles sont les
équipes avec lesquelles vous
êtes en réseau, car votre projet a été
jugé intéressant mais votre équipe
estimée trop petite pour le porter : le projet doit
apparaître comme porté par
plusieurs équipes
en réseau.
Je vous remercie d'avance,
Très cordialement,
Lise DUMASY,
Présidente de l'Université Stendhal
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DOCUMENT
#4
from Francis Feeley,
director of CEIMSA :
February 2003
A Madame Dumasy,
Chère collègue,
Je vous remercie de m'avoir envoyé la
réponse du ministère
à la demande que je lui avais adressée afin que le centre
de recherches CEIMSA
soit reconnu comme "jeune équipe".
Etant donné
le peu de temps dont je dispose pour rédiger une réponse
aux arguments du
ministère nous refusant la qualification de "jeune
équipe", voici ce
que je peux dire pour que le ministère revienne sur sa
décision de ne pas nous
accorder d'aide financière, et que nous puissions continuer de
fonctionner en
tant que centre actif international de recherche.
l) Notre équipe se compose maintenant de
4 personnes et non
de trois enseignants-chercheurs permanents administrativement à
Grenoble:
moi-même,
professeur de civilisation américaine, Mathieu O'Neil,
Maître de
conférences,
Jean Derioz, Maître de
conférences, Angeline Durand,
Maître de
conférences
et Patrick Moreno, Prag.
J'ai publié
cf
www.u-grenoble3.fr/ciesimsa/. Mathieu
O'Neil, qui est un tout jeune enseignant
dans le
système universitaire français, a moins publié : 3
articles et deux bulletins.
Jean Derioz a contribué aux
activités du centre en
nous aidant à organiser des rencontres internationales et
locales.
Angeline Durand a participé à
plusieurs conférences
internationales et révise actuellement un article qui va
paraître dans
2) Le centre de recherche de Grenoble devait
servir de
centre international de recherche. Plus de 10 chercheurs de
réputation
internationale ont assisté au colloque sur les multinationales
du 11-12 janvier
2001 à l'Université Stendhal. Ils venaient de plusieurs
régions des Etats-Unis, d'Italie,
d'Inde, de Biélorussie et de
Belgique. Ce colloque international a attiré plus de 1 200
étudiants français,
mais aussi italiens, espagnols, allemands et suisses.
3) Ce colloque de janvier 2002 n'a
été qu'en début. Au
printemps 2003, nous avons invité l'enseignant-chercheur en
histoire
américaine, Howard Zinn, qui jouit
d'une excellente
réputation et dont le livre"l'Histoire
populaire
des Etats-Unis" vient d'être traduit
en
français, à venir parler dans notre centre. Nous
attendons à cette occasion
2000 étudiants. L'année prochaine, au 2e semestre de
2004, le critique Michael Parenti, bien
connu pour ses nombreuses publications, a
accepté de venir parler à notre centre international de
Grenoble. De plus, le
célèbre historien américain, John Gerassi, de Queens College
à New York, a accepté de venir enseigner l'histoire
économique américaine à l'Université
Stendhal l'année prochaine.
4) Dans ma demande il y a un an,j'ai mentionne plus de 20
spécialistes associés à notre centre. Des
universitaires de réputation
internationale comme Noam Chomsky(MIT),
Howard Zinn(Boston
University), Edward
Herman(Université de
Pennsylvanie) Ronald Takaki(UC-Berkeley),
Fred Lonidier(UC-San Diego) Douglas Dowd(Johns
Hopkins University), Richard Du Boff(Bryn Mawr college)
etc..Ce qui est nouveau depuis ma demande de l'an dernier, c'est que
les liens
entre ces universitaires et notre centre se sont renforcés : par
exemple, le
professeur Fred Lonidier suit de
très près le travail
de Patrick Moreno-notre Prag- sur l'art
des Chicanos.
Richard Du Boff, Edward Herman et Ronald Takaki
nous
ont envoyé plusieurs articles pour qu'ils soient publiés
sur notre site. Parce
que notre centre a suscité l'intérêt des
étudiants pour la recherche
américaine, nous avons pu organiser le voyage dune vingtaine
d'étudiants à
Genève lorsque Noam Chomsky y est
venu pour parler
des media américains. L'été dernier, j'ai pris
contact avec deux centres
américains de recherche qui ont accepté de
coopérer avec le CEIMSA sur des
projets d'intérêt commun:le
professeur Miles Kahler,
directeur de l'"Institute for International, Comparative, and Area Studies(IICAS)" à UCSD et le
Professeur Andrew
Ross, Directeur de 3e cycle d'Etudes
américaines à
l'Université de New York vont inviter des membres de notre
centre à participer
à des colloques internationaux dans les années à
venir. Pour que se développent
ces échanges, il faudra un financement.
5)Sur notre
site, nous avons publié plus de 250 articles d'universitaires,
d'étudiants et
de reporters. De plus, nous avons publié plus de 50
communiqués et 15
bulletins. Finalement, la publication des Actes du colloque de janvier
2001 qui
représentent environ 500 pages d'analyses de grande
qualité, ont été publiées
sur notre site. Toutes ces publications-y compris certaines
d'étudiants de DEA
de l'Université Stendhal-sont accessibles aux lecteurs
d'Internet. De plus en
plus d'Américains s'intéressent aux publications de notre
site.
6)Notre
centre a un rôle important à Grenoble et nous aimerions
être reconnus comme
"jeune équipe" et encouragés à continuer de servir
la communauté
grenobloise en attirant des universitaires dans la région et en
envoyant de nos
jeunes chercheurs à l'étranger. Plus important que de
fournir des réponses à
des problèmes politiques, nous tentons de soulever de nouvelles
questions,
d'ouvrir de nouveaux champs d'investigation et d'encourager de
nouvelles
méthodes de recherche. Pour cela, nous avons besoins de
financement.
7) Notre intention est d'encourager de nouvelles
conférences internationales, des programmes d'échanges
d'enseignants et
d'étudiants, et à la longue, des publications avec des
chercheurs américains.
Nous sommes dans une phase de développement. Trois
étudiants de DEA cette année
vont être dans le programme doctoral l'an prochain. Plus de 15
étudiants de
maîtrise complètent des mémoires en civilisation
américaine cette année et
quelques-uns d'entre eux continueront en DEA l'an prochain. Le
lancement de
programmes de doctorats va certainement encourager plus
d'étudiants sérieux à
rejoindre notre centre de recherche dans les années à
venir. Nous avons besoin
de ce soutien financier du ministère à ce stade pour nous
développer.
8)Les
problèmes que nous rencontrons comme nouveau centre de recherche
sont les
suivants :
-beaucoup de collègues
s'intéressent à notre travail, mais
ne peuvent pas
nous
rejoindre parce qu'ils sont depuis longtemps inscrits dans d'autres
centres et
hésitent à rompre les liens avec ces institutions et les
amis
qu'ils se
sont faits, ce qui est compréhensible.
-Beaucoup s'intéressent à notre
approche comme le nombre
impressionnant
d'étudiants
au colloque de janvier
notre centre
ne peut être rapide.
Parmi les étudiants de doctorat, pas
moins de trois sont
venus solliciter conseils et renseignements pour leurs recherches, mais
étant
donné leur désir d'être associés à
une institution parisienne plus prestigieuse
qu'une université de province, ils ont refusé notre
invitation à rester à
Grenoble et à travailler sous notre direction. En dépit
de leur refus, nous
avons choisi de les aider, de les conseiller quand ils le demandaient
même
s'ils sont inscrits dans d'autres universités. En
établissant la réputation de
notre centre international de recherche à Grenoble, nous
espérons qu'avec
le temps il sera plus facile à de bons étudiants de
rester à Grenoble et de
travailler en vue de leur doctorat à l'Université
Stendhal plutôt qu'à Paris.
Pour cela, nous avons besoin de l'aide du ministère
particulièrement à ce stade
crucial de notre développement.
Refuser un soutien financier pendant les 4
années à venir
serait saboter nos efforts et par conséquent encourager le
départ d'étudiants
de Grenoble et de la région Rhône-Alpes.
Pour les raisons mentionnées ci-dessus,
nous vous demandons
votre aide pour faire que l'Université Stendhal soit un endroit
que de très
bons étudiants choisissent pour terminer leurs études
doctorales en
civilisation américaine.
---------------------
DOCUMENT #5
COMPTE
RENDU
CONSEIL SCIENTIFIQUE
SEANCE
PLENIERE DU MARDI 23 mars 2004
5.
Réflexions sur le budget de la recherche:
Le
Conseil ne
juge pas opportun de rétablir un barème de subventions
pour les colloques; il
préfère se réserver la possibilité
d'attribuer une subvention exceptionnelle à
un colloque d'une dimension exceptionnelle.
Indépendamment
de
cette procédure, le Conseil se réserve également
la possibilité d'attribuer une
subvention exceptionnelle à une équipe présentant
une demande spécifique.
6.
Dotation du
CEIMSA pour l'année
2004
Francis
Feeley, Directeur du CEIMSA,
présente la situation de son
équipe, qui est financée par le BQR depuis l'exercice
2000.
Le
CEIMSA
n'ayant pas été reconnu par le Ministère, le
Conseil ne juge plus opportune de
le financer par prélèvement sur le BQR.
