Bulletin N°332


Subject : Nous sommes tous des Palestiniens! /We are all Palestinians!

 

7 décember 2007
7 December 2007
Grenoble, France
 
Cher(e)s Collègues et des Ami(e)s du CEIMSA,
Dear Colleagues and Friends of CEIMSA,

Ci-dessous veuillez-vous trouver s.v.p. 2 communications reçues par CEIMSA sur les mouvements locaux dans leur contexte mondial d'aujourd'hui.

Below please find 2 communications recently received by CEIMSA concerning local movements in the context of world events today.

A. URGENT PETITION to END THE  HEALTH  CRISIS  IN  GAZA.

B. L'actualité sur l'entrevue avec Mme. Valérie Pécresse de ce jour (le 7 décembre 2007).

Et voir aussi les discous récents à Boston, Massachusetts du Professeur Noam Chomsky et d'Archevêque Desmond Tutu sur la cruelle politique de la punition collective d’un peuple en Palestine d'aujourd'hui.
And see also the recent talks in Boston, Massachusetts by Professor Noam Chomsky and Archbishop Desmond Tutu on the cruel policy of collective punishment of a nation in Palestine today.

[] Not Through Annapolis: Noam Chomsky Says Path to Mideast Peace Lies in Popular Organizing Against U.S.-Israeli “Rejectionism”

As the U.S. convenes a Mideast summit in Annapolis, Maryland today, we spend the hour on the Israeli-Palestine conflict with two of the world’s leading thinkers: former South African Archbishop Desmond Tutu and world-renowned linguist Noam Chomsky. Chomsky says U.S. backing of continued Israeli occupation and annexation of Palestinian land is the biggest obstacle to peace. He says: “The crimes against Palestinians… are so shocking that the only emotionally valid reaction is rage and a call for extreme actions. But that does not help the victims. And, in fact, it’s likely to harm them. We have to face the reality that our actions have consequences, and they have to be adapted to real-world circumstances, difficult as it may be to stay calm in the face of shameful crimes in which we are directly and crucially implicated.”


[] Fmr. South African Archbishop Desmond Tutu: Israel Should Heed Lessons of Scripture -- and Apartheid

The South African Archbishop Desmond Tutu was a key leader in the South African fight against apartheid. He was awarded the Nobel Peace Prize in 1984 and today continues to speak around the globe for peace and justice. Denouncing the U.S.-backed occupation of Palestinian land, Tutu says Israel and its supporters should follow biblical tradition of “forever taking the side of the weak, the oppressed, the downtrodden against the kings and the powerful oppressors.”

 

Cordialement,
Francis McCollum Feeley
Professor of American Studies/
Director of Research
Université Stendhal - Grenoble 3
http://www.ceimsa.org/


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A.
from Professor Edward S. Herman :
Subject: URGENT PETITION to END THE HEALTH CRISIS IN GAZA
Date: Fri, 7 Dec 2007

 

Gaza petition, please sign - without fuel the healthcare system will collapse

Also since the "disengagement" Gaza is totally dependent on Israel for
its basic provisions. Now the IDF closes the taps, initiating collective
a regime of punishment for a million and a half people.

The following request by Dr Medhat Abbas is about the shortage of
diesel and the relation to health. For those who need treatment, it
can mean the difference between life and death. Please, sign the
petition.


Appeal - Appeal - Appeal

We have a very serious shortage of diesel in the ministry of Health
the majority of the 11 hospitals of MOH suffer from a shortage of
fuel, the same is for the 52 primary health care clinics and vehicles.
I am not speaking now about the consequences but they are catastrophic
and include the transportation defect which will not enable the
employees of the Ministry to go to their hospitals.

Please. We urge you to help us by applying any sort of pressure that
could let the Israelis change their mind about this fatal action that
would threaten the lives of thousands of civilians in the already
under siege Gaza.

Dr Medhat Abbas
General Director of
Crisis Management Unit
Ministry of Health, Gaza.
Contact: mabbas@gov.ps



URGENT PETITION to END THE HEALTH CRISIS IN GAZA

Since Israeli government declared Gaza as "hostile entity" on 19th
September 2007,Israel blocks delivery of essential medicines to Gaza
Strip and doesn't allow Palestinian patients to go outside of Gaza for
urgent treatment.

