Bulletin #190

 

SUBJECT: Research at Stendhal University raises serious questions about professional ethics, by Julia Herbert Perceval.

 

 

From: Loulasavage@aol.com

Date: Fri, 3 Jun 2005 14:01:40 EDT

Subject: Mesage from the Committee of Support for the Return of CEIMSA to Stendhal University Campus.

To: Former University President Lise Dumasy, Former Vice-President Odile Lagacherie

 

 

Bonjour Mesdames,

 

Je me permets de vous écrire au nom du comité de soutien pour le rétablissement des activités du CEIMSA et de ses fonds documentaires sur le serveur public de l'université Stendhal.

 

Comme vous devez en avoir entendu parler, un groupe d'étudiants auquel se sont joints de nombreux chercheurs, professeurs et institutions, a créé un comité pour rétablir le CEIMSA à Stendhal.

 

En effet, la fermeture du CEIMSA pose de graves problèmes aux étudiants spécialisés en civilisation américaine, notamment des problèmes d'inscriptions et d'accès public aux archives pourtant si utiles aux doctorants.

 

Nous avons pu étudier tout le "dossier" CEIMSA et certains points nous choquent profondément:

 

1/  La fermeture précipitée du CEIMSA qui était pourtant encouragé par le ministère à établir un réseau et était félicité des thèmes abordés dans son centre.

 

2/ La totale indifférence que l'université a porté aux étudiants suite à cette fermeture en ne trouvant aucune solution pour leurs inscriptions et en retirant le site internet du serveur public.

 

3/ La diabolisation de M. Feeley qui a été faite par de nombreuses personnes aux étudiants qui étaient intéressés par la civilisation américaine. On a notamment pu entendre que:

-- Le domaine américaniste n'avait aucun avenir

-- Qu'accepter M. Feeley comme directeur nous vouait à l'echec et nous apportait peu de promesses pour notre futur

-- Que M. Feeley était le seul responsable de la fermeture de son centre.

 

Nous avons aussi eu un entretien avec M. Chézaud pendant lequel nous avons encore une fois pu assister à la "salissure" de M. Feeley. L'entretien n'a mené à rien car les propos tenu par ce dernier sont soit très négatifs à l'égard de M. Feeley, soit même en dehors de la vérité.

Je vous en donne quelques exemples:

 

M. Chézaud dit que M. Feeley n'a rien fait pour s'integer à un autre centre de recherche:

Notre réponse

Faux: Le centre de M. Lafon l'a refusé.

 

M. Chézaud dit que M. Feeley a refusé la proposition de M. Bernard Floris pour s'intégrer à Ced et Pic

Notre réponse:

Faux: J'ai contacté personnellement ce dernier qui a dit qu'il n'avait jamais fait une telle proposition il a avoué avoir émi cette hypothèse mais n'en avait en aucun cas parler à ses collègues. De plus le Ced et Pic est un centre francophone, le CEIMSA lui est un centre bilingue.

 

M. Chézaud dit que M. Feeley ne pourrait pas réouvrir son centre avec les mêmes thèmes car le Ministère les a désapprouvés.

Notre réponse

Faux: Le ministère a mis en cause la petite taille du centre et non ses activités.

 

M. Chézaud admet qu'il n'y a eu aucune évaluation scientifique autre que celle du ministère mis à part l'évaluation de ses pairs qui ne sont pas américanistes.

Notre question:

Pourquoi alors n'a t-on pas tenu compte de l'évaluation du ministère qui disait que les thèmes étaient bon mais qu'il conviendrait de construire un réseau?

 

M. Chézaud dit que ce n'est ni sa faute, ni celle de M. Lafon si le centre a fermé mais celle du Conseil Scientifique qui en aurait décidé ainsi.

Notre question:

N'est-ce pas le CA qui décide? Le CS n'est-il pas uniquement sensé faire des propositions? Il est vrai que dans tous les documents que nous avons consulté nous n'avons jamais vu trace du CA dans cette histoire, n'est-ce pas contraire aux réglements de l'université?

 

M. Chézaud dit qu'il serait illégal de garder le site internet du CEIMSA sur le serveur public.

Notre réponse:

L'article 2 des statuts de l'université stipule:

L'université a pour mission la diffusion de la culture et l'information scientifique et technique.

 

Comme vous pouvez le constater nous ne trouvons pas de solution à notre problème, nous avons pourtant essayé de notre mieux mais les propos tenus par M. Chézaud et M. Lafon même si contestables ne font jamais l'objet d'aucune critique émanant du CS et du CA.

 

Les seules personnes qui ont essayer de nous défendre l'ont fait en vain car ils se heurtent au même discours que celui que nous avons reçu de M. Chézaud. Or, beaucoup de personnes qui ne connaissent pas aussi bien le dossier que nous n'osent répondre à tous ces arguments. Pourtant, notre problème reste le même, nous ne pouvons pas nous inscrire à Stendhal, les archives ne sont toujours pas accessible sur Internet et CEIMSA est loin d'être réouvert.

 

Si je vous écris aujourd'hui c'est pour vous demander si vous voulez bien nous apporter votre aide ou vos conseils. Nous souhaitons en effet, regler ce problème au plus vite et rétablir la justice pour les étudiants doctorants en civilisation américaine.