Francis
Feeley annonce qu'il
réfléchit à l'intégration du CEIMSA au
sein d'une équipe de l'Université.
Vu
les dimensions
du CEIMSA, cette intégration est la seule solution possible; une
existence
autonome du CEIMSA n'a plus de raison d'être: le Conseil en prend
acte.
---------------------
DOCUMENT
#6
Copy of e-mail message from Michel Lafon,
Vice-President of the "Conseil Scientifique" at Stendhal University-Grenoble3,
announcing the liquidation of CEIMSA by executive order (
<!--[if !supportLineBreakNewLine]-->
<!--[endif]-->
From: "Michel Lafon"
<michelmllafon@wanadoo.fr>
To: Francis Feeley
<francis.feeley@u-grenoble3.fr>
Date: Fri, 11 Jun 2004 10:01:29
+0200
Subject: ta demande
d'intégration à l'ilcea
Cher Francis,
à l'issue d'une
longue réflexion et d'une concertation sérieuse, je
t'informe
qu'il n'est pas
possible pour l'ILCEA de t'accueillir en son sein ; j'en suis
désolé pour toi,
mais l'équipe que je dirige est lourde, complexe et difficile
à gérer : nous
avons cinq composantes, très diverses ; nous pensons
sincèrement que ton
intégration compliquerait sérieusement la situation de
l'équipe, qui a
plutôt pour objectif, dans les prochaines années, de
réduire
encore, si
possible, le nombre de ses composantes, d'harmoniser ses
pratiques
scientifiques (ton fonctionnement très atypique ne me semble
pas compatible avec
le nôtre, je te le dis très sincèrement) et de
simplifier
et clarifier au
maximum son organisation.
Je t'incite donc à chercher une autre
solution pour toi.
J'en profite pour t'informer que nous
t'enverrons
prochainement, le
Président et moi, une lettre prenant acte
de
"l'extinction" du CEIMSA et te
demandant d'en
tirer toutes les conséquences institutionnelles.
Amitiés,
Michel
----------------------------
DOCUMENT #7
from Odile Lagacherie, vice-president
of the
"Conseil d'administration" at Stendhal University, Grenoble3 :
28 juin 2004
Odile
LAGACHERIE
Vice-Présidente du Conseil
d'Administration
à
Francis
FEELEY
Professeur
Monsieur
le Professeur,
Conformément
à la décision du Conseil Scientifique du 23 mars 2004,
concernant le CEIMSA, il
ne sera plus possible que le site institutionnel héberge votre
site, à compter
du 1er juillet, conformément à la décision du
Président de l'Université. Je
pense que vous avez dû faire le nécessaire pour qu'il
puisse migrer vers un autre
support. Pour cela, vous pouvez prendre contact avec Gérard
Wagner du CRAI qui
est à votre disposition.
Avec
mes sincères salutations,
Odile
LAGACHERIE
(signature)
---------------------
DOCUMENT
#8
Petition signed by
American Students from The University of Texas-Austin students who are
taking a
course in "US Foreign Policy since the Normandy Invasion" offered by
The Université Stendhal this
summer, and taught by
Professor Francis Feeley.
This Petition was
addressed
to M. Patrick Chezaud, President of the Université Stendhal, and was delived
on 6 July to the following administrators at the Université
Stendhal :
M. Patrick Chezaud, Président,
M. Michel Lafon, Vice-Président
Recherche,
M. George Tyras, Vice-Président
aux Relations Internationales,
Mme. Odile Lagacherie, Vice-Président
aux Affaires Générales ,
Mme. Françoise Papa, Vice-Président
aux Affaires Pédagogiques,
Mme. Dominique Abry, Directrice du Centre
Universitaire d'Etudes Françaises,
Mme. Susan Blattes, Directrice of the UFR
d'Anglais,
Université Stendhal,
M. Ramon Alverez, Responsable au Centre de
ressources
informatique réseaux,
M.
Gerald Wagner, Web Master at
Stendhal University,
Centre de ressources et
assistance informatique,
M. Marc Troisvalles, Secretary of the
teachers' union local, SNEsup, on Stendhal
Campus.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PETITON TO M.
PATRICK CHEZAUD, PRESIDENT OF THE UNIVERSITY STENDHAL
(
We the undersigned visiting
students from The University of Texas-Austin respectfully request that
Signed by :
Leandro
Garcia.................Senior at The
University of
Texas-Austin.
Farah
Ghazi.....................Junior at The
University of
Texas-Austin.
Shelia Manek...................Senior
at The University of Texas-Austin.
Jaclyn
Randall..................Senior at The
University of
Texas-Austin.
Christopher Schaefer.........Senior
at The University of Texas-Austin.
Darren Smedstad..............Senior
at The University of Texas-Austin.
Jennifer Tobais..................Junior
at The University of Texas-Austin.
Judy Tu............................Sophomore at The University of Texas-Austin.
Christina
Wile...................Senior at The
University of
Texas-Austin.
---------------------
DOCUMENT
#9
from
Francis Feeley, a response to M. Michel Lafon, requesting an opportunity to defend at a "Conseil Scientifique"
meeting the right for CEIMSA to continue all of its pedagogical
activities,
including it web site publications and the periodic international
conferences
held on the Stendhal campus.
11 juillet
2004
M.
Francis Feeley
Professeur
de civilisation américaine
Membre
du Conseil Scientifique
Université
Stendhal
Grenoble
à
M.
Michel Lafon
Vice-Président Recherche
Président
du Conseil Scientifique
Université
Stendhal
Grenoble
Cher
collègue,
après votre
refus de me permettre de défendre l'existence du
CEIMSA dans
notre
université devant les collègues du Conseil scientifique
en
juin, en
juillet et en
septembre comme l'ordre du jour de ces
réunions était trop
chargé, je vous
prie de bien vouloir mettre cette
question à l'ordre du jour
de la
réunion d'octobre du Conseil scientifique.
Merci
d'avance pour l'attention que vous porterez à ma demande urgente.
Francis
Feeley
Professeur
de civilisation américaine
Université
Stendhal
---------------------
DOCUMENT #10
La
rencontre avec
le Président de l'Université Stendhal, M.P.Chezaud
était fixé à 10.30, le 8 juillet 2004. Cette
rencontre a été précédée par
une réunion du Conseil de l'UFR d'anglais qui a
débuté à 9 heures.
Après avoir assisté pendant plus d'une heure à la
réunion du conseil de l'UFR,
je me suis excusé à 10.15 en expliquant que je me rendais
pour voir le
Président Chezaud à propos
des tentatives actuelles
de fermeture du Centre de Recherche de l'UFR d'anglais, le CEIMSA. J'ai
annoncé
que j'avais l'intention d'essayer de négocier avec le
Président de
l'Université afin d'arriver à un compromis qui
permettrait au CEIMSA de continuer
d'exister en tant que petit centre local de recherche, et à son
site Internet
d'être réouvert
(http://www..u-grenoble 3.fr/ceimsa
<http://www.u-grenoble 3.fr/ceimsa>
) J'ai déclaré à mes collègues au Conseil
de l'UFR d'anglais avant de partir
qu'"une université doit représenter sur son campus tout
ce qui constitue
l'univers des idées" et que les activités
pédagogiques et de recherche du
CEIMSA constituent des occasions de présenter des aspects
importants de la
société américaine contemporaine qui ne sont pas
bien connus et pas
complètement compris par beaucoup d'Européens.
Je me suis rendu au bureau du Président à 10.25 avant la
fin de la réunion du
Conseil de l'UFR.
Deux représentants de mon syndicat, le SNESup,
étaient d'accord pour assister à cette rencontre : Marc Troisvallets
(Professeur et président de la section locale du SNESup)
et Jean Derioz (ancien directeur de l'UFR
d'anglais
et membre du SNESup). Après
les avoir rejoints,
nous avons croisé Mme Odile Lagacherie
(Vice-Présidente de
l'Université Stendhal et membre du SNESup).
Nous nous sommes salués et elle m'a alors informé
qu'elle n'avait pas aimé que je dise qu'aucune raison n'avait
été donnée pour
la suppression du site Internet du CEIMSA. "L'Université a des
règles, m'a
t-elle dit, et il faut les respecter."
Selon
moi, je n'avais transgressé aucune règle et ce que
j'avais dit était la vérité,
à savoir qu'aucune raison n'avait été
donnée pour la suppression du site
internet du CEIMSA, et que j'était en train de l'utiliser dans
un cours d'été
que je donnais sur l'histoire de la politique étrangère
des Etats-Unis
à des étudiants de l'Université du Texas d'
Austin. Alors que Mme Odile Lagacherie
s'éloignait, je lui ai rappelé que "cette
université existe pour nous, et que nous n'existons pas pour
cette
université."
Marc Troisvallets, Jean Derioz
et moi-même sommes alors allés rencontrer le
Président de l'Université. En nous
recevant, il nous a annoncé que 1)Le Vice-Président du Conseil scientifique, M.Michel
Lafon, n'assisterait pas à cette
rencontre
comme il était prévu, et que 2) il n'y aurait pas de négociation visant à changer la décision de liquidation du CEIMSA.