The United Nations, The World Health Organisation and Physicians for
Human Rights have condemned Israel for this situation, but Israeli
government is still continue to its policy and Palestinian patients
are slowly dying in front of the world.

All the victims of this humanitarian crisis are innocent civilians, and
many of them are children. For example in 14th November 2007, 6 months
old Palestinian baby Sina al-Hajj died because Israeli government
didn't allow her to cross Gaza border for geting treatment.
Palestinian MP Jamal Al Khudari said now there are more than a
thousand Palestinian patients in urgent need of treatment who are not
allowed to leave Gaza.

Please sign this petition to call the United Nations and the Israeli
government to allow the Palestinian patients having treatment outside
of Gaza: http://www.thepetitionsite.com/1/save-gaza


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B.
De Françoise Papa :
Sujet : Rapport sur l'entrevue avec Mme. Pécresse de ce jour (le 7 décembre 2007) :
Date: 7 décembre 2007


Le SNESUP a porté devant Valérie Pécresse le mémorandum unitaire

Hier, jeudi 6 décembre, un large collectif d'organisations syndicales
et d'associations a déposé au ministère de l'enseignement supérieur et
de   la  recherche,  après  l'importante  manifestation  parisienne à
laquelle il appelait, un mémorandum unitaire.

Ce  texte  s'inscrit dans le fort mouvement de contestation de la loi
LRU et de sa logique.

Le  SNESUP  s'est  fait aujourd'hui devant la Ministre le porte parole
des 10 points du mémorandum.

La  Ministre a refusé d'entendre l'inquiétude des personnels, ignorant
la gravité de la situation que l'obstination du gouvernement prolonge.
Elle   a   reproduit   en   boucle  un  discours  d'auto-satisfaction.
Mais  le  constat  est  là  :  le  gouvernement,  aujourd'hui  encore,
refuse   toute   création  d'emplois  statutaires  pour  2008 et toute
forme de moratoire ou de modification de la loi LRU.

Méprisant  l'attachement  au  service  public  des  personnels,  à son
rayonnement  et  à son efficacité, la Ministre estime qu'elle pourrait
contenter  les  enseignants-chercheurs et enseignants par un processus
d'individualisation des carrières et des salaires.

Refusant  toute  issue  concertée  à  la  crise  actuelle qui pèse sur
les  étudiants  en  premier  lieu,  la Ministre a déjà rôdé ses propos
vers l'opinion publique. Elle se prétendra en accord avec presque tout
(8 des 10  points  du  Mémorandum),  elle  a  déjà tout fait, le reste
est    en    chantier...   Autrement  dit,  les  universitaires,  les
personnels, les chercheurs, les étudiants n'auraient rien compris.

Le  SNESUP  prend  dès aujourd'hui contact avec tous ses partenaires
pour poursuivre et amplifier les interventions des personnels.

Paris, le 7 décembre 2008


Je vous livre aussi le CR de la délégation du 6 qui figure sur le site de SLU :

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?rubrique2%3E


Compte rendu de la délégation reçue au Ministère de l’enseignement supérieur jeudi 6 décembre à l’issue de la manifestation unitaire

La délégation d’une dizaine de personnes représentant tous les syndicats (FSU, UNSA, SUD, CGT) et les deux collectifs (SLR et SLU) ayant appelé à la manifestation, a été reçue au bout de 40 minutes d’attente face à un cordon de CRS, sous prétexte qu’on ne savait pas par quelle porte nous devions entrer… Au terme d’un long parcours dans les labyrinthes ministériels, passant d’une aile du bâtiment à l’autre, nous avons été accueillis par le directeur de cabinet de Valérie Pécresse.

Jean Fabbri, secrétaire général du SNESUP, a d’emblée fait remarquer à fort juste titre combien cette façon de nous recevoir et le fait que la ministre n’ait pas cru bon de nous accorder un entretien elle-même (contrairement à ce qu’elle avait fait à de nombreuses reprises avec la CPU et l’UNEF) était significatif de la place que donnait le Ministère actuel aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs et aux personnels de l’enseignement supérieur dans la mise en place de sa réforme LRU. Il a évoqué le fait que nous étions fondés à considérer cette attitude comme une forme de mépris à l’égard des personnels. Jean Fabbri a ensuite remis un memorandum de la délégation en 10 points en tant qu’acte positif, unitaire susceptible de formaliser en une série de revendications circonstanciées l’expression de la colère et des inquiétudes des enseignants-chercheurs et des chercheurs. La dernière de ces dix propositions consiste à demander un moratoire sur l’application de la loi LRU afin de permettre enfin l’ouverture d’une vaste concertation avec les principaux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche qui n’ont pas été consultés dans l’élaboration de la loi.