 

Nous pensons que vous pourriez être à même de nous apporter vos avis concernant ce qui pourrait être fait pas le comité de soutien pour commencer une action efficace qui nous permettrait de nous faire entendre. Je serais très heureuse si vous nous accordiez un peu de votre temps pour nous apporter votre soutien.

 

Cordialement,

Julia Hebert Perceval

 

 

 

CEMRA-CHEZAUD MEETING IN APRIL 2005

 

 

A.

Cher(e)s Collègues,

 

Si nous tenons à vous adresser le compte rendu de l’entretien que Patrick Chézaud nous a accordé récemment, c’est parce que nous estimons que les sujets qui étaient au cœur de nos discussions avec le directeur du CEMRA (principalement la gestion financière et l’avenir de notre centre de recherches) vous concernent, en tant que membres du CEMRA, tout aussi bien que nous-mêmes.

 

Il faut savoir que notre demande d’entretien a été motivée par une information que nous avions reçue il y a quelque temps. Il s’agissait, en fait, d’une lettre accompagnée d’un bon de commande de trois cents (300) exemplaires d’un livre à paraître et dont l’auteur n’est autre que le Directeur du CEMRA, Patrick Chézaud.  Nous avons attendu la confirmation de la part de l'Agent comptable de l’authenticité de la facture en question avant de demander un entretien avec le Directeur. 

 

L'entretien demandé a eu lieu le vendredi 15 avril 2005 entre Patrick Chézaud et deux des signataires de la lettre demandant un bilan du CEMRA.

 

Le document que vous trouverez ci-attaché est un compte rendu fidèle* de cette réunion.

 

Avec nos salutations les plus cordiales,

 

Vicki Briault-Manus

Sheila Collingwood-Whittick

Mohamed Benrabah

 

 

* Comme Patrick Chézaud nous a affirmé qu’il était « sûr qu'on allait déformer ses propos », nous tenons à certifier sur l'honneur que ce rapport est aussi exact que possible, basé sur des notes prises tout au long de l'entretien.  Nous nous sommes efforcées de respecter une certaine déontologie, de notre côté, dans cette affaire délicate et grave qui concerne l'aspect "recherche" de tous les enseignants-chercheurs membres du CEMRA, c'est pourquoi  nous avons préféré faire les démarches ouvertement sur la messagerie du CEMRA.  Nous déplorons la tendance trop fréquente dans notre UFR à prendre des décisions de couloir, de calomnier les collègues absents.  Nous réclamons plus de transparence, plus de concertation, plus de démocratie, et plus de respect et de loyauté entre collègues.  Ce sont les conditions nécessaires au bon fonctionnement des instances, que ce soit l'UFR, le Centre de recherche ou l'Université.  Nécessaires aussi pour favoriser l'épanouissement et la productivité professionnels, et ramener une ambiance conviviale et stimulante dans notre lieu de travail.

 

 

 

 

 

B.

 

Compte rendu de l’entretien accordé par Patrick Chézaud, directeur du CEMRA, à Vicki Briault-Manus et Sheila Collingwood-Whittick, le 15 avril 2005.

 

Le directeur du CEMRA a commencé par nous informer que le bon de commande dont il était question n’avait rien d’illégal, que c’était son droit le plus absolu et que c’était « une démarche d’aide à la publication d’œuvres de chercheurs », une «pratique courante», employée aussi par le Centre d'Etudes Ecossaises en son temps.

 

A notre observation que ce genre de pratique ressemblait fort à ce qu’on entend en anglais par le terme « vanity publishing », Patrick Chézaud nous a répondu qu’un tel malentendu de notre part s’expliquait sans doute par notre ignorance et notre naïveté. Notre ignorance, nous a-t-il souligné, était clairement à l’origine de la lettre « diffamatoire » où nous lui avons demandé le bilan financier du CEMRA, car il n’y a aucun texte officielle rendant une telle pratique obligatoire. Quand nous lui avons rappelé que cette pratique est néanmoins courante dans la plupart des Centres de recherche, sa seule réponse a été : « C’est vous qui le dites ».

 

Il nous a ensuite annoncé que nous allions recevoir «une leçon de pédagogie» (sic) de la part de «son» Agent comptable, M. Daniel Loy.  Nous n'en étions que trop contentes que M. Loy nous fasse un petit cours sur le fonctionnement des finances, bien conscientes de ne pas trop comprendre ces rouages. 

 

M. Loy nous a expliqué que lorsqu'un Directeur de Recherche veut autoriser une dépense prise sur son budget de recherche, il doit passer par l'Agent comptable qui, après avoir vérifié les comptes, doit à son tour soumettre la demande à l'ordonnateur, seul arbitre de l'opportunité de la dépense.  Juger de l'opportunité d'une dépense ne relève pas des fonctions de l'Agent comptable, qui ne s'occupe que du côté proprement «comptable» de cette gestion financière. Or, l'ordonnateur étant le Président de l'Université, cela veut dire que dans le cas des dépenses du CEMRA, Patrick Chézaud est à la fois juge et partie.  Nous nous interrogeons de l'opportunité déontologique de cette co-incidence de casquettes.  Ne serait-ce pas une raison de plus pour plus de clarté et de concertation dans la gestion financière du CEMRA ?  Patrick Chézaud nous explique de façon très ferme qu'en tant que Directeur du Centre, qui a obtenu la dotation auprès du Ministère par le gros travail personnel que représente la constitution du dossier, (nous acquiesçons, pour le gros travail) il fait comme il veut, et nul ne peut l'obliger à plus de transparence.  M. Loy confirme ces faits.