Quand j'ai demandé la raison pour laquelle M.Lafon n'assisterait pas à la réunion pour parler de l'avenir du CEIMSA, le Président m'a répondu que M.Lafon simplement ne souhaitait pas y assister.(Durant la réunion qui dura une heure et demie, le Président Chezaud a mentionné plusieurs fois qu'il souhaitait que Michel Lafon soit présent pour répondre à nos questions)
Avant de nous permettre d'entrer, le Président a déclaré que la réunion concernait Feeley et lui-même, que les représentants du SNEsup pouvaient le rencontrer plus tard s'ils le souhaitaient. Marc Troisvalets a protesté poliment disant qu'il pensait que le SNESup pouvait contribuer à résoudre ce conflit en négociant une solution aux problèmes créés par la fermeture du CEIMSA et de son site Internet. C'est alors que le Président Chezaud a déclaré de façon catégorique : 'Il n'y aura pas de négociations!" Cette décision, a t-il ajouté, a été prise au niveau administratif et elle ne peut donner lieu à des négociations.
Je me suis retourné et j'étais sur le point de refuser d'entrer dans son bureau quand le Président Chezaud est revenu sur sa décision de ne pas laisser entrer les représentants du SNESup: "Eh bien, entrez tous les deux avec Feeley et écoutez ce que j'ai à lui dire. Je n'ai pas à vous faire entrer, mais je vais le faire; cela ne me dérange pas." Nous sommes entrés dans son bureau.
Le Président Chezaud a commencé par dire que la décision d'éliminer le CEIMSA avait été prise lors d'une réunion du 23 mars du Conseil scientifique (C.S.) à laquelle nous avions lui et moi assisté et qu'il n'y avait pas moyen de changer cette décision.
Marc Troisvalets a alors défendu poliment les activités du CEIMSA durant les trois années passées et mentionné qu'il était important de ne pas priver les enseignants de leurs outils pédagogiques (le site CEIMSA). Le Président Chezaud a répondu : "Oui, mais il n'y a rien que je puisse faire".
Au cours de la discussion, j'ai expliqué que le vote au cours de la réunion du Conseil scientifique du 23 mars concernait explicitement la demande officielle du CEIMSA d'un BQR (une subvention de l'Université) 1 000 euros pour le colloque prochain du 22-23 avril 2004 auquel était invité Jim Hightower. La discussion au Conseil scientifique n'avait jamais concerné l'"extinction" du CEIMSA comme l'avaient prétendu par la suite le Président Chezaud et le Vice-président Lafon. Il n'y avait pas eu de discussion à propos de la fermeture du CEIMSA et de son site Internet.
Pendant la discussion au Conseil scientifique à propos des 1 000 euros et du colloque Hightower, j'ai reconnu que le CEIMSA était un petit centre de recherche (nous n'avions que 4 enseignants de l'Université Stendhal alors et c'était moi qui faisais paraître le plus d'articles), mais j'ai ajouté que ce centre avait attiré l'attention d'un grand nombre d'étudiants et de chercheurs, parmi lesquels beaucoup faisaient partie des plus de 1 000 participants à chacun des trois colloques internationaux organisés durant les trois années de l'existence du CEIMSA. De plus, le CEIMSA avait publié les recherches de douzaines de chercheurs français et américains ainsi que des essais remarquables d'étudiants grenoblois.
J'ai
conclu ma présentation au Conseil scientifique en disant que
j'étais surpris
que la proposition BQR soit à l'ordre du jour du CS en mars, un
mois avant le
colloque du CEIMSA étant donné que j'avais appris que je
ne recevrai pas de BQR
et que je n'en avais pas demandé récemment. J'ajoutais
que si on m'en accordait
un de 1 000 euros, je pourrais inviter alors l'ancien Sénateur
Jim Abourezk du Sud Dakota qui
était d'accord pour venir si on
couvrait les frais de son déplacement, et peut-être
J'ai rapidement ajouté, cependant, que si le CS décidait de ne pas accorder au CEIMSA le BQR de 1,000 euros, le colloque serait simplement plus réduit. Ce colloque plus petit était rendu possible grâce à une subvention d'Un Tramway Nommé Culture".
Ma
seconde déclaration à la réunion du 23 mars
Après avoir rappelé au Président Chezaud la discussion à cette réunion du CS devant mes camarades du SNESup (aucun des deux n'avait assisté à cette réunion) j'ai poursuivi en rappelant qu'il y a trois semaines quand j'avais rencontré le Président Chezaud et M.Lafon dans un couloir près du bureau du Président, j'avais demandé à M.Lafon de me mettre sur l'ordre du jour du prochain Conseil scientifique, fixé au 22 juin, afin que je puisse défendre le CEIMSA menacé de liquidation. Il a répondu que l'ordre du jour du 22 juin était chargé et que ce n'était pas possible, et lorsque je lui ai demandé de défendre le CEIMSA à la réunion de septembre du CS, il m'a répondu que l'ordre du jour était trop chargé pour me permettre de défendre alors le CEIMSA. Finalement, nous nous sommes entendus pour nous rencontrer le 8 juillet dans le bureau du Président.
Michel Lafon, Vice-Président chargé de la recherche, a laissé passer presque trois mois après la réunion du CS de mars avant de décider de me dire qu'il ne permettrait pas au CEIMSA de se joindre à son équipe.. Dans le même message par lequel il rejetait ma demande, il me disait le 12 juin que lui et le Président Chezaud m'informeraient de l'extinction du CEIMSA. Le site du CEIMSA qui contenait plus de 3 000 pages de communications a disparu le 1 juillet 2004 et ne peut plus être consulté par les étudiants et les chercheurs.
Il
était clair à la rencontre avec le Président Chezaud
hier 8 juillet que la chronologie des événements
n'était pas contestée, mais
que la signification de ces événements est la suivante:
1) Le Président Chezaud prétend que le CS a clairement voté l'extinction de mon centre de recherche. Je prétends que le CS a voté de ne pas subventionner le colloque Hightower, ce que je ne demandais plus depuis longtemps avant la réunion de mars.
2) le Président Chezaud prétend que le centre de recherche, CEIMSA, n'existe plus, qu'il n'y a pas de raison d'en défendre l'existence. Je prétends qu'après le refus de Michel Lafon le 12 juin d'inclure le CEIMSA dans son équipe, le CEIMSA doit avoir le droit de continuer à fonctionner jusqu'à ce que je trouve une solution. C'était l'esprit de la décision prise par l'ancienne Présidente Lise Dumasy en janvier 2003 et je ne demande rien de plus que la possibilité d'en parler avec mes collègues du CS à une réunion durant le premier semestre de l'année 2004-2005.
3) Le Président Chezaud prétend que le grand nombre de participants aux colloques internationaux du CEIMSA tend à prouver que le travail de ce centre de recherche n'est pas "scientifique". Je prétends que les sujets portant sur la civilisation américaine et en particulier sur l'histoire contemporaine, attirent un large public à cause des media. Les chercheurs, les étudiants et les militants se retrouvent en grands nombres pour entendre des analyses et des rapports de chercheurs (historiens, sociologues, politologues...)sur des sujets dont ils ont déjà entendu parler. Bref, c'est à cause d'un intérêt populaire, et non à cause d'une démagogie non scientifique, que ces colloques internationaux ont attirée tant de personnes.
4) Le Président Chezaud prétend que la disparition du CEIMSA du serveur de l'Université Stendhal ne prive pas les étudiants et les chercheurs d'un accès parce que je peux aisément acheter les services d'un serveur privé (comme Wanadoo.fr). Je prétends qu'en tant que chercheur et professeur dans l'université française, mon travail devrait être associé à l'Université Stendhal, que le site Internet du CEIMSA devrait se trouver sur le serveur de l'Université Stendhal "u-grenoble3.fr".
La présence et les brèves interventions des représentants du SNESup ont aidé toutes les personnes présentes à cette réunion à mieux comprendre la procédure qui menace d'extinction notre centre de recherche.
Avant
de quitter le bureau du Président, je lui ai dit que 1) au
moment de la
discussion du BQR à la reunion du
CS le 23 mars 2004,
le centre de recherche CEIMSA a eu comme membres 4 enseignants à
l'Université
Stendhal, non 1 seul comme a prétendu M. Chezaud
dans
son communication daté le 7 juillet, 2) Le CEIMSA a reçu
une subvention pendant
3 ans (2000-2001, 2001-2002, et 2002-2003) dans le forme du BAR
accordé par le
CS, et non pendant 4 ans, comme M. Chezaud
a écrit
dans le même communication du 7 juillet, adressé aux
étudiants et aux
spécialistes qui ont contesté la décision de
liquider CEIMSA et son site web,
3) dans la discussion au CS le 23 mars au tour de CEIMSA la question de
l'extinction de CEIMSA n'était jamais adressée
(plutôt, la discussion
s'adressait autour des questions (a) d'une subvention en le forme d'un
BQR pour
le Conférence International avec Jim Hightower, et (b) la
possibilité de
intégrer CEIMSA dans l'équipe de Michel Lafon, qui
plus que deux mois plus tarde (le 12 juin) m'a écrit qu'il
n'était pas
d'accorde d'intégrer CEIMSA dans son équipe, dans la
même mèle
électronique ou il a annoncé la fameuse phrase : "J'en
profite pour
t'informer que nous t'enverrons prochainement, le Président et
moi, une lettre
prenant acte de ' l'extinction ' du CEIMSA et te demandant d'en tirer
toutes
les conséquences institutionnelles."
