Bulletin N°72
1 April 2003
Grenoble, France
Dear Colleagues and Friends,
Below is a communication cerning the general stike on Thrusday, 3 April. The international war economy is affecting everyone, and will continue to hurt working people for years to come, if something is not done to challenge this politicazl economy.
French labor unions are mobilizing, and millions of French students and workers are organizing a resistance to this neo-liberal opportunism, called government today.
Sincerely,
Francis Feeley
Professor of American Studies/Director of Research
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from Karin Busch, Université de Grenoble-III :

Nous ne voulons pas d’un monde de chômage, de précarité, d’absence de couverture sociale,
nous n’en voulons pas, ni pour nous, ni pour nos enfants !

La guerre est un élément de la politique libérale que Bush et son administration veulent imposer à la planète entière. Alors que le conflit en Irak mobilise l’opinion publique, en France le patronat multiplie les plans sociaux et les licenciements. Dans le même temps le gouvernement accélère les attaques contre toutes les formes de solidarité liées à notre système de sécurité sociale né dans l’après guerre.

«On a un petit espace de tranquilité politique »
Bernard Acoyer, vice président du groupe UMP à l’Assemblée.

« Une période de trois à six mois au cours de laquelle l’attention va  « Le Monde 21 mars 2003 »
se porter ailleurs » un conseiller de M. Chirac
« Les bruits du monde accélèrent nos calendriers » Raffarin

Les baisses d’impôts promises par Jacques Chirac sont le signe de l’abandon de l’idée de solidarité, du nécessaire engagement de l’Etat pour réduire les inégalités.
Les prises de positions de Chirac sur la guerre ne doivent pas nous faire oublier ses projets de politique intérieure :                 moins 167,5 millions d’euros au Ministère des Affaires sociales,
moins177,2 millions d’euros à l’Education nationale,
moins 43,9 millions d’euros à l’Enseignement supérieur
moins 117,2 million d’euro à la Recherche
Mais on ne touche pas à la police ni à l’armée !

Fondant sa politique sur une réduction des dépenses publiques, le gouvernement veut aussi profiter des départs massifs en retraite pour réduire le nombre de fonctionnaires et accroître la précarité. De plus il renvoie toute négociation salariale à la fin de l’année 2003, une fois « le problème des retraites réglé ».
Non seulement il refuse avec mépris l’amélioration légitime de notre pouvoir d’achat, en particulier des bas salaires, mais il rend l’emploi public encore moins attractif.

Par la décentralisation, les Raffarin, Fillon, Delevoye menacent l’unité des services publics et leur capacité à répondre de façon cohérente et solidaire aux besoins de la population.

Sur les retraites, ce sont des régressions pour l’ensemble des salariés, secteur privé et public, qui sont programmées.

JEUDI 3 AVRIL ACTION UNITAIRE PUBLIC-PRIVE

Défendons et améliorons nos retraites
Refusons la décentralisation

MANIFESTATION à 10 heures départ place de la gare à GRENOBLE
TOUS EN GREVE LE
JEUDI 3 AVRIL

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