 

L'Agent comptable nous explique aussi qu'avant de pouvoir répondre à des demandes comme la nôtre, concernant les dépenses, il est tenu à s'en référer à l'ordonnateur.  C'est la raison, nous dit-il, pourquoi il n'avait pas répondu à la demande de bilan complet que nous lui avions par trois fois adressée. 

 

Mais on nous a dit (voir le « Message de Pierre Morère » du 24 février dernier) que les comptes étaient publics, persistons-nous. Oui et non, explique M. Loy.  Il est vrai que les comptes sont vérifiés périodiquement par la Cour régionale des comptes ;  mais il n'est pas de leur ressort de juger de l'opportunité de dépenses, surtout pour une somme si relativement petite (2230 euros).  Cependant ils ne sont pas publics dans le sens que nous le croyions, c'est à dire, le public n'y a aucun droit de regard.

 

Donc, finalement, nous avons nos réponses :

1)      En tant que Directeur du Centre de recherches, Patrick Chézaud est tout à fait dans son droit de refuser de divulguer les informations budgétaires et de refuser de consulter les membres sur les décisions à prendre dans ce domaine.

2)      En tant que Président de l'Université, Patrick Chézaud est l'ordonnateur des dépenses, et dans cette capacité, seul juge de l'opportunité des dépenses.

3)      Ce que nous avions pris pour une publication « à compte d'auteur » financée secrètement par le CEMRA relève, en fait, d'une « aide financière à la publication », pratique courante, paraît-il.  Selon cette logique, tout membre du CEMRA pourrait, donc, demander une telle aide pour convaincre un éditeur de financer une publication, sans considération de sa qualité ni de sa pertinence.

4)      En tant que Directeur du CEMRA Patrick Chézaud jouit d'un pouvoir absolu : aucun texte officiel ne l'oblige à adopter des pratiques de transparence et de démocratie. 

 

En dehors de la question principale de la commande des livres, les éléments suivants, relevés au cours de l'entretien, nous interpellent tous (du moins nous le croyons) en tant que membres du CEMRA:

1.      Débordé par ses responsabilités en tant que Président de l'Université (bien compréhensible), Patrick Chézaud reconnaît ne plus porter beaucoup d'intérêt au CEMRA (il « s'en fiche », pour le citer très exactement); il n'a plus besoin du prestige qu'il représente pour lui.  Pourtant il ne tient pas à passer la main à un autre directeur, ni même à en déléguer une partie de la gestion par le biais d'un comité.

2.      Même si le nombre de membres a doublé, la productivité stagne.Une majorité des membres du CEMRA n’est pas suffisamment productive.

3.      De ce fait, la notation accordée au CEMRA par le Ministère (A -) sera très probablement diminuée au prochain plan quadriennal, ce qui entraînera une forte diminution de la dotation financière.  Même si on obtient B+, le mieux qu'on puisse espérer, la somme sera réduite de moitié.

4.      Avec les 200 000 francs de reliquat du Centre d'Etudes Ecossaises, et la dotation ministérielle de 250 000 francs par an pendant les quatre ans de la quadriennale (chiffres donnés par Patrick Chézaud dans l'entretien rapporté ci-dessous), cela fait 1 200 000 francs au total, dont il reste 500 000 francs (selon Patrick Chézaud, toujours, qui donne les chiffres en francs). 

5.      Jusqu'à présent, les centres de recherches gardaient leur reliquat de fonds inutilisés (contrairement aux pratiques pour d'autres budgets universitaires). Toutefois, en tant que président et ordonnateur de l'Université, Patrick Chézaud a la possibilité de cesser cette pratique.  Il y réfléchit en ce moment car il considère que l'Université aurait bien besoin de l' argent non dépensé par les groupes de recherches.

6.      Pour l'instant, c'est Agnès Véré qui prend les décisions concernant quelles propositions de colloque seront retenues et quand les colloques ayant reçu le feu vert auront lieu.  Il n'y a pas de comité scientifique, il ne projète pas d'en créer un, et lui-même est beaucoup trop pris pour s'en occuper.

7.      Agnès elle-même est surchargée de travail ; toutefois il n'est pas question d'alléger son fardeau en nommant un trésorier, car le logiciel Nabuco qu'elle utilise est bien trop complexe  pour qu'une autre personne puisse s'en servir.

8.      Patrick Chézaud répond à notre évocation d’un certain nombre de déclarations faites et de décisions prises (concernant, entre autres, la programmation de colloques, la publication des actes de colloques, la création d’une revue écrite etc.) à l’assemblée générale de juin 2004, en nous disant qu’il n’en avait aucun souvenir. Nous constatons et déplorons que, depuis 2001, il n’y a jamais eu un seul compte rendu des assemblées générales du CEMRA.

 

 

 

C.

 

M. Mohamed Benrabah

Mme Vicki Briault-Manus

Mme Sheila Collingwood-Whittick

(membres du CEMRA)

 

à

 

Mesdames et Messieurs les membres

élus du Conseil d'Administration

 

 

Saint-Martin d'Hères, le 27 avril 2005

 

 

Objet:   Gestion du CEMRA et questions de déontologie

 

Chèr(e) collègue,

 

Nous nous adressons à vous, membres élus du CA, pour vous faire part de nos préoccupations concernant des pratiques au sein du Centre d'Etudes sur les Modes de la Représentation Anglophone (CEMRA).