Le
Président Chezaud a
répondu : 1) que depuis la réunion du 23
mars un membre du CEIMSA avait démissionné pour rejoindre
son centre de
recherche, le CEIMRA, 2) qu'il avait été contre la
subvention accordée par le CS
pour le colloque international du 11-12 janvier 2002, et 3) qu'un
centre était
automatiquement dissous si un BQR n'était pas accordé par
le CS. (**)
Il a
ajouté 4)
que le CEIMSA n'existait plus et que le site Internet ne serait pas
rétabli et
5) que si je voulais réellement que la question du CEIMSA soit
à l'ordre du
jour du Conseil scientifique à l'automne, il me fallait
contacter Michel Lafon à propos
duquel il avait dit à plusieurs
reprises "je regrette que il ne soit pas venu à cette
réunion".
________________
(**) NOTE :
En
février 2004,
j'avais renoncé à demander un BQR pour le colloque
Hightower parce que depuis
juin 2003 quand j'avais commencé à préparer mon
troisième colloque, M.Lafon m'avait
dit que je devrais remettre ma demande pour
des raisons politiques peu claires. En novembre j'ai finalement
décidé de faire
la demande d'un BQR pour le colloque pour m'entendre dire qu'
on regrette, mais que la date limite était passée
pour l'attribution de
BQR. J'y ai renoncé et organisé un plus petit colloque.
J'ai été surpris quand
la question d'un BQR pour le CEIMSA a été mise à
l'ordre du jour en mars, un
mois avant le colloque Hightower, mais il n'était pas trop tard
pour inviter
alors le Sénateur Abourezk à
ce colloque. Ainsi donc,
j'ai essayé d'obtenir l'argent, mais sans succès. Je
n'avais aucune idée de la
raison pour laquelle le Président Chezaud
et le Vice-Président Lafon avaient mis
cette demande de subvention à l'ordre du jour de la
réunion du 23 mars.
(En fait, c'était une manoeuvre
pour éliminer mon
centre; je n'avais pas alors compris que le refus d'un BQR signifiait
la
fermeture de mon centre.)
---------------------
DOCUMENT #11
Lettre du 19
novembre adressée aux membres du Conseil De
L’Administration à l’Université Stendhal :
« UNE DEMANDE
URGENTE AU NOM DE
Francis
McCollum Feeley
Professeur
de civilisation américaine
Université
Stendhal-Grenoble3
aux
Membres
du Conseil d'administration
Université
Stendhal-Grenoble3
Grenoble,
19 novembre 2004
Chers Collègues,
je vous envoie ce document en faisant appel à votre raison, et
non à vos
sentiments, à propos des injustices et des actions
illégales commises par
l'administration de notre université depuis la fermeture
arbitraire du centre
de recherches en Etudes
américaines, le CEIMSA, l'été
dernier, et de son site internet sur le serveur de l'Université
Stendhal.
Cette fermeture est une violation de la promesse de l'ancienne
Présidente, Lise
Dumasy, faite il y a un an - que le CEIMSA
se verrait
accorder 2 ans de plus pour développer un réseau
régional regroupant des
Américanistes d'autres universités du Sud-Est, et
finalement pour former un réseau international qui inclurait des
chercheurs de
plusieurs universités américaines. Le président Chezaud
et son équipe présidentielle ont non seulement
violé la promesse de Madame Lise
Dumasy, mais ils n'ont pas pu donner une
justification
crédible pour leurs actions, à savoir :1) fournir leurs
critères pour la
décision de supprimer le CEIMSA prématurément, et
2)justifier l'élimination du
site Internet du CEIMSA au moment où il était
utilisé dans un cours d'été sur
le campus de l'Université Stendhal, entraînant
l'impossibilité d'accéder à 3000
pages de documents et de publications scientifiques, disponibles aussi
aux étudients de TER et de DEA qui
travaillaient à leurs
mémoires et thèses et à moi même pour
terminer un livre sur George W. Bush. A
cause de cet acte arbitraire de la part de l'administration, mon livre
n'etait pas publié, et beaucoup de
ces publications par mes collégues
au site de CEIMSA ne sont toujours pas
disponibles aujourd'hui sur les moteurs de recherche Internet (plus de
quatre
mois plus tard).
Mais l'histoire ne s'arrête pas là : la fermeture
arbitraire du CEIMSA, la
liquidation de son site Internet ont été suivies par une
tentative pour
étouffer l'affaire. Les administrateurs au Conseil scientifique
ont déformé le "compte
rendu" de la réunion du 16 septembre en rapportant des
discussions qui
n'ont jamais eu lieu et en omettant des déclarations importantes
qui y ont été
faites. Ce soi-disant "compte rendu" n'est rien de moins qu'une
tentative tardive pour "justifier" la fermeture du CEIMSA après
coup.
En tant que membre élu du CS, j'étais présent et
j'ai participé aux discussions
de cette réunion de septembre. Ce que j'ai lu dans le
compte rendu"
officiel est une falsification de ce qui a été dit, et
aussi une présentation
totalement déformée de ce que le CEIMSA a accompli durant
les trois dernières
années à l'Université Stendhal avec l'autorisation
du CS.
Mais les falsifications et les erreurs du compte rendu de la
réunion de
septembre du CS ne sont pas la fin de l'histoire d'un abus arrogant de
pouvoir
à l'Université Stendhal. Quand j'ai assisté
à la rencontre d'octobre du CS,
j'ai demandé poliment la possibilité de corriger le"compte
rendu" avant le vote d'approbation. Le Vice-Président
Lafon m'a refusé cette
possibilité.
J'ai alors demandé que ma défense en 25 points, qui
visait à corriger les
erreurs et les déformations de ce "compte rendu"
utilisées pour
justifier la suppression du CEIMSA, soit incluse dans le "compte
rendu" en tant que réponse aux accusations portées contre
ma conduite
professionnelle en tant que directeur du CEIMSA. Cela m'a
été aussi refusé. Le
rapport officiel de la réunion du CS de septembre montre que ces
accusations
très dures contre moi et ma conduite professionnelle ont
été faites à la réunion
du CS en ma présence et sans que j'aie pu me défendre.
Seulement un point de
vue sur cette sordide affaire a été enregistré
dans le "compte rendu"
officiel de l'Université Stendhal, puis silence... Le vote pour
accepter ce
"compte rendu" de la réunion du CS de septembre a
été presque unanime
à la réunion d'octobre.
Je m'adresse à vous, mes collègues au Conseil
d'administration, en vous
demandant de bien vouloir corriger cette faute avant que la même
chose vous
arrive et que vous regrettiez votre inaction.
Je m'adresse à des collègues qui, j'en suis sûr
pour les raisons historiques,
ne veulent pas être associés à des pratiques
totalitaires. Je vous invite à
lire le texte écrit pour assurer ma défense en
réponse au "compte
rendu" falsifié de la réunion du CS de septembre, et de
voter contre la
politique adoptée par le CS à sa réunion d'octobre.
Veuillez croire, mes chers collègues, à mes sentiments
dévoués
Francis Feeley
Professeur de civilisation américaine
Grenoble3
Ci-dessous
veuillez-vous trouver le document en question :
__________________________________________
COMPTE RENDU
CONSEIL
SCIENTIFIQUE
SEANCE PLEMERE DU
JEUDI 16 SEPTEMBRE 2004
&
A CRITICAL
COMMENTARY
UN COMMENTAIRE CRITIQUE
BY
PAR
PROFESSOR
LE
PROFESEUR
FRANCIS McCOLLUM
FEELEY FRANCIS
McCOLLUM FEELEY
UFR
D’ANGLAIS
UFR D’ANGLAIS
UNIVERSITE STENDHAL-GRENOBLE
3
STENDHAL UNIVERSITY
(19 October
2004)
(19 octobre 2004)
___________________________
1. Informations
générales
a) Disparition de Victor del
Litto
Victor del Litto, grand
spécialiste de
l'oeuvre de Stendhal et ancien Doyen de
Faculté
Scientifique rend hommage à sa mémoire. Des hommages
officiels seront rendus
par
la ville de Grenoble et par l'Université dans les mois à
venir.
b) Distinctions
Bernard Miège, Professeur
à l'UFR des
Sciences de l'Information et de
Gilles Philippe, Professeur à l'UFR de Lettres, vient de
se voir
attribuer une délégation à l'Institut
Universitaire de France.
Le Conseil Scientifique se réjouit de ces distinctions et
adresse à ces deux
collègues ses chaleureuses félicitations.
c) Affaire F. Feeley
Le Président et le Vice-Président
souhaitent informer
les membres du Conseil des développements de l'affaire en cours.
Rappel: à sa séance du 23 mars 2004, où le
renouvellement de la dotation financière
annuelle du Ceimsa (par
prélèvement sur le BQR) était
à l'ordre du jour, le Conseil a décidé,
après en avoir débattu, de ne pas
renouveler ladite dotation pour 2004. Cette décision
s'appuie notamment sur
l'expertise négative du Ministère. Il s'avère
clairement qu'au bout de quatre
ans le Ceimsa n'a pas réussi
à progresser,
notamment en termes d'effectifs ; ses effectifs sont même
en chute.