Georges Debregeas, de SLR, intervient ensuite au nom de l’ensemble de la délégation pour poser au directeur de cabinet de la Ministre trois questions précises auxquelles il demande une réponse tout aussi précise : a) est-il disposé à prononcer un moratoire sur l’application d’une loi considérée comme dangereuse par l’ensemble des personnels mobilisés ? b) conçoit-il de pouvoir accéder à la demande d’un plan de recrutement de jeunes chercheurs et enseignants-chercheurs ? les annonces budgétaires de Madame Pécresse qui se multiplient ces derniers jours peuvent-elles concerner comme nous le souhaitons des créations d’emplois dans le service public d’enseignement supérieur ? c) quelle réponse donner face aux menaces et aux risques qui pèsent sur les organismes (CNRS, INSERM etc.) notamment à cause d’une politique budgétaire qui dote généreusement l’ANR aux dépens des laboratoires et des équipes ?

À toutes ces questions le directeur de cabinet souligne qu’il n’est en rien habilité à répondre et qu’il n’a pas le moindre mandat pour ce faire. Quand il ajoute que par ailleurs les questions ne lui ont pas été transmises à l’avance, plusieurs membres de la délégation lui font remarquer qu’il n’y a pas là de véritable « scoop » puisque cela fait des mois que ces questions sont posées, sans réponse, au ministère.

J’interviens moi-même ensuite au nom de SLU en soulignant que tout en étant le dernier-né des participants à cette rencontre, SLU n’en est pas moins l’expression d’une inquiétude profonde des collègues de l’enseignement supérieur quant aux effets de la loi LRU sur les conditions de l’exercice de leur profession et même sur la nature de l’université dans laquelle ils seront amenés à l’exercer. Je souligne que nous sommes radicalement opposés au présidentialisme exacerbé que cette loi met en place de façon exorbitante par rapport aux traditions universitaires en France et partout ailleurs dans le monde. J’ajoute enfin que cette concentration du pouvoir n’est pas seulement inique, mais qu’elle conduira à des blocages du système en divers points car elle peut s’avérer inapplicable.

Un échange vif a ensuite lieu entre le directeur de cabinet et d’autres collègues de la délégation sur la « commission d’Aubert » dont l’objectif, selon le Ministère, n’est que la simplification administrative alors que les organisations syndicales y voient une des modalités de l’attaque contre les organismes.

La délégation refuse de s’engager dans des échanges sur tel ou tel point singulier, pas plus qu’elle n’entend accepter la lecture quelque peu polémique que fait le représentant de la Ministre des demandes budgétaires ou de création de postes, laissant penser qu’il est proposé en l’occurrence de déshabiller Pierre (les étudiants) pour habiller Paul (les personnels).

Avant que nous ne quittions la salle sans le moindre résultat, moins de trente minutes après le début de la rencontre, Jean Fabbri propose que l’entrevue qui a été obtenue par le SNESUP avec la Ministre pour le lendemain, vendredi 7 décembre, à 12 h se transforme en une réunion collégiale avec l’ensemble des membres de l’actuelle délégation pour de vraies discussions. La proposition du SNESUP est rejetée par le directeur cabinet arguant du fait que l’on ne peut changer la nature de l’entrevue demandée par le syndicat en question.

A la sortie du Ministère nous rendons compte aux collègues présents de ce qui a été dit durant cet entretien en soulignant combien ce dernier présage une lutte qui ne va pas s’arrêter demain…

Jean-Louis Fournel (Paris 8), représentant de « Sauvons l’université » (SLU)

Publié le vendredi 7 décembre 2007


Je vous propose que nous nous réunissions avant la fin de ce trimestre : je serai en mesure de vous proposer une date dans les jours qui viennent.
Surveillez votre messagerie et bon week-end !

Françoise