 

Une des questions que nous souhaitons vous poser est la suivante: Est-il acceptable qu'un centre de recherche ne présente jamais le moindre bilan financier à ses membres? Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est pourtant bien le cas au CEMRA dirigé par M. Patrick Chézaud. Le bilan annuel étant une pratique courante dans la plupart, sinon la majorité, des centres de recherche, certains membres du CEMRA gênés, voire intrigués, par cette absence de bilan l'ont régulièrement demandé et, ce, depuis la naissance du centre. Après quatre années d'existence du CEMRA et face à une telle anomalie, trois membres dudit centre ont demandé par écrit le 21/02/2005 la présentation d'un bilan à son directeur (voir document I).

 

Dans sa réponse, Patrick Chézaud déclare ne pas «comprendre» la demande et ne s'engage pas véritablement à la satisfaire (voir document II). Il réitère les mêmes arguments présentés les années précédentes, à savoir: «un tel bilan vous sera communiqué en temps utile, probablement vers la fin de cette année universitaire lors d'une séance d'organisation comme nous en avons chaque année». Ce type de réunion a effectivement lieu mais jamais de bilan financier n'a été présenté à ces occasions comme maintes fois promis. Immédiatement après ce message, le Directeur du CEMRA donne son accord à la diffusion d'un courriel diffamatoire, voire xénophobe, à l'égard des auteurs de la demande de bilan et signée par son ex- bras droit à la retraite depuis un an (voir document III). Refusant la provocation, nous avons cependant jugé utile de répondre en insistant sur le procédé développé par l'auteur dudit message (voir document IV). Alors une question s'impose: mis à part le caractère inacceptable des propos du document III qui ne peuvent être passés sous silence, que signifie la violence d'une réponse à une simple demande de bilan ayant l'aval du directeur/président Patrick Chézaud?

 

En fait, on demande aux trois auteurs de la lettre de se taire et de laisser faire, au nom de « l'exception culturelle» qui semble avoir bon dos. A notre connaissance, une saine gestion des deniers publics n'a pas de couleurs «nationales » et la récente affaire Hervé Gaymard, pour ne citer que celle-ci, en est la preuve. Toute absence d'une telle gestion peut mener à des dérives capables de porter atteinte au crédit de la recherche (dont les budgets ne cessent de baisser) et de notre université. Parmi ces dérives, nous évoquerons ici une information que nous avions reçue et qui, au départ:, a justifié notre demande écrite de bilan. Cette information est, en fait, une lettre accompagnée d'un bon de commande de trois cents (300) exemplaires d'un livre à paraître et dont l'auteur n'est autre que le Directeur du CEMAA:, Patrick Chézaud (voir les documents V et VI).

 

Lors d'une réunion d'explication ayant en lieu le 15 avril 2005 entre Patrick Chézaud et deux des trois signataires de la lettre demandant un bilan financier, Patrick Chézaud a affirmé que cela n'avait rien d'illégal, que c'était son droit le plus absolu et que c'était «une démarche d'aide à la publication d'oeuvres de chercheurs». La prise d'une telle décision, jamais discutée au sein du CEMRA, ni n'ayant fait l'objet d'une quelconque consultation des chercheurs membres du centre, relève, nous semble-t-il, de l'arbitraire du prince. Car, en tant qu'auteur de cet ouvrage, Patrick Chézaud est à la fois juge et partie dans cette affaire de publication à «compte d'auteur» avec le budget du centre de recherche chez un éditeur qu'il décrit volontiers comme son « ami». Autre question subsidiaire comment se fait-il que l'on ne fasse pas bénéficier le budget du CEMRA et celui de l'université des 5% de remise, le minimum que les éditeurs accordent habituellement à d'importantes commandes d'ouvrages? Aucune remise n'apparaît en effet sur le bon de commande d'un montant de 2230.85 euros.

 

Si une telle pratique n'est peut-être pas illégale, elle pose néanmoins un sérieux problème de déontologie de la recherche et de l'administration universitaire. L'argument selon lequel il s'agirait d'une démarche d'aide à la publication d'oeuvres de chercheurs est pour le moins contestable. Le budget d'un groupe de recherche doit-­il servir à la diffusion des publications? Et à supposer l'affirmative, qui décide de qui doit être «aidé» ou pas? Cela d'autant plus que la même personne est à la fois le demandeur et l'ordonnateur.

 

Pour notre part, nous n'approuvons pas de telles pratiques estimant qu'elles remettent en cause, entre autres, la valeur scientifique des travaux publiés. Nous pensons que ces faits méritent discussion au sein du groupe de recherche concerné ainsi que les instances dirigeantes de l'université (CA et CS). Ou bien, une telle pratique est inacceptable et il faut la désapprouver. Ou bien elle est acceptable, mais dans ce cas la moindre des choses serait que des règles claires soient établies et que la décision se fasse avec la consultation des chercheurs concernés dans un centre doté de structures adéquates (trésorier, comité, réunion annuelle sur le bilan financier, etc.). Enfin, nous dirons pour terminer que le propre de la déontologie est avant tout d'être responsable. Ne pas s'en soucier à ce niveau de responsabilité est une grave erreur qui peut nous coûter tous très cher.

 

Nous restons, chèr(e) collègue, à votre entière disposition pour toute autre information.