(1)
**(See Document
#1.a in Newsletter Number 22, which contains the
complete archives of the CEIMSA Crisis, “Scandal at Stendhal,” at http://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/.
In this document (dossier numéro
20032215 from the
Ministry of Education) a positive evaluation of CEIMSA is given,
despite the
formal “avis défavorable” because
of its
size. As a solution to this problem of size, the Ministry encouraged
CEIMSA to
develop a network with other French universities within 15 days, in
order to
gain immediate approval from the Ministry. My attempt to develop this
network
on short notice was delivered to former President Lise
Dumasy, but my appeal was never sent to the
Ministry
[please see Doc.#1.c]. Subsequently, I
was
presented with three options by former President Dumasy
: a) to join the research center
CEMRA, which
was directed by Patrick Chezaud in the UFR
d’Anglais, b) to affiliate CEIMSA
with the
equip Institut des Langues et Cultures de l’Europe
(ILCE), which was headed by Michel Lafon,
or c)
to remain a local, autonomous research center
and
make a new appeal to the Ministry in two years, after building
a network
with Americanist scholars in other French
universities, as the Ministry itself had suggested.)**
Francis
Feeley, présent ce jour-là, ne
conteste pas le
bien-fondé de cette décision,
(2)
**(This
decision concerned the BQR only. The «extinction» of CEIMSA
was never
discussed at this meeting. On
the contrary, there
was the discussion of CEIMSA being
affiliated with
the large
multi-center equipe directed
by Vice-President Lafon
and
which had recently changed its name to from
Institut des Langues et Cultures de l’Europe (ILCE) to Institut
des langues et des cultures d'Europe et d'Amérique
(ILCEA) and declared its
new objectives as follows: “Ces recherches
sont menées dans les
différentes aires (géographiques, historiques,
politiques, culturelles et
linguistiques) représentées au sein de l’ILCEA, qui
englobent, au-delà de
l’Europe, les mondes anglo-américain et
hispano-américain.
Elles orientent les différentes publications de l’ILCEA, ainsi
que les
thèses inscrites en son sein.)**
**(Cette décision concernait
seulement le BQR. La
"mise en extinction" du CEIMSA n'a jamais été
discutée lors de cette
réunion. Au contraire, il a été
évoqué au cours du débat que le CEIMSA pourrait
s'affilier à la fédération d'équipes de
l'ILCE dont le responsable Michel Lafon
avait récemment changé l'intitulé en ILCEA
(Institut
des langues et des cultures d'Europe et d'Amérique) en affichant
ainsi ses
nouveaux objectifs: "Ces recherches sont menées dans les
différentes aires
(géographiques, historiques, politiques, culturelles et
linguistiques)
représentées au sein de l’ILCEA, qui englobent,
au-delà de
l’Europe, les mondes anglo-américain et
hispano-américain.
Elles orientent les différentes publications de l’ILCEA, ainsi
que les
thèses inscrites en son sein.)**
il
reconnaît qu'il est quasiment le seul membre de son
centre et qu'il n'a qu'un ou deux doctorants. Il annonce qu'il
réfléchit à une
intégration au sein d'une équipe. L'existence en tant
qu'équipe émergente
autonome du Ceimsa n'a plus de
raison
d'être le Conseil en prend acte.
**(Again, there was never a
discussion at the 23 March meeting of the
CS of the question of whether or not to
close CEIMSA, but rather
to save it by
integrating it
into another equip,
such as the Institut des langues et
des
cultures d'Europe et d'Amérique (ILCEA), the equip
headed by Vice-President
Lafon, which contains
the following 5 centres
fédérés :
• Centre d’études et de recherches allemandes et
autrichiennes
contemporaines (CERAAC)
• Centre d’études et de recherches hispaniques de
l’université Stendhal (CERHIUS)
• Centre d’études slaves contemporaines (CESC)
• Groupe de recherche multilingue en traduction
spécialisée (GREMUTS)
• Groupe de recherche sur la régulation, économie et
civilisation
(GRREC)
but which does
not yet have Center focusing
on North America.)**
**(A nouveau je maintiens que la question de
dissoudre
ou non le CEIMSA n'a jamais été discutée lors de
la réunion du 23 Mars du CS,
mais au contraire il a été question de le sauvegarder en
l'intégrant dans une
autre équipe, telle que l'ILCEA, qui comprenait les cinq centres
de recherche
fédérés suivants:
• Centre d’études et de recherches allemandes et
autrichiennes
contemporaines (CERAAC)
• Centre d’études et de recherches hispaniques de
l’université Stendhal (CERHIUS)
• Centre d’études slaves contemporaines (CESC)
• Groupe de recherche multilingue en traduction
spécialisée (GREMUTS)
• Groupe de recherche sur la régulation, économie et
civilisation
(GRREC)
mais ne comprenait pas de centre de recherche sur l'Amérique
du Nord
Quelques
mois
plus tard, M.Feeley se lance dans une
campagne de
«défense du Ceimsa», de
dénigrement de
l'Université
et d'attaque du Président et de l'équipe
présidentielle. Dans un article
du Dauphiné libéré du 7 septembre 2004,
intitulé «Polémique
internationale à l'Université Stendhal », il
dénonce même la «haine
idéologique».
(4)
**(My efforts to defend
CEIMSA began after M. Lafon informed me on
11 June
that CEIMSA would be formally “mis en
extinction” by order of a letter from him and President Chezaud (please see Document #1.d) and
subsequently rejected
my requests to appeal this decision at the next CS meeting on 22 June,
and, at
the same time, he refused my request that a review of this decision be
put on
the agenda for the CS meeting in September. After M. Lafon
refused all of these requests, only then did I
inform
him that many people would be upset by this decision to close CEIMSA. I
at once
informed the many supporters of CEIMSA of what had happened and began
gathering
documentation for the Center’s archives,
urging
supporters of CEIMSA to petition the
**(Mes
efforts pour défendre le CEIMSA ont commencé après
que Michel Lafon m'eut informé le
11 Juin que le CEIMSA serait
officiellement "mis en extinction" par une lettre de lui et du
Président Chézaud (voir
Document #1.D) et qu'il eut
rejeté mes demandes d'en appeler de cette décision lors
de la réunion du CS du
22 Juin, tout en refusant également de mettre ce problème
à l'ordre du jour de
la réunion du CS en septembre. C'est seulement après que
Michel Lafon eut refusé toutes ces
demandes que je l'ai informé
que de nombreuses personnes seraient perturbées par la
décision de dissoudre le
CEIMSA. J'ai alors immédiatement informé tous ceux qui
étaient en contact
professionnel avec le CEIMSA, en particulier les étudiants et la
communauté
universitaire française et étrangère, de ce qui
était arrivé et j'ai commencé à
demander aux utilisateurs du CEIMSA et de ses fonds documentaires de
demander
aux responsables de l'Université, dans les formes requises, de
reconsidérer la
décision de dissoudre le CEIMSA et de supprimer les accès
à son site web)**
Le
«droit de
réponse » ci-dessous a été adressé au
Dauphiné:
«
laboratoires de recherche du pays.
(5)
**(The internal and
national proceedure for evaluation of
CEIMSA was
never completed. At the national level, the Ministry of
Education’s suggestion that CEIMSA appeal the “avis défavorable” within 15 days was acted on,
but this
appeal was never critiqued locally nor was it ever sent to the Ministry
for a
final decision. And at the local level, I was not permitted to
appeal
the decision to close CEIMSA before the end of the promised two-year
period for
that would enable me to create a network with other universities. In
both
cases,
**(
A ma connaissance, aucune procédure d'évaluation
scientifique des activités du
CEIMSA interne ni nationale n'a jamais été conduite. Ou
si elle l'a été, je
n'ai été informé ni des noms du ou des
évaluateurs parmi les pairs de ma
discipline ni de l'existence d'un rapport d'évaluation. An
niveau national, le
Ministère de l'Education,
après son avis défavorable
basé sur la taille du centre, a suggéré qu'une
nouvelle demande lui soit
soumise sous 15 jours, mais celle-ci n'a pas été
évaluée localement et n'a pas
non plus été transmise au Ministère pour
décision finale. Au niveau local, je
n'ai pas été autorisé à faire appel de la
décision de mettre le CEIMSA en
extinction avant la fin de la période de deux ans qui m'avait
été promise pour
créer un réseau de recherche avec d'autres
universités. Dans les deux cas, les
responsables de l'université ont évité de recourir
à une procédure d'évaluation
scientifique standard.)**
Elle
signale au
passage que la décision d'accorder ou de ne pas accorder
«soutiens et crédits»
à un centre de recherche ne relève pas de l'arbitraire
«du Président et de son
équipe», mais de la responsabilité du Conseil
Scientifique de l'Université,
instance démocratiquement élue. Le directeur de l’ex-CEIMSA
est membre de ce Conseil, il était présent le jour
où cette décision a été
prise et il ne l'a nullement contestée ce jour-là, tant
elle est apparue
parfaitement fondée à tous.