 

 

Cordialement

 

 

 


DOCUMENT I

 

De : WhittickS@aol.com

A:        Patrick.Chezaud@u-grenoble3.fr

Cc :varet_eric@yahoo.fr,Jerome.puckica@@u-grenoble3.fr,Stolazzi@dial.oleane.com, Angeline.Durand@u-grenoble3.fr,Bertrand.Koszial@wanadoo.fr,WhittickP@aol.com,Susan.Blattes@u- grenoble3.fr,Susan.Blattes@wnadoo.fr,DenisBoncasse@@u-grenoble3.fr,Frederick.Dumas@u-

grenoble3.fr,Helen.Palma@u-grenoble3.fr,Linda.Carter@u-grenoble3.fr,Vicki.Briault@u- grenoble3.fr,Christine.Vandamme@u-grenoble3.fr,Eriv.Tabuteau@u-

grenoble3.fr,James.Undrehill@u-grenoble3.fr,Mohamed.Benrabah@u-

grenoble3.fr,n.Bebrabah@u-grenoble3.fr,Marion.Amblard@wanadoo.fr,Bertrand.Koszul@u-grenoble3.fr,Donna.Andreolle@u-grenoble3.fr,

madhu.benoit@u-grenoble3.fr,susab.berthier@wanadoo.fr,PChezaud@aol.com,Helene.Greven@free.fr,ShIssani@aol.com,Shaeda.Usai@u-grenoble3.fr,veronique.molinari@libertysurf,fr, pierrr.rnoreir®wamadoo.fr, Emily.Corvisy@u-grenoble3.fr,Marie-Pierre.Jounnaud@u-grenoble3.fr,Catherine.Kamowski@u-grenoble3.fr,Jean-Pierre.Simard@u-grenoble3.fr,Frederic.Dumas@wanadoo.fr,Monique.Caravel@u-grenoble3.fr

EvelyneFioretti@u-grenoble3.fr,Franck.Nicoloff@u-grenoble3.fr,Cyril.Besson@u-grenoble3.fr,Lorraine_grisson@yahoo.fr,am_tatham@yahoo.fr,j-pierre.simard@wanadoo.fr,Catherine.Delmas@u-savoie.fr,helen.palma@free.fr,syklea@wanadoo.fr,Malliga.Saadi@u-grenoble.fr,agnes.vere@wanadoo.fr

 

Cco:

Date:   21/02/2005 09:19

Objets: Bilan Financier du CEMRA

------------------------------------------------

Cher Patrick,

Lors de la réunion générale du CEMRA du mois de juin dernier, tu as évoqué la possibilité d'un

remboursement forfaitaire de 150 Euros pour chaque membre du CEMRA qui fait une communication lors dun colloque sur le territoire français. A la réflexion, il nous semble que celle somme est non seulement très insuffisante mais qu'elle risque d'être dissuasive, car le coût réel d'une telle mission pour l'enseignant(e) est au moins le double sinon le triple du forfait que tu proposes.

Nous voulions soulever cette question à l'occasion de la présentation du bilan financier du CEMRA que tu avais promise pour la rentrée 2004. Malheureusement, cela tait plusieurs mois que nous attendons et le bilan financier n'a toujours pas été présenté. Nous te rappelons par ailleurs que, malgré des demandes répétées sur une période de plusieurs années, nous n'avons jusqu'à présent reçu, en tant que membres du CEMRA, aucune information sur la gestion financière de notre centre de recherches.

Nous estimons que, presque quatre ans après la création du CEMRA, il serait temps que de telles informations soient communiquées à ses membres. Nous t'écrivons pour te demander de bien vouloir fixer une date, en dehors des séminaires mensuels, où 1) nous pourrons discuter du budget actuel du CEMRA et 2) tu nous présenteras un bilan financier pour les quatre dernières années. Nous sommes conscientes du fait que tu as un emploi du temps très chargé mais espérons néanmoins que cette réunion aura lieu le plus rapidement possible.

 

Cordialement,

Sheila Collingwood-Whittick

Vickers Briault-Manus

Mohamed Benrabah

 

 

 

 

 

DOCUMENT II

 

 

 

 

De: Agnès Vere

A: Eric Varet, Jerome Puckica, TOLAZZI Sandrine, Angeline Durand, Bertrand Koszul, Sheila Whittick, Blattes Susan, Susan Blattes, Bonnecase Denis, Dumas Frédéric, Palma Hélêne, Carter Linda, Briault Vicki, Vandamme Christine , Tabuteau Eric, Underhill James, Benrabah Mohamed,  Benrabah Nadia, Amblard Marion, KOSZUL Bertrand , Donna Andreolle, Madhu Benoit, Susanne Berthier, Chézaud Patrick, Greven Hélêne , Shaeda Isani – AOL, Shaeda Isani Véronique Molinari, Pierre MORERE, Emily Corvisy,  Marie-Pierre Jouannaud, Catherine Kamowski, Jean-Pierre Simard, Dumas Frederic, CARAVEL Monique, FIORETTI Evelyne, NICOLOFF Franek, Besson Cyril, GRISON Lorraine, AnneMarie TATHAM ,jean-pierre simard, DELMAS Catherine, Hélêne Palma, Kleiman Lafon Sylvie, Malliga Saadi

 

Date 24/02/2005  20:58

Objets:            Bilan financier du CEMRA

------------------------------------------------

MESSAGE DE PATRICK CHEZAUD

            Chers Collègues,

En réponse à votre demande de présentation du bilan financier du CEMRA., je ne puis que vous répondre, comme précédemment indiqué, qu'un tel bilan vous sera communiqué en temps utile, probablement vers la fin de cette année universitaire lors d'une séance d'organisation comme nous en avons chaque année.

Le sens de votre demande m'échappe un peu dans la mesure où toutes les demandes de financement ont toujours été satisfaites au sein du centre sans jamais demander ni compte-rendu de mission, ni encore moins de résultat en termes de production de connaissances. Je vous rappelle que dans l'optique du renouvellement de notre agrément ministériel et de la reconduction de notre subvention, nous devrons faire état de l'utilisation des fonds publics qui nous sont alloués précisément en termes de production, notamment sous forme de publications.

Je vous propose donc lors de la séance de bilan de juin prochain d'assortir la présentation du bilan financier de celle du bilan des productions. Cela facilitera grandement le travail d'Agnès qui va être très sollicitée pour le renouvellement du contrat quadriennal, lequel doit être présenté dès fin 2005. J'ajoute que si notre situation financière a été confortable pour ce premier quadriennal, grâce à une évaluation favorable et aux reliquats d'Etudes Ecossaises et du PPF, il pourrait en être autrement à l'avenir si nous ne sommes pas capables d'aligner suffisamment de productions et de manifestations tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Pour ce qui concerne les missions, je vous rappelle que la somme retenue l'a été afin de favoriser un nombre maximal d'engagements pour tous les membres du centre. Ce montant a d'ailleurs été régulièrement dépassé selon les besoins des intervenants. Agnès tient la comptabilité parfaitement à jour, elle possède les états de dépenses pour chaque membre du centre. Elle pourra, à la demande de chacun les lui produire, afin de démontrer que le soutien du centre aux activités de recherche de chaque membre est sans commune mesure avec la somme de base annoncée dans votre mail.

           

Bien cordialement,

P. Chézaud

 

 


DOCUMENT III

 

 

 

 

De : Agnès Véré

A: Eric Varet, Jerome Puckica, TOLAZZI Sandrine, Angeline Durand, Bertrand Koszul, Sheila Whittick, Blattes Susan, Susan Blattes, Bonnecase Denis, Dumas Frédéric, Palma Hélêne, Carter Linda, Briault Vicki, Vandamme Christine , Tabuteau Eric, Underhill James, Benrabah Mohamed,  Benrabah Nadia, Amblard Marion, KOSZUL Bertrand , Donna Andreolle, Madhu Benoit, Susanne Berthier, Chézaud Patrick, Greven Hélêne , Shaeda Isani – AOL, Shaeda Isani Véronique Molinari, Pierre MORERE, Emily Corvisy,  Marie-Pierre Jouannaud, Catherine Kamowski, Jean-Pierre Simard, Dumas Frederic, CARAVEL Monique, FIORETTI Evelyne, NICOLOFF Franek, Besson Cyril, GRISON Lorraine, AnneMarie TATHAM ,jean-pierre simard, DELMAS Catherine, Hélêne Palma, Kleiman Lafon Sylvie, Malliga Saadi

 

Date : 25/02/(2005 19:34

Objets:            Message de Pierre Morère

--------------------------------------------

Honni soit qui mal y pense

Le texte de Patrick Chézaud en réponse à la lettre des trois collègues concernant le fonctionnement du CEMRA vient heureusement, avec honnêteté, sérénité et compétence, apporter les précisions qui s'imposaient. Je tiens cependant à apporter aussi mon point de vue sur la " motion " Whittick/Briault­Manus/Benrabah qui m'a profondément choqué par son ton doucereux, prêchi-prêcha, donneur de leçons et tout pétri de bonne conscience. Je ne doute pas que ses auteurs, esprits ouverts et imprégnés de valeurs démocratiques , accorderont le droit à un retraité de l'enseignement, mais non pas de la recherche, de répondre à leur texte adressé à l'ensemble des membres du CEMRA.

En ce qui concerne la gestion des finances, les trois signataires ne doivent pas ignorer que celle-ci est soumise aux règles rigoureuses de la comptabilité publique, et qu'à ce titre elle est... publique. Ils apprendront peut-être aussi que celle comptabilité publique fait régulièrement l'objet d'un contrôle de la Cour des Comptes Régionale et que toutes les dépenses doivent être alors justifiées. Il va donc de soi qu'une aide de 150 euros pour les colloques est parfaitement raisonnable, non seulement parce qu'elle permet de conserver un fonds pour l'ensemble des collègues, mais aussi parce qu'il n'y a, vu les moyens dont on dispose, pas la possibilité de couvrir entièrement les frais engagés lors d'un déplacement. Un centre peut, lors de circonstances exceptionnelles, consentir une aide plus importante. Cela a d'ailleurs été fait par les Etudes Ecossaises en son temps pour l'un des signataires, bien que ses préoccupations soient bien éloignées du domaine concerné. Je ne doute pas que cela n'a pas été oublié. J'ajouterai que j'appartiens à une génération qui n'a bénéficié d'aucune aide pour Sa recherche, ce qui ne m'a pas empêché, sans plus de moyens financiers que les intéressés, de mener à terme ma thèse d'Etat dans des délais plus rapides que les leurs.