(6)
**(Once again the extinction of CEIMSA was never
discussed at the 23 March meeting of the CS, only the refusal of a BQR
a sum of
money which would have enabled US Senator James Abourezk
to speak at the International Conference with James Hightower on April
22-23 at
Stendhal University-Grenoble3. Also discussed was the possibility of
attaching
the center CEIMSA to M. Lafon’s
large equip, ILCEA, as it sixth center.)**
**(Encore
une fois, la "mise en extinction" du CEIMSA n'a jamais
été discutée
lors de la réunion du CS du 23 Mars. Seule a été
refusée une subvention du BQR
que j'avais demandée pour couvrir le coût de la
participation du Sénateur US
James Abourezk qui devait intervenir lors
de
La
recherche
universitaire ne se décrète pas dans les médias ni
à la criée. Elle est une
activité sérieuse et collective, financée par les
deniers publics, qui doit
répondre à une série de critères
d'excellence, réunir un nombre minimal
d'enseignants-chercheurs et de doctorants, produire des travaux utiles
à la
communauté scientifique, reconnus par elle, et se soumettre
à des expertises
rigoureuses, à commencer par celles du Ministère. Le
CEIMSA, né en 2000 à
l'initiative d'un enseignant-chercheur, n'a malheureusement jamais
réussi à
atteindre, pas plus en termes d'effectifs qu'en termes d'orientations
scientifiques, les niveaux minimaux permettant une reconnaissance
institutionnelle officielle, et ce malgré l'aide constante que
lui a apportée I
'Université pendant quatre ans.
(7)
**(«Les termes d’orientations
scientifiques» de CEIMSA was never
the subject of debate in
the CS, as the comptes rendus
since September 2000 will clearly show. No criteria and no evaluation
of CEIMSA
was ever provided by the CS before M. Lafon’s
**(Les
"orientations scientifiques" du CEIMSA n'ont jamais fait l'objet de
débats au sein du CS, comme le montrent clairement les comptes
rendus de ses
réunions depuis septembre 2000. Aucun critère
d'évaluation scientifique du
CEIMSA n'a jamais été avancé par le CS avant que
Michel Lafon
annonce le 11 Juin 2004 son intention et celle du Président Chézaud
de "mettre en extinction " le CEIMSA. Je précise
également que la
lettre promise par Michel Lafon et
annonçant cette
décision ne m'a jamais été adressée.)**
Ni
«haine
idéologique», ni «polémique
internationale», ni «autodafé électronique
», nulle
menace sur «la liberté d'expression», et pas
davantage d'«inondation de
pétitions et de mails de soutien» (l'outrance de ces
termes prêterait à
sourire, s'ils ne constituaient, pour la plupart d'entre eux, des
accusations
d'une extrême gravité), mais une réalité
élémentaire et incontestable
l'Université Stendhal n'a pas vocation, pas plus d'ailleurs
qu'aucune autre
université française, à promouvoir au rang de
centre de recherches les
activités d'un seul de ses membres, aussi
véhément et soucieux de publicité
soit-il.»
Fin du
communiqué.
(8)
**(I did not seek out the
interview with Dauphiné libéré
and when the journalist telephoned me at my home and asked me why
CEIMSA had
been closed, I replied that I honestly did not know. I never
accused the
President of “haine ideologique,”
and no reasonable person could hold me responsible for the opinions of
other
supporters of CEIMSA. I simply answered the journalist that I had
received no
explanation as to why the new President has suddenly reversed the
promise of
former President Dumasy, who had promised
that I
could have two more years (until spring 2005) to establish a network
with other
Americanist scholars working at
universities in the
Rhone-Alpes region of France.
Moreover, is it not a serious violation of Academic Freedom to suppress
all
public access to several years of research presented by scholars
associated
with CEIMSA at conferences financed by
**(Je ne suis pas
à l'origine
de l'interview du Dauphiné Libéré et
lorsque la journaliste a téléphoné
chez moi et m'a demandé pourquoi le CEIMSA avait
été fermé, j'ai répondu
honnêtement que je ne savais pas. Je n'ai jamais accusé le
Président de
"haine idéologique" et aucune personne responsable ne peut me
tenir
responsable des opinions émises par ceux qui défendent le
CEIMSA. J'ai seulement
répondu à la journaliste que personne ne m'avait
expliqué pourquoi le nouveau
Président était soudainement revenu sur la promesse de la
précédente Présidente
Lise Dumasy de me donner deux ans de
délai pour créer
un réseau de recherche avec d'autres Américanistes des
universités du sud est
de
Par
Michel
Lafon rappelle à nouveau qu'il
n'est pas du pouvoir d'un
Président d'Université (ni de son équipe) de
créer ou de dissoudre une équipe
de recherche:
c'est la fonction du Conseil Scientifique, instance élue, qui a
pleinement joué
son rôle, en toute connaissance de cause, en fondant ses
décisions sur des
motifs purement scientifiques, évidence que personne n est
fondé à contester,
et surtout pas un membre de ce Conseil.
(9)
**(Again, I have not to this day received an answer to
my question: Why was the promise for a two-year extention,
to give more time to CEIMSA to establish a network, suddenly reversed
when
President Chezaud replaced out-going
President Dumasy?)**
**(A
nouveau je précise que jusqu'à aujourd'hui je n'ai
reçu aucune réponse à ma
question: pourquoi est on soudainement revenu sur la promesse de
m'accorder
deux années pour créer un réseau de recherche
lorsque le Président Chézaud
a remplacé la précédente Présidente Lise Dumasy ?)**
Il
lit ensuite un
courrier envoyé par le Secrétaire général
du SNCS au Président le 26 août 2004,
dénonçant un «autodafé
électronique» et annonçant l'envoi d'un
communiqué de
presse à l'AFP (qui, s'étant informée de la
réalité de l'affaire, a renoncé à
publier ce communiqué).
Un courrier sera adressé à ce syndicat.
Sur l'« autodafé electronique
» (sic) : lorsqu'une
équipe cesse d'exister, elle ne peut pas continuer à
avoir un site hébergé sur
le serveur de l'Université. Plus de trois mois après
la décision du CS,
**(Why did it take three months before I was notified
that the CEIMSA web site
would be closed, after the administrative decision to close CEIMSA?
Also, does
there really exist a free server which can
house more
than 3000 pages of scientific documentation? I believe that it is indefensible
to argue that when a research center is
closed the
University cannot continue to provide public access to the scientific
publications and discussions which were produced over a period of
several
years, and which include scholarly publications by members of the
Stendhal
University faculty, outstanding student research, not to mention the
participation of internationally recognized specialists in the field of
American studies.
And finally, I point out that my professional duties at
**(Pourquoi a-t-on
attendu
trois mois après la supposée décision
administrative de clore le CEIMSA pour
m'annoncer la suppression du site WEB ? D'ailleurs existe-t-il un
serveur
gratuit pour héberger une documentation de 3000 pages? De
toute manière
je ne crois pas qu'on puisse soutenir que lorsqu'une équipe
cesse d'exister,
l'université ne peut pas continuer à assurer un
accès public aux travaux de
recherche qu'elle a réalisés: retire-t-elle les actes des
séminaires et des
colloques de ses bibliothèques ou les thèses soutenues
par les étudiants qui
ont travaillé dans cette équipe ? Enfin je signale que
mes missions
d'enseignant chercheur me font obligation d'assurer un service
pédagogique et
un service de recherche et il est évident que le site du CEIMSA
constitue pour
moi un outil de travail essentiel pour remplir ces deux missions.
L'université
a-t-elle le droit de m'en priver ? Peut-elle soutenir -comme certaines
personnes
me l'ont suggéré- que cet outil de travail devrait
être implémenté sur un
serveur privé ? )**
http ://dimension.ucsd.edu/CEIMSA-IN-EXILE/index.html
**(The CEIMSA web site is an
academic and scientific
project which appropriately belongs on a university web site. Faculty
at the
University of California in San Diego, have recognized this fact and
have
offered temporary housing for CEIMSA so that it can continue its
scientific and
pedagogical work until academic freedom is restored at Stendhal
University
Grenoble 3 (I hope). In addition no access to a “page personnelle,”
even for very short items like CVs and bibliographies, exists on the
**(Le
site web du CEISMA est un instrument de travail à la fois
pédagogique et de
recherche qui trouve sa place normale sur un serveur du service public
universitaire. Les partenaires réguliers du CEIMSA à
l'université de Californie
à San Diego ont tenu compte de cette réalité en
offrant un hébergement que
j'espère temporaire, qui est pour moi une aide précieuse
pour me permettre de
continuer mes activités de professeur avec efficacité en
attendant que les
libertés académiques soient rétablies, en ce qui
me concerne, à l'université
Stendhal. J'ajoute qu'il n'existe aucun accès à des
"pages
personnelles" pour les universitaires sur le serveur de
l'université
Stendhal, même pour des informations très brèves
telles que les CV ou les
bibliographies des enseignants chercheurs )**
Sous
le titre
général « Scandale à Stendhal », ce
site comporte notamment :
(12)
**(This title is not a
general title of the the web site. It is
no more than
the subject of the most recent of 22 Newsletters published by CEIMSA,
and this
could have been easily verified. This most recent Newsletter # 22,
dated
**(Ce
titre n'est nullement le titre général du site. Il est
facile de le vérifier.