Il me semble aussi comprendre que les signataires de la lettre-motion accusent la direction du CEMRA d'un manque de transparence et d'un déficit de démocratie. Or, un centre de recherches ne se conduit pas à coup d'assemblées générales dans le style d'un Congres des Verts. Il ne relève pas davantage du Conseil de l'UFR. Le centre de recherches est réglementairement sous la responsabilité de son directeur qui a conçu le projet avec une équipe restreinte et qui a ensuite sollicité la participation d'autres membres. Et nul n'est obligé de rester membre d'un centre s'il ne s'y sent pas à l'aise. Chaque plan quadriennal offre la possibilité de proposer d'autres structures il " suffit " ensuite bien entendu d'obtenir l'agrément de la Direction de la Recherche....

D'une manière plus générale, je dirai que j'ai toujours eu une aversion viscérale pour toutes les formes de puritanisme. Pour cela aussi, nous devrions revendiquer l’ « exception culturelle ». N'ayant pas l'arrogance d'appartenir aux" Happy Few" qui s'arrogent le droit de donner des leçons de morale à autrui, mon esprit de tolérance ne peut tout de même pas accepter qu'on écrive n'importe quoi. D'où ma réaction.

Je profite de l'occasion pour transmettre toutes mes amitiés aux nombreux amis du CEMRA et de l'UFR que j'ai laissés à l'Université Stendhal.

Pierre Morére

 

 

DOCUMENT IV

 

 

De : WhittickS@aol.com

A:varet_eric@yahoo.fr,Jerome.puckica@@u-grenoble3.fr,Stolazzi@dial.oleane.com,Angeline.Durand@u-grenoble3.fr,Bertrand.Koszial@wanadoo.fr,WhittickP@aol.com,Susan.Blattes@u- grenoble3.fr,Susan.Blattes@wnadoo.fr,DenisBoncasse@@u-grenoble3.fr,Frederick.Dumas@u-

grenoble3.fr,Helen.Palma@u-grenoble3.fr,Linda.Carter@u-grenoble3.fr,Vicki.Briault@u- grenoble3.fr,Christine.Vandamme@u-grenoble3.fr,Eriv.Tabuteau@u-

grenoble3.fr,James.Undrehill@u-grenoble3.fr,Mohamed.Benrabah@u-

grenoble3.fr,n.Bebrabah@u-grenoble3.fr,Marion.Amblard@wanadoo.fr,Bertrand.Koszul@u-grenoble3.fr,Donna.Andreolle@u-grenoble3.fr,

madhu.benoit@u-grenoble3.fr,susab.berthier@wanadoo.fr,PChezaud@aol.com,Helene.Greven@free.fr,ShIssani@aol.com,Shaeda.Usai@u-grenoble3.fr,veronique.molinari@libertysurf,fr, pierrr.rnoreir®wamadoo.fr, Emily.Corvisy@u-grenoble3.fr,Marie-Pierre.Jounnaud@u-grenoble3.fr,Catherine.Kamowski@u-grenoble3.fr,Jean-Pierre.Simard@u-grenoble3.fr,Frederic.Dumas@wanadoo.fr,Monique.Caravel@u-grenoble3.fr

EvelyneFioretti@u-grenoble3.fr,Franck.Nicoloff@u-grenoble3.fr,Cyril.Besson@u-grenoble3.fr,Lorraine_grisson@yahoo.fr,am_tatham@yahoo.fr,j-pierre.simard@wanadoo.fr,Catherine.Delmas@u-savoie.fr,helen.palma@free.fr,syklea@wanadoo.fr,Malliga.Saadi@u-grenoble.fr,agnes.vere@wanadoo.fr

 

Date 02/03/2005 00:40

Objets:            Réflexions sur la représentation

---------------------------------------------------

Chers Collègues,

 

Estimant que nous n'avons pas à nous défendre contre les insultes personnelles proférées par Pierre Morère, nous vous invitons simplement à relire notre lettre du 21 février (à ce jour, Je seul et unique courrier que nous avons adressé à Patrick Chézaud sur la question du bilan financier du CEMRA). Et ce pour constater le décalage entre une demande de bilan et la violence verbale démesurée du message de notre collègue retraité diffusé vendredi dernier en guise de réponse.

 

Ceci dit, pour une équipe de chercheurs qui travaille sur la représentation - et, plus particulièrement cette année, sur la représentation de la différence - le texte Morère mérite d'être étudié, car il constitue un bel exemple de la méthode à suivre pour diaboliser l'Autre (en passant naturellement par l'incitation à la xénophobie).

 

1. On présente une image d'Epinale où les Méchants (facilement identifiables par le ton doucereux, prêchi-prêcha, arrogant et puritain de leur discours) sont opposés au Bon (doté de toutes les qualités d'un chef - honnêteté, sérénité et compétence).

2. Une fois cette opposition binaire établie, on insinue que les Méchants n'ont pas leur place chez des gens comme Nous (" Nul n'est obligé de rester membre d'un centre s'il ne s'y sent pas à l'aise....

3. On procède, alors, à enfoncer le clou en rappelant qu'après tout ce sont tous des étrangers (pardi!) et, qu'à ce titre, ils ne peuvent évidemment pas avoir les mêmes valeurs que Nous. C Pour cela aussi, nous devrions revendiquer 'l'exception culturelle'").

4. Et les voilà, ces parias (‘honnis’), voués à l'exclusion du centre uni et chaleureux auquel, selon cette vision manichéenne du monde, seuls les Bons et les amis des Bons appartiennent. (« Je profite de l'occasion pour transmettre toutes mes amitiés aux nombreux amis du CEMRA etc. ».

 

Il n'échappera sans doute à personne que la diatribe de notre ancien collègue remplit, en fait, d'autres fonctions importantes. D'un côté, elle n'est rien d'autre que la leçon de morale que son auteur prétend ne pas être assez arrogant pour donner à autrui. D'autre part, en s'acharnant à salir ceux perçus comme adversaires, Pierre Morère fournit un avertissement, on ne peut plus clair, de l'anathème auquel s'expose tout membre du CEMRA qui oserait commettre le crime de poser à son directeur des questions jugées par l'ex-adjoint fidèle de ce dernier comme impertinentes.

 

Une dernière remarque il faut savoir que le texte édifiant de Pierre Morère a d1abord été soumis à l'inspection de Patrick Chézaud qui a donné son accord pour sa diffusion.

 

Dans l'espoir que la stratégie discursive qui a Si bien réussie auprès des électeurs de George Bush n aura pas le même impact sur des universitaires sensibilisés au jeu (et aux enjeux) de la ‘misrepresentation’, nous vous assurons, chers collègues, de nos salutations les plus cordiales.

 

Sheila Collingwood-Whittick

Vicki Briault-Manus

Mohamed Benrabah

 


DOCUMENT V

 

 

Centre d'Etudes sur les Modes de la Représentation Anglophone

(EA 3016)

 

UFR d'Etudes anglophones

Université Stendhal - Grenoble III

 

 

 

 

Saint Martin d'Hères, mardi 16 novembre 2004

 

 

Patrick CHEZAUD

Directeur du CEMRA-EA 3016

(Centre d'Etudes sur les modes

de la Représentation Anglophone)

Président de l'Université Stendhal

 

 

à

 

Monsieur Gérard Monfort

Editeur

Saint Pierre de Salerne

BP 20

27800 BRIONNE

 

 

 

 

Cher Monsieur Monfort,

 

Vous trouverez, joints au présent courrier, le bon de commande relatif à l'édition du livre « Louis Rousselet et l'image de la culture de l'Autre » ainsi que la photocopie du contrat d'édition.

 

Les planches manquantes (17 à 22) feront l'objet d'un très prochain envoi.

 

Avec mes amitiés

Patrick CHEZAUD

 

 

 

 

UFR d'Etudes anglophones - Université Stendhal - Grenoble 3

Domaine Universitaire - 1180 Avenue Centrale - BP 25-38040 Grenoble cedex 9

Tel m 04 76 82 68 17  Fax : 04 76 82 41 21

Directeur: Patrick Chézaud - chezaud aol.com


DOCUMENT VI

 

 

UNIVERSITE STENOHAL GRENOBLE 3

1180  Avenue CENTRALE

DOMAINE UNIVERSITAIRE

38040      GRENOBLE

TVA  IC :  F85193818408

 

 

BON DE COMMANDE ORIGINAL

Page : 1

 

 

 

 

S.A.R.L. EDITIONS GERARD MONFORT

BP 20

27800  BRIONNE

 

 

 

Commande       :           2004  903          0000119

U.B                  :           903   UFR ETUDES ANGLOPHON

C.R.                 :           3403  CEMU

Référence         :           Agnes VERE

Fournisseur       :           0005180 S.A.R.L. EDITION GERARD MONFORT

Delai global de paiement : 45 jours                      Taux interets moratoires : TIL

 

 

Objet de la commande

 

Edition de 1' ouvrage intitulé

« Louis Rousselet et 1'images de la culture de l’Autre »

en 300 exemplaires

 

 

 

 

 

 

Montant H.T                          :               2 230.85 euros                                                        Numéro(s) engagement :  0000225

Montant H.T remise               :               0.00           euros     (Remise globale de  0.00%)     Dest.                             :  CQUAD

Montant Net                           :               2 230.85 euros                                                        Rubr.                             :  6237

Montant T.V.A                      :               0.00           euros     (Taux   0.00%)                        Compte bugétaire          :  6237

Montant T.T.C                       :               2 230.85  euros

 

 

 

 

 

Facturation à :                                                                                                      Presentation à :

CEMRA                                                                                                                 CEMRA

 

1180 Avenue CENTRALE                                                                                     1180 Avenue CENTRALE                    

DOMAINE UNIVERSITAIRE BP 25                                                                  DOMAINE UNIVERSITAIRE BP 25

38040 GRENOBLE Cedex 9                                                                                  38040 GRENOBLE Cedex 9

Pers. à contacter      :  PATRICK CHEZAUD/AGNES VERE                             Pers. à contacter      :

PATRICK CHEZAUD/AGNES VERE

                                                                                                                                Zone liv.                  : 

                                                                                                                                Destinataire             :

                                                                                                                              Hor : de Livraison :  9-12 & 13-16 sauf le mercredi

                                                                                                                              Numéro de téléphone :  04 76 82 68 17

 

 

Coupon à renvoyer

 

Commande              :               2004  903   0000119

C.R.                         :               3403

Référence                :               Agnes VERE

Fournisseur             :               0005180

 

 

                                                                                    Le : 16/11/2004

Président Stendhal

 

 

                                                                                    Patrick CHEZAUD