C'est celui de la plus récente des 22 Newsletters, datée
du 1er septembre 2004,
qui met à la disposition des usagers une liste complète
de documents sur la
crise à laquelle les collaborateurs du CEIMSA, en France et
à l'étranger, sont
confrontés.)**
- la
liste des
membres d'un «Comité de direction» du Ceimsa, qui
est, pour partie ou en totalité, un faux
(13)
**(Not true. Each atelier
director at CEIMSA was recruited by me and gave his/her permission to
be
included on this List. Occasionally, members have requested to be
removed from
this list, and when that happened their names were removed
immediately.)**
**(Cette
affirmation ne reflète en rien la réalité. Chaque
directeur d'atelier au CEIMSA
a été nommé par moi après m'avoir
donné l'autorisation de l'inclure dans la
liste. Il est arrivé que certains d'entre eux demandent à
être déchargés de
cette fonction, et dans ce cas leurs noms ont été
immédiatement retirés de la
liste.)**
- des
mails
personnels, publiés sans l'autorisation de leurs auteurs et
longuement
commentés;
(14)
**(This also is a false. All
addresses listed on the CEIMSA web site are professional addresses and
were
listed only with the knowledge and permission of the parties involved.
There is
simply no evidence offered to support this accusation.)**
**(Cette
affirmation est également contraire à la
vérité. Le texte ne peut donner aucun
exemple précis car tous les textes et toutes les adresses cités
dans le site du CEIMSA sont des documents professionnels -y compris
ceux
relatifs à la crise du CEIMSA- et ils n'y figurent qu'avec la
permission des
personnes concernées.)**
- des
documents
comparant, implicitement et parfois même explicitement, l'action
supposée du
Président et de son équipe à des pratiques
nazies.
(15)
**(In the many discussions about this crisis at CEIMSA
some comparisons have been made with Stalinist Russia and Nazi Germany,
but
nowhere have I made such a comparison. At the Conseil
Scientifique meeting last month, when the
term autodafé was being discussed,
I made the historical
observation that the autodafé was
not the systematic
destruction of every copy of specific books; it was sufficient to
destroy only
those copies in selected libraries to introduce the desired
censorship.)**
**(
Au cours de nombreuses discussions sur la crise du CEIMSA certains ont
fait des
comparaisons avec
Plusieurs points sont évoqués en séance :
- La
perte ou
destruction des documents du Ceimsa (3000
pages): M.Feeley reconnaît qu'aucun
document n'a été perdu,
que pas une des 3000 pages n'a été détruite.
(16)
**(I am simply not
responsible for all the opinions of those people defending the CEIMSA
web site.
The National Association of Scientific Researchers in France (SNCS) is
understandably concerned with the manner in which the CEIMSA web site
was
closed. Their communiqué of 30 July refered
to the
“electronic autodafé” at
There were four very negative consequences from
the closing of the CEIMSA web site: a) it disrupted my summer course on
American Foreign Policy because the web site provided students with
necessary
documents required in order to complete this course, b) it deprived my
DEA and
TER students of research materials during the summer, in preparation
for the
jury defense of their memoires
in September, c) it deprived me of materials and exchanges necessary
for the
completion of my book on President Bush, for which I had signed a
contract and
the terms of which I now can not satisfy, and d) it resulted in the
systematic
removal from the Google Search Engine and all other internet search
engines
of all references to the dozens of authors and titles of essays and
articles
published on the CEIMSA web site.
NOTE : As
anyone knowledgeable of the internet can attest, the mere fact that a
CD rom with the entire CEIMSA web site
copied on it was given
to me in July by Stendhal University Web Master, M. Gerard Wagner,
simply does not
represent a solution to the above four problems caused by the removal
of the
CEIMSA web site from the Stendhal University server.)**
**( Je ne suis pas responsable du
communiqué du syndicat des
chercheurs qui parle d'autodafé électronique. Mais ce
communiqué se termine par
les phrases suivantes: "Dieu merci, contrairement à une
bibliothèque
brûlée, un site WEB jeté à la corbeille peut
être remis en ligne sans
délai..." En fait, personne n'a jamais prétendu que les
fonds
documentaires du CEIMSA avaient été totalement
détruits et il n'y a donc pas
lieu de faire croire que de telles allégations ont
été proférées.
Cependant,
la
destruction de ce site sur le serveur de l'université et par
conséquent la
suppression de toute possibilité d'y accéder a eu des
conséquences graves:
a) elle a interrompu mes cours
d'été sur
la politique étrangère américaine puisque le site
fournissait aux étudiants les
documents nécessaires pour qu'ils suivent ce cours,
b) elle a empêché
mes étudiants en DEA et
TER d'accéder aux documents nécessaires à leurs
recherches au cours de l'été,
en vue de préparer la défense de leurs mémoires
devant leur jury en septembre,
c) Elle m'a privé des
matériaux et des
possibilités d'échanges professionnels nécessaires
pour achever mon ouvrage sur
le Président Bush, pour lequel j'avais signé un contrat
dont je n'ai pu honorer
les termes ,
d) Elle a entraîné
l'élimination
systématique sur le moteur de recherche Google et sur tous les
autres moyens de
recherche sur internet de toutes les références aux
douzaines d'auteurs et aux
titres d'ouvrages et d'articles publiés sur le site du CEIMSA,
et finalement
e) elle a brutalement
coupé tout accès
aux fonds documentaires constitués par le CEIMSA pour les
nombreux usagers
grand public intéressés par des informations sur la
civilisation et la vie
culturelle et politique actuelle des USA.
Comme
tout utilisateur
moyen des ressources d'internet peut en témoigner, le simple
fait que le
webmaster de l'université Stendhal, M.Gérard
Wagner,
m'ait donné en Juillet un CD avec la copie du site entier du
CEIMSA ne pouvait
fournir aucune solution à ces graves conséquences
provoquées par la destruction
du site sur le serveur de l'université.)**
- Le «Comité de direction» du Ceimsa:
M.Feeley finit par expliquer qu'il
s'agit de collègues
qui avaient accepté de diriger un atelier à un colloque.
(17)
**(This is also
False. Le Comité de direction at
CEIMSA is a group of
scholars who have generously agreed to donate their time and their
considerable
expertise to occasionally send CEIMSA articles, and also to
periodically
review the texts which have been posted on the permanent ateliers
located on the CEIMSA web site, of which there are twenty, and
of which
each Director has editorial control over one or more. Thus, a rich
variety of
texts are made available on the CEIMSA web site, selected and reviewed by established French and American
scholars for use
by
**(
Cette affirmation est également erronnée.
Le Comité
de Direction du CEIMSA est un groupe de scientifiques qui ont
généreusement
accepté de donner leur temps et leurs connaissances pour envoyer
occasionnellement des articles au CEIMSA, et pour effectuer
périodiquement une
évaluation des textes publiés dans les ateliers
permanents accessibles
sur le site du CEIMSA. Ces ateliers sont au nombre de vingt et chaque
membre du
Comité Directeur a le contrôle éditorial d'un ou
plusieurs d'entre eux. C'est
pourquoi une très riche variété de textes sont
disponibles sur le site du CEIMSA, sélectionnés et
approuvés par des
scientifiques reconnus français et américains à
l'usage des étudiants sur la
société américaine contemporaine. Nous sommes
vraiment très favorisés de
disposer de cette importante expertise éditoriale à un
coût nul pour
l'université Stendhal.)**
- La
perte d'un
contrat éditorial pour un livre «contre Bush »:
sommé d'en faire la
preuve, M. Feeley se réfracte.
(18)
**(At no time did I describe
the book which I had contracted with a publisher in 2004 as “contre Bush”. It was to be a scientific analysis
of
George W. Bush’s career, seen by a Texan (myself), who is familiar with
the political culture of
**( A aucun moment
je n'ai
présenté le livre pour lequel j'avais signé un
contrat de publication en 2004
comme un livre "contre Bush". Il devait s'agir d'une analyse
scientifique de la carrière de Georges W. Bush vue par un texan
(moi-même)
familier de la culture politique de l'Etat
du Texas.
C'est l'aspect qui intéressait l'éditeur et c'est
pourquoi il avait signé un
contrat prévoyant de terminer l'ouvrage vers la
mi
Août afin de le publier avant les élections de novembre.
Le fait que c'est une
opinion personnelle sur ce livre non publié qui figure dans le
compte rendu de
la réunion de septembre du CS est significatif
de
l'atmosphère de partialité qui a dominé cette
réunion.)**
- La
divulgation et l'exploitation de mails privés : pas de
réponse de
l'intéressé.
(19)
**(This accusation is totally
False; no “private mail,” in any meaningful sense of the term, has
been posted on the CEIMSA web site. Once again, not one example was
offered in
support of this accusation. Vital public issues remain the subject of
this web
site and all mail relates either to scholarly discussions of
contemporary
political culture in the United States or to the survival of this
scientific Center of information and
analysis of American society.)**
**(Cette
accusation est absolument fausse: aucun "mail privé" dans
quelque
sens de ce terme n'a été divulgué sur le site du
CEIMSA. Comme précédemment, le
texte ne peut fournir aucun exemple précis fondant cette
calomnie. Les
problèmes publics essentiels sont les seuls sujets
traités sur ce site et tous
les mails cités concernent soit des discussions scientifiques
sur la culture
politique contemporaine aux Etats Unis
soit les
efforts déployés pour la survie de ce centre de recherche
d'information et
d'analyse de la société américaine.)**
- La
gestion
financière hasardeuse du Ceimsa
pendant ses
quatre années d'existence; M.Feeley
précise que la
subvention que lui avait attribuée le Conseil Régional
pour publication papier
des actes d'un colloque n'était pas de 20.000 francs mais de
30.000 francs.
(20)
**(The accusation that CEIMSA
managed its finances in a dubious fashion [gestion
financière hasardeuse]
is
advanced, once again, without slightest effort to provide supporting
evidence. This
is a very serious accusation whose sudden appearance could be
considered libelous. Charges of this kind
represent an attempt to
intimidate by threatening innuendo rather than to impress by a frank
discussion
of the facts.
We are prepared to respond in writing to all written accusations of
this
nature. If the authors of this accusation are referring to the multiple
difficulties and the heavy weight of administrative and financial
management,
which is the common lot of all teachers who are seriously attempting to
achieve
the stated mission of this University despite the obstacles which they
encounter, they should look at the inadequate material support and the
lack of
human resources made available to universities. If university teachers
were
provided with more professionally trained administrative personnel, and
with
resources adequate to support the normal function of their pedagogical
services, including their research activities, there would be many
fewer
administrative problems at universities. )**
**( L'expression
"gestion financière hasardeuse" avancée une fois de plus
sans aucune
preuve, est une accusation très grave qui surgit soudainement
dans cette
affaire et peut être considérée comme diffamatoire.
Comme souvent, un tel
comportement cherche à impressionner par des sous-entendus
menaçants mais ne
s'appuie sur rien de concret.
Nous sommes prêts à répondre, par écrit,
à toute accusation précise sur ce
terrain. Si les rédacteurs de ce texte font
référence aux multiples difficultés
et lourdeurs de gestion administrative et financière qui sont le
lot commun de
tous les enseignants chercheurs qui s'efforcent de faire vivre les
missions de
l'université malgré les obstacles qu'ils rencontrent, ils
se trouveront
rapidement et facilement renvoyés à la faiblesse
désolante des moyens matériels
et humains affectés aux universités. Si les enseignants
chercheurs disposaient
d'un personnel administratif suffisant et bien formé ainsi que
des ressources
nécessaires à un fonctionnement normal de leurs
recherches et de leur
enseignement, il y aurait beaucoup moins de difficultés de
gestion.)**
- Les
difficultés de M.Feeley à
fédérer les recherches
des nord-américanistes de l'Université.
(21)
**(The agreement between CEIMSA and President Lise Dumasy was
that the network
with scholars of North American studies at other universities should be
made
before the end of two years (by spring 2005), in order to reapply for
recognition from the Ministry of Education in Paris. However, after the
election of M. Partick Chezaud
as the new university President, CEIMSA was closed and its web site was
removed
from the
Among the participants at CEIMSA’s Third
International Conference, in April 2004, four scholars from other
universities
came to present papers and to discuss the possibility of participating
in a
network of Anglo-American scholarship. These specialists coming from
**(
L'accord passé entre le CEIMSA et
Cependant, parmi les participants à la troisième
Conférence Internationale
d'Avril 2004, quatre chercheurs d'autres universités ont
présenté des
communications et ont discuté la possibilité de
participer à un réseau sur les
recherches nord américaines. Ces chercheurs venus de
Montpellier, de Chambéry,
de Lyon et de Californie ont manifesté leur intention de
contribuer à créer un
tel réseau avec le CEIMSA avant le printemps 2005. Toutefois la
brutale
dissolution du CEIMSA et de son site WEB au cours du mois de juin
menace
sérieusement la réalisation de ce projet,
préparé de bonne foi depuis
pratiquement une année. Cette dissolution a suspendu l'accord
passé en fécrier 2003, en
dépit du fait que M. Chézaud,
lors de sa candidature à
- Sa
méconnaissance des règles régissant la vie
universitaire et, notamment, la
recherche (attributions et rôle respectifs d'un Président
d'Université et du
Conseil Scientifique, fonctionnement des Equipes,
montage d'un dossier scientifique, différence entre un programme
de colloque et
un programme de recherche, différence entre une subvention pour
colloque et une
dotation annuelle, etc.)
(22)
**(It is quite true that I
have not yet mastered all the rules which govern French universities.
For this
reason I wish someone would explain to me why, immediately after the
new
university President assumed office, CEIMSA was deprived of the annual
subsidy
(BQR) which the Conseil Scientifique
had awarded me over the past three years and with which I had conducted
research and organize international conferences, where the reports on
scientific research were presented to large
groups
of students, scholars and citizens of Grenoble. Suddenly, and without
apparent
cause, this subsidy was discontinued at a time when I was seriously
following
the Ministry’s directive by building an interuniversity network of Americanist scholars. This abrupt change in
policy at the
CS corresponded with the election of the new President of Stendhal
University.)**
**(
Il est vrai que je ne maîtrise pas parfaitement les règles
régissant la vie
universitaire en
A
l'issue de la
discussion, le CS adopte la motion suivante :
«Le Conseil Scientifique de l'Université Stendhal,
réuni le 16 septembre 2004,
tient à rappeler :
- que c'est en toute connaissance de cause, après
évaluation par les
instances compétentes et à l'issue d'un débat,
qu'il a décidé de ne pas
renouveler la dotation financière annuelle du Ceimsa,
lors de sa séance du 23 mars 2004 et, par conséquent,
de mettre fin à
l'existence de ce centre comme équipe émergente
autonome; (le responsable
du Ceimsa, présent à ce
Conseil, n'a pas contesté la
décision, a reconnu qu'il était quasiment le seul membre
de son équipe et qu'il
réfléchissait à son intégration au sein
d'une équipe reconnue);
(23)
**(Again, the extinction of
CEIMSA was never discussed at the 23 March meeting of the CS, as is
documented
in the Compte rendu
of this
meeting.)**
**(
A nouveau je maintiens que la "mise en extinction" du CEIMSA n'a
jamais été discutée lors de la réunion du
CS du 23 Mars, comme on peut le
constater dans le compte rendu de cette réunion.)**
- que cette décision relève du Conseil Scientifique,
instance constituée d'élus
du personnel et des étudiants de l'Université Stendhal,
et pas du Président
de l'Université ni de l'équipe présidentielle;
(24)
**(We must simply take a look
at the facts: It was not the Conseil Scientifique which closed CEIMSA. Such a
discussion never
took place before CEIMSA was closed, as is shown in the Minutes of the
23 March
meeting. (see Document #1.d on the
CEIMSA-IN-EXILE web
site) Rather, it was Vice-President Michel Lafon
who
announced in his email communication of 11 June,
and
Vice-President Odile Lagacherie
who announced the removal of the CEIMSA web site from the university
server in
her letter of 28 June.
Again, this sudden and unexpected decision occurred very soon after the
election of President Chezaud.)**
**( Il faut pourtant regarder les faits en
face: ce
n'est pas le Conseil Scientifique qui a mis en extinction le CEIMSA,
une telle
décision aurait été consignée dans le
compte rendu de sa réunion du 23 Mars.
C'est le Vice Président Michel Lafon
qui me l'a
annoncé dans un mèle
électronique du 11 juin et c'est
- que
M. Feeley est parfaitement libre de
continuer à mener ses
recherches selon les modalités qui lui conviennent et
d'héberger sa
documentation sur un serveur de son choix, le serveur institutionnel de
l'Université ne pouvant héberger que les sites de ses
composantes
scientifiques.
Le Conseil signale au passage que pas une page de cette documentation
n'a été
perdue ni «brûlée» : l'accusation d'
«autodafé électronique», parmi d'autres,
est particulièrement mensongère et injurieuse.
S'indignant de la campagne de
désinformation menée depuis plusieurs mois par M.Feeley
contre l’Université Stendhal, le Conseil Scientifique tient
à exprimer sa
solidarité et son soutien sans réserve au
Président et à son équipe. Le Conseil
Scientifique considère que cette mise au point clôt
définitivement toute
polémique. Cela implique que l'intéressé mette
immédiatement et clairement
fin à cette campagne et à toutes les actions qui lui
sont liées.»
(25)
**(Once again, I must repeat that no one has accused
Stendhal University of permanently loosing or burning the archives of
CEIMSA. But
the reality is that by removing this site from the university server,
all
public access to these documents and publications were eliminated, and,
due to
the nature of the internet search engines, they remain
unavailable to
the public to this day.
It should be clear to any reasonable person that there are many
hundreds of
people interested in the CEIMSA affaire today, and that I have no
authority
over them or their legally protected rights to freedom of speech under
the laws
of the
Ve Republic.)**
**(
Encore
une fois, je répète que personne n'a accusé
l'université d'avoir perdu ou brûlé
les fonds documentaires du CEIMSA. Mais la réalité est
qu'elle a détruit ces
fonds sur son serveur et supprimé ainsi toute possibilité
d'accès public à
cette documentation. C'est pourquoi il devrait être clair pour
toute personne
raisonnable que plusieurs centaines d'usagers de ce site sont
aujourd'hui
concernés par "l'affaire du CEIMSA" et que je n'ai aucune
autorité
sur eux pour restreindre leur liberté de parole sous les lois de
Cette
motion est adoptée par 16 voix pour, 2 contre et une
abstention.
Le Conseil d'Administration de l'Université Stendhal,
réuni le 20 